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" Ce fut une révélation, et je ne ferai pas pour cette fois le cahier que je me réservais, que je m'étais promis d'écrire des quatre années de cette législature ; ce sera pour une autre fois, et, comme d'habitude, cette autre fois ne viendra jamais sans doute; cahier d'ensemble et de retour, un cahier de résumé, un petit résumé d'histoire contemporaine à l'usage des dauphins patients, où je me proposais d'assembler, d'organiser, de me remémorer, dans un certain ordre, plusieurs études qu'il me semblait indispensable de poursuivre, ou de commencer, pour le commencement de cette septième série, études portant elles-mêmes, comme il faut, sur le mouvement politique et social depuis le commencement de cette Chambre, et particulièrement, comme on s'y attendait, depuis le commencement du combisme."
" Le succès obtenu par le magnétisme personnel a dépassé toutes mes espérances. Cinq éditions à grand tirage ont été épuisées en douze ans ; il est traduit en espagnol, en portugais et en russe.La présente édition, revue avec le plus grand soin, est augmentée de documents inédits qui seront très appréciés par tous les nouveaux lec- teurs qui veulent acquérir l'influence personnelle et se guérir eux-mêmes sans aucune drogue. Ce livre, que j'ai vécu, m'a assuré une santé physique aussi parfaite que possible ; et, en développant mes facultés intellectuelles et morales, il a contribué et contribue encore à mon bonheur dans une très large me- sure. J'affirme que tous ceux qui mettront sérieusement son enseigne- ment en pratique retireront les mêmes avantages. C'est avec cette certitude que je publie la sixième édition."
" La Bretagne est de toutes nos provinces celle qui offre encore de nos jours la race la plus pure, les plus vieilles traditions, la physionomie la plus originale. Si la Provence est le pôle latin de la France, la Bretagne en est le pôle celtique. L¿une lui a transmis le courant classique de la Grèce et de Rome ; l¿autre lui a renvoyé le courant mystérieux, mais non moins puissant, qui jaillit de sa source primitive avec le reflux des races s¿urs du nord-ouest de l¿Europe. La Provence se souvient d¿avoir été le royaume d¿Arles, le pays de la langue d¿oc et des troubadours contre les barbares du Nord. La Bretagne oublie moins encore qüelle a été l¿Armorique, le royaume de Breiz-Izel contre ces mêmes Franks, et qüun de ses rois, Noménoé, poursuivit un empereur carolingien jusque sous les murs de Paris. Celtes, Latins et Franks, trois races, trois génies, trois mondes, si opposés qüils paraissent irréconciliables."
"James Whitehurst ha pur esso costrutto un Cronometro simile a quello del Prof. Poleni, tale cioè che mediante tre diverse sfere segnava i minuti primi, secondi e terzi; ma che andando soggetto agli stessi inconvenienti de lP olenianononoc correpar larnediv antaggio. Il sopra. lodato Prof. Poleni ha del pari immaginato un Cronometro con cui potè eseguire gli esperimenti relativi alla discesa verticale dei gravi, e determinare i tempi, che impiegano a descrivere degli spazj dati me- diante l¿efflusso del mercurio. Questa maniera di misurare le minute fra- zioni del secondo dal nostro Matematico immaginata riscosse gli encomj dall¿ ab. Nollet, che ne vide il meccanismo allorchè nel suo viaggio d¿Ita- lia fu a visitare questa R."
" Ce livre était principalement destiné à des lecteurs anglais et améri- cains. L'auteur a insisté sur les points qui, à son avis, intéressent un tel public. Il peut donc être utile, au début d'une traduction française, d'indi- quer nettement et brièvement quelques aspects de la situation, qui touchent particulièrement la France.Les chapitres qui suivent tendent à montrer entre autres choses que les délégués à la Conférence de Paris commirent deux graves erreurs à l'encontre de l'intérêt des alliés. En demandant l'impossible, ils abandonnèrent la proie pour l'ombre et perdront par la suite tout ce qu'ils croiront avoir obtenu. En concentrant leur attention sur des sujets poli- tiques, ils négligèrent l'unité économique de l'Europe, et la sécurité qu'ils crurent obtenir n'est qu'illusoire, - illusoire, parce qu'elle ne peut pas résulter de l'occupation de plus vastes frontières et parce que les artifices politiques actuels ne conviendront plus aux problèmes des années prochaines."
" Comme nous feuilletions, dernièrement, un ancien volume : du Magasin pittoresque, nous y avons lu une histoire singulière, celle d¿une jeune fille de neuf ou dix ans qui fut trouvée dans les bois, près de Châlons, en 1731. On ne put savoir où elle était, née, ni d¿où elle venait. Elle n¿avait gardé aucun souvenir de son enfance. En rapprochant les détails donnés par elle aux diverses époques de sa vie, on supposa qüelle était née dans le nord de l¿Europe et probablement chez les Esquimaux, que de là elle avait été transportée aux Antilles, et enfin en France. Elle assurait qüelle avait deux fois traversé de larges étendues de mer, et paraissait émue quand on lui montrait des images qui représentaient soit des huttes et des barques du pays des Esquimaux, soit des phoques, soit des cannes à sucre et d¿autres produits des îles d¿Amérique. Elle croyait se rappeler assez clairement qüelle avait appartenu comme esclave à une maîtresse qui l¿aimait beaucoup, mais que le maître, ne pouvant la souffrir, l¿avaitfait embarquer"Héritier et critique de Durkheim, Maurice Halbwachs (1877-1945) fut le véritable initiateur et théoricien de la sociologie de la mémoire. Parue pour la première fois en 1925, son étude des Cadres sociaux de la mémoire a profondément influencé les historiens et les sociologues; elle retrouve toute son importance aujourd'hui que la question de la mémoire collective s'impose plus que jamais. La présente édition est accompagnée d'une postface de Gérard Namer, professeur de sociologie à l'université de Paris-VII et auteur d'un essai sur la pensée de Halbwachs (Mémoire et société, Paris, 1987), qui, grâce à une lecture des cahiers laissés par l'auteur, éclaire son oeuvre d'un jour nouveau.
" Il est une vaste contrée, grasse, souriante, abondante en richesses de toute sorte, en grains comme en troupeaux, assise au bord de la Sarayoû et nommée Kauçala. Là, était une ville, célèbre dans tout l¿univers et fondée jadis par Manou, le chef du genre humain. Elle avait nom Ayaudhyâ. Heureuse et belle cité, large de trois yaudjanas, elle étendait sur douze yaudjanas de longueur son enceinte resplendissante de constructions nouvelles. Munie de portes à des intervalles bien distribués, elle était percée de grandes rues, largement développées, entre lesquelles brillait aux yeux la rue Royale, où des arrosements d¿eau abattaient le vol de la poussière. De nombreux marchands fréquentaient ses bazars, et de nombreux joyaux paraient ses boutiques. Imprenable, de grandes mai- sons en couvraient le sol, embelli par des bocages et des jardins publics. Des fossés profonds, impossibles à franchir, l¿environnaient ; ses arsenaux étaient pleins d¿armes variées ; et des arcades ornementées couronnaient ses portes, où veillaient continuellement des archers."
" Avant de raconter l'histoire de cet empire qui remplaça un moment l'empire romain dans cet Orient, berceau des peuples et théâtre des plus merveilleuses transfigurations des races humaines, il est nécessaire de raconter la naissance et le progrès de l'islamisme ou de la religion de Mahomet. La religion, surtout dans l'Orient, terre théocratique par excellence, est le mobile des peuples. Leur nationalité est dans leur dogme, leur destinée est dans leur foi ; l'esprit de migration et de conquête qui les soulève dans leurs steppes natales et qui les dissémine un livre dans une main, un sabre dans l'autre à travers le monde, est surtout l'esprit de prosélytisme. Un prophète, un révélateur, marche avec eux derrière le conquérant. Ce caractère des peuples de l'Orient n'est pas moins imprimé sur la race turque que sur la race d'Abraham, de Moïse, de Jésus-Christ. Venus plus tard à la vie au milieu de nations idolâtres dont les superstitions avaient dégoûté toutes les crédulités humaines, les Tartares-Turcs , déjà innombrables, semblaient attendre dans les tentes où ils campaient derrière l'Oxus que la voix d'un prophète les appelât à détruire l'idolâtrie et à renouveler le culte de Dieu au sein de la barbarie. "
" L¿auteur du Livre du thé, Okakura-Kakuzo, est né en 1862 et mort en 1913. Japonais d¿origine, d¿éducation, de culture, défenseur ardent des traditions et des moeurs qui ont fait, durant des siècles, la force de la ci- vilisation japonaise, ses ouvrages, les Idéaux de l¿Orient (1903), le Réveil du Japon (1905), ont été, comme le Livre du Thé (1906), écrits et publiés en anglais.« Tout jeune encore, en 1886, dit Margaret Noble dans la préface des Idéaux de l¿Orient, il fut désigné pour faire partie de la commission impériale que le gouvernement japonais envoya en Europe et aux Etats- Unis étudier l¿histoire de l¿art et le mouvement artistique moderne. Loin d¿être affaiblie par cette expérience, sa passion de l¿art asiatique ne fit que grandir au cours de ses voyages et c¿est de cette époque que date l¿influence sans cesse croissante qüil exerça dans le sens d¿une renationalisation de l¿art japonais en opposition avec les tendances pseudo-européanisantes alors en faveur dans l¿Extrême-Orient."
" Depuis la guerre de Turquie (1877- 1878), j¿ai entrepris une série de voyages en Orient. Après avoir visité toutes les localités tant soit peu remarquables de la péninsule des Balkans, je me rendis à travers le Caucase dans l¿Asie Centrale et en Perse, et enfin, en 1887, je partis pour l¿Inde, pays admirable qui m¿attirait depuis mon enfance.Le but de ce voyage était de connaître et d¿étudier sur place les peuples qui habitent l¿Inde et leurs m¿urs, l¿archéologie grandiose et mystérieuse et la nature colossale et pleine de majesté de ce pays. Errant sans plan arrêté d¿un endroit à l¿autre, je parvins jusqüà l¿Afghanistan montagneux, d¿où je regagnai l¿Inde par les traversées pittoresques de Bolan et de Guernaï. Puis, je remontai l¿Indus jusqüà Raval Pindi, parcourus le Pendjab, pays des cinq fleuves, visitai le temple d¿or d¿Amritsa, le tombeau du roi de Pendjab, Randjid- Singh, près de Lahor, et me dirigeai vers le Kachmyr, « vallée du bonheur éternel ». Là, je recommençai mes pérégrinations au gré de ma curiosité jusqüà ce que j¿arrivai au Ladak, d¿où j¿avais formé l¿intention de revenir en Russie par le Karakoroum et le Turkestan chinois."
" Le sujet de ce livre n¿est pas la guerre, bien que la guerre le couvre de son ombre. Le sujet de ce livre est l¿engloutissement de l¿âme individuelle dans le gouffre de l¿âme multitudinaire. C¿est, à mon sens, un événement beaucoup plus gros de conséquences pour l¿avenir humain que la suprématie passagère d¿une nation. Je laisse délibérément au second plan les questions politiques. Il faut les réserver pour des études spéciales. Mais quelques causes qüon assigne aux origines de la guerre, quelles que soient la thèse et les raisons qui l¿étayent, aucune raison au monde n¿excuse l¿abdication de l¿esprit devant l¿opinion.Le développement universel des démocraties, mâtinées d¿une survivance fossile : la monstrueuse raison d¿État, a conduit les esprits d¿Europe à cet article de foi que l¿homme n¿a pas de plus haut idéal que de se faire le serviteur de la communauté. Et cette communauté, on la définit : État."
" La suggestion ou plutôt l¿autosuggestion est un sujet tout à fait nouveau, en même temps qüil est aussi vieux que le monde. Il est nouveau en ce sens que, jusqüà présent, il a été mal étudié et, par conséquent, mal connu ; il est ancien parce qüil date de l¿apparition de l¿homme sur la terre. En effet, l¿autosuggestion est un instrument que nous possédons en naissant et cet instrument, ou mieux cette force, est doué d¿une puissance inouïe, incalculable, qui, suivant les circonstances, produit les meilleurs ou les plus mauvais effets. La connaissance de cette force est utile à chacun de nous, mais elle est plus particulièrement indispensable aux médecins, aux magistrats, aux avocats, aux éducateurs de la jeunesse."
" Je veux simplement rappeler ici quelques faits connus de tous les botanistes. Je n¿ai fait aucune découverte, et mon modeste apport se réduit à quelques observations élémentaires. Je n¿ai pas, cela va sans dire, l¿intention de passer en revue toutes les preuves d¿intelligence que nous donnent les plantes. Ces preuves sont innombrables, continuelles, surtout parmi les fleurs, où se concentre l¿effort de la vie végétale vers la lumière et vers l¿esprit. S¿il se rencontre des plantes et des fleurs maladroites ou malchanceuses, il n¿en est point qui soient entièrement dénuées de sagesse et d¿ingéniosité. Toutes s¿évertuent à l¿accomplissement de leur ¿uvre ; toutes ont la magnifique ambition d¿envahir et de conquérir la surface du globe en y multipliant à l¿infini la forme d¿existence qüelles représentent. Pour atteindre ce but, elles ont, à raison de la loi qui les enchaîne au sol, à vaincre des difficultés bien plus grandes que celles qui s¿opposent à la multiplication des animaux."
" Ce n¿est pas parce que les hommes ont édicté des Lois que la Personnalité, la Liberté et la Propriété existent. Au contraire, c¿est parce que la Personnalité, la Liberté et la Propriété préexistent que les hommes font des Lois. Qüest-ce donc que la Loi ? Ainsi que je l¿ai dit ailleurs, c¿est l¿organisation collective du Droit individuel de légitime défense . Chacun de nous tient certainement de la nature, de Dieu, le droit de dé- fendre sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, puisque ce sont les trois éléments constitutifs ou conservateurs de la Vie, éléments qui se complètent l¿un par l¿autre et ne se peuvent comprendre l¿un sans l¿autre. Car que sont nos Facultés, sinon un prolongement de notre Personnalité, et qüest-ce que la Propriété si ce n¿est un prolongement de nos Facultés ? Si chaque homme a le droit de défendre, même par la force, sa Per- sonne, sa Liberté, sa Propriété, plusieurs hommes ont le Droit de se concerter, de s¿entendre, d¿organiser une Force commune pour pourvoir régulièrement à cette défense."
" Le principal avantage qui résulterait de l¿établissement du socialisme, serait, à n¿en pas douter, que nous serions délivrés par lui de cette sordide nécessité de vivre pour d¿autres, qui dans l¿état actuel des choses, pèse d¿un poids si lourd sur tous presque sans exception. En fait, on ne voit pas qui peut s¿y soustraire. Çà et là, dans le cours du siècle, un grand homme de science, tel que Darwin ; un grand poète, comme Keats ; un subtil critique comme Re- nan ; un artiste accompli, comme Flaubert, ont su s¿isoler, se placer en dehors de la zone où le reste des hommes fait entendre ses clameurs, se tenir à l¿abri du mur, que décrit Platon , réaliser ainsi la perfection de ce qui était en chacun, avec un avantage incalculable pour eux, à l¿avantage infini et éternel du monde entier."
" A Madame Commanville Madame, je vous ai offert, alors que vous seule la connaissiez, cette toute petite pièce qüon devrait appeler plus simplement «dialogue». Maintenant qüelle a été jouée devant le public et applaudie par quelques amis, permettez-moi de vous la dédier. C¿est ma première oeuvre dramatique. Elle vous appartient de toute façon, car après avoir été la compagne de mon enfance, vous êtes devenue une amie charmante et sérieuse; et, comme pour nous rapprocher encore, une affection commune, celle de votre oncle que j¿aime tant, nous a, pour ainsi dire, faits de la même famille. Veuillez donc agréer, Madame, l¿hommage de ces quelques vers comme témoignage des sentiments très dévoués, respectueux et fraternels de votre ami bien sincère et ancien camarade.Je ne publierai point cette frêle comédie sans adresser mes bien vifs remerciements à l¿homme éclairé et bienveillant qui l¿a accueillie et aux artistes de talent qui l¿ont fait applaudir.Sans M. Ballande, qui ouvre si généreusement son théâtre aux inconnus repoussés ailleurs, elle n¿aurait peut-être jamais été jouée. Sans Mme Daudoird, si fine comédienne, si attendrie et si charmante dans le rôle de la vieille marquise, et sans M. Leloir, qui porte avec tant de dignité les cheveux blancs du comte, personne ne l¿eût, sans doute, remarquée."
" La nationalité de Nice a bien des fois été mise en question ; trop souvent nous viennent d¿outre-monts je ne sais quelles rumeurs « irrédentistes », visant des parcelles de notre héritage, entre autres une terre authentiquement provençale, c¿est-à-dire française, le Comté de Nice.Ces rumeurs ont toujours profondément ému ceux qui, comme nous, voient dans les Italiens des frères ; aussi, en tout esprit de concorde la- tine, nous interrogerons le dossier de Nice, et demanderons franche- ment aux Italiens de bonne foi sur quoi ils pourraient se fonder pour revendiquer les pays niçards."
" Lorsque nous avons, il y a quelques années, écrit Orient et Occident, nous pensions avoir donné, sur les questions qui faisaient l¿objet de ce livre, toutes les indications utiles, pour le moment tout au moins. Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d¿ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires et nous amènent à développer des points de vue sur lesquels nous n¿avions pas cru nécessaire d¿insister tout d¿abord. Ces précisions s¿imposent d¿autant plus que nous avons vu s¿affirmer de nouveau, en ces derniers temps, et sous une forme assez agressive, quelques-unes des confusions que nous nous sommes déjà attaché précisément à dissiper ; tout en nous abstenant soigneusement de nous mêler à aucune polémique, nous avons jugé bon de remettre les choses au point une fois de plus. Il est, dans cet ordre, des considérations, même élémentaires, qui semblent tellement étrangères à l¿immense majorité de nos contemporains, que, pour les leur faire comprendre, il ne faut pas se lasser d¿y revenir à maintes reprises, en les présentant sous leurs différents aspects, et en expliquant plus complètement, à mesure que les circonstances le permettent, ce qui peut donner lieu à des difficultés qüil n¿était pas toujours possible de prévoir du premier coup."
" Il est des peuples auxquels on accorde tout, d'autres auxquels on refuse tout: dans notre vieux coin occidental de l'Europe, s'entend. Et quand on voit, en France, bon nombre de Français refuser à leur propre pays le privilège d'avoir créé et possédé un art original tenant à son génie, on ne peut trop être surpris si l'on dénie à d'autres nations ce même privilège. Cependant, l'objection principale opposée à l'existence d'un art russe re- posait et repose encore dans beaucoup d'esprits sur ce que l'empire russe est formé d'éléments extrêmement variés, disparates, et que ces éléments n'auraient pas été, par leur diversité même, dans les conditions favorables à l'éclosion d'un art original. Mais on pourrait en dire autant de la plupart des peuples qui ont cepen- dant su créer des arts reconnaissables à leur caractère et à leur style.Les Grecs étaient un composé de races assez diverses."
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