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  • - Le Dernier mot de Rocambole II
    af Pierre Alexis Ponson Du Terrail
    338,95 kr.

    Rocambole, on s'en souvient, avait laissé des instructions pour Marmouset, au cas où il ne serait pas de retour à Paris, dans un an. Et il y avait près de deux ans qu'il était parti, sans qu'il eût, depuis, donné aucun signe de vie. Le navire qui le transportait aux Indes avec sa cargaison de prisonniers, avait-il réellement péri par le feu ? Rocambole était-il mort ? Nul ne le savait en Europe, pas même Vanda, qui, depuis deux années, attendait vainement que le maître revint ou donnât de ses nouvelles. Vanda et Marmouset ne s'étaient plus quittés depuis la mort tragique de Gipsy. Milon vivait avec eux. Tous trois attendaient le retour du maître ; et le maître était l'objet de toutes leurs conversations. Quelquefois Milon hochait tristement la tête et disait : - Oh ! Bien certainement, il est mort. Mais Vanda répondait : - C'est impossible ! je suis certaine qu'il n'est pas mort. Et, comme elle disait cela pour la centième fois peut-être depuis le départ de Rocambole, elle ajouta, ce soir-là : - Voulez-vous savoir sur quoi se fonde ma conviction ? - Oui, dit Milon, qui ne demandait pas mieux que de la partager.

  • - Le Dernier mot de Rocambole I
    af Pierre Alexis Ponson Du Terrail
    381,95 kr.

    C'était le Notaire et Jean-le-bourreau qui portaient le corps inanimé de Rocambole. La Mort-des-braves et Marmouset suivaient et l'enfant disait, faisant allusion à Jean-le-bourreau : - Je crois bien que le pauvre vieux se trompe : il est bien mort. - Sans compter, disait la Mort-des-braves, qu'il a une jolie boutonnière au beau milieu de la poitrine et qu'il a dû perdre joliment du sang. La chose n'était pas rare de voir arriver des noyés au cabaret de la Camarde. Entre Sèvres et Saint-Cloud surtout, les flotteurs en trouvaient souvent dans les herbes. On les chargeait alors sur le train et on les conduisait au cabaret de l'Arlequin. Là on avertissait le commissaire, et toutes les formalités d'usage étaient remplies, en vue de la prime bien entendu. On déposa donc Rocambole au milieu du cabaret. - Mon pauvre vieux, reprenait le Notaire, je crois qu'il est mort. - Non, ce n'est pas possible, s'écriait Jean-le-bourreau, qui s'arrachait les cheveux. Le corps était crispé ; la face livide, toutes les apparences de la mort existaient. - Je vais vous dire ça, fit la Camarde. Les habitués de l'Arlequin avaient fait un cercle autour de ce corps qui était peut-être bien un cadavre.

  • - La Resurrection de Rocambole II
    af Pierre Alexis Ponson Du Terrail
    393,95 kr.

    Ce criminel à qui était dévolu l'office de bourreau avait un type étrange. C'était un homme de quarante ans, sec, maigre, aux traits anguleux, mais dont la charpente osseuse annonçait la constitution vigoureuse et presque herculéenne. Non point que la force soit nécessaire pour appliquer le knout. Il est des bourreaux qui frappent à tour de bras ; ils sont moins à craindre que d'autres. Donner le knout est une véritable affaire d'adresse. Le knout est un fouet : semblable à celui des postillons qui conduisent à l'allemande. Le manche est très court ; la lanière est très longue et se termine par une mèche de cuir bouilli qui, séché ensuite dans le four, devient dur et tranchant comme la lame d'un rasoir. Cette mèche se ramollit bien vite, et le bourreau la change tous les trois ou quatre coups. Le bourreau habile trace du premier coup une croix sur le dos du patient. Il a la permission de frapper sur les reins, sur le côté droit, sur les épaules, mais non sur le côté gauche. Un coup frappé à la hauteur du cœur pourrait amener la mort. Celui que la femme blonde contemplait en ce moment était donc un homme d'environ quarante ans. À le voir sur le seuil de la prison, immobile, les narines dilatées, aspirant l'air à pleins poumons, promenant comme émerveillé un regard d'envie sur la foule, on devinait bien vite que le supplice lui était indifférent, que ce qui excitait en lui cette joie sauvage qui brillait dans ses yeux, c'était cette heure de soleil et de liberté dont il allait jouir.

  • - Farm der tiere - 1984
    af George Orwell
    274,95 kr.

    Mit seinem Roman „1984" hat George Orwell schon vor Jahrzehnten ein Zeichen gegen die drohende Gefahr eines globalen Überwachungsstaates und einer Weltdiktatur gesetzt.Heute sind die von Orwell beschriebenen Tendenzen schon wesentlichen deutlicher zu erkennen, denn der „gläserne Bürger" und das Aufkommen überstaatlicher Gebilde sind keine Fiktion mehr. Hatte Orwell noch die Schreckensvision eines globalen Bolschewismus vor Augen, so wurde diese inzwischen durch die Globalisierung und die Bestrebungen gewisser Kreise, eine „Weltregierung" unter ihrer Kontrolle einzurichten, abgelöst.Die Gefahr des weltweiten Überwachungsstaates, der zugleich Nationen, Völker, Traditionen und Kulturen aufzulösen versucht, ist demnach keineswegs gebannt. Im Gegenteil: Sie tritt gerade in unserer Gegenwart in bester orwellscher Manier zu Tage.Als Orwell seinen Roman im Jahre 1948 schrieb, wollte er eine Warnung aussprechen und das ist ihm auch gelungen. Es soll ein jeder Leser von „1984" selbst ins Nachdenken kommen und sich vor allem die Frage stellen: Wer sind die Kräfte, die in unserer heutigen Zeit den Überwachungsweltstaat durchsetzen wollen?Wer hat die Macht dazu? Wer kontrolliert z.B. die Supermacht USA durch die Beherrschung der Banken und Medien? Und welche Mächte stehen hinter der schrankenlosen Globalisierung, Kapitalisierung, Völkerentrechtung, Nationenauflösung und Internationalisierung der Welt? Es dürfte in George Orwells Sinne sein, wenn die Leser seines Buches vor allem auch die heutige Weltpolitik und ihre treibenden Kräfte kritisch betrachten.

  • - Animal Farm - 1984
    af George Orwell
    274,95 kr.

    George Orwell holds a unique place in contemporary English literature. He used facts and his own observation and when there was no actual reporting to be done, invention took over, as in Animal Farm and Nineteen Eighty-Four, and his clear vision, realistic deduction and profound understanding of human behaviour enabled him to reach the inner recesses of the reader's mind and startle him to reflection and self-examination. He said that one of his motives for writing was a 'desire to see things as they are, to find true facts and store them up for the use of posterity... In a peaceful age I might have written ornate or merely descriptive books... When I sit down to write a book, I do not say to myself "I am going to produce a work of art." I write it because there is some lie I want to expose, some fact to which I want to draw attention, and my initial intention is to get a hearing.'

  • - La ferme des animaux - 1984
    af George Orwell
    274,95 kr.

    Ce roman commence par un rêve dont le contenu évoque la prise en charge de leur destin par les animaux, eux-mêmes un jour les animaux, animés par les idéaux d'un vieux cochon dénommé Sage l'Ancien, décident de se révolter contre leur maître, M. Jones, dans l'espoir de mener une vie autonome dans l'égalité, l'entraide et la paix pour tous. La ferme est passée sous le contrôle des animaux. Elle est, dés lors, gérée dans le respect des sept commandements qui prônent le pacifisme tout en définissant les spécificités des animaux, présentées comme une richesse. L'ennemi est clairement désigné: l'homme doit disparaître du lieu et une cohésion doit se créer entre les bêtes et se renforcer autour de cette menace. Très rapidement, les cochons forment une élite et sont amenés à prendre le pouvoir, asservissant les autres animaux. Ils utilisent leur intelligence supérieure pour manipuler leurs craintes et modifier le passé à leur avantage. Les idéaux sont très vite dénaturés, les principes généreux insensiblement dévoyés. Un dictateur émerge, chasse son principal rival, puis exécute les « traîtres » pour asseoir son pouvoir de plus en plus hégémonique. Il instaure un culte de la personnalité, maintient ses congénères en état de soumission et les épuise par un travail harassant.L'histoire se passe à Londres en 1984, comme l'indique le titre du roman. Le monde, depuis les grandes guerres nucléaires des années 1950, est divisé en trois grands « blocs » : l'Océania (Amériques, îles de l'Atlantique, comprenant notamment les îles Anglo-Celtes, Océanie et Afrique australe), l'Eurasia (reste de l'Europe et URSS) et l'Estasia (Chine et ses contrées méridionales, îles du Japon, et une portion importante mais variable de la Mongolie, de la Mandchourie et du Tibet5) qui sont en guerre perpétuelle les uns contre les autres. Ces trois grandes puissances sont dirigées par différents régimes totalitaires revendiqués comme tels, et s'appuyant sur des idéologies nommées différemment mais fondamentalement similaires : l'Angsoc (ou « socialisme anglais ») pour l'Océania, le « néo-bolchévisme » pour l'Eurasia et le « culte de la mort » (ou « oblitération du moi ») pour l'Estasia. Tous ces partis sont présentés comme communistes avant leur montée au pouvoir, jusqu'à ce qu'ils deviennent des régimes totalitaires et relèguent les prolétaires qu'ils prétendaient défendre au bas de la pyramide sociale.

  • - Rebelion en la granja - 1984
    af George Orwell
    274,95 kr.

    «No creo que la sociedad que he descrito en 1984 necesariamente llegue a ser una realidad, pero sí creo que puede llegar a existir algo parecido», escribía Orwell después de publicar su novela. Corría el año 1948, y la realidad se ha encargado de convertir esa pieza -entonces de ciencia ficción- en un manifiesto de la realidad. En el año 1984 Londres es una ciudad lúgubre en la que la Policía del Pensamiento controla de forma asfixiante la vida de los ciudadanos. Winston Smith es un peón de este engranaje perverso y su cometido es reescribir la historia para adaptarla a lo que el Partido considera la versión oficial de los hechos. Hasta que decide replantearse la verdad del sistema que los gobierna y somete.Los animales de la Granja Solariega, alentados un día por el Viejo Mayor, un cerdo que antes de morir les explicó a todos sus ideas, llevan a cabo una revolución en la que consiguen expulsar al granjero Howard Jones y crear sus propias reglas (los Siete Mandamientos), que escriben en una pared: 1. Todo lo que camina sobre dos pies es un enemigo. 2. Todo lo que camina sobre cuatro patas, nade, o tenga alas, es amigo. 3. Ningún animal usará ropa. 4. Ningún animal dormirá en una cama. 5. Ningún animal beberá alcohol. 6. Ningún animal matará a otro animal. 7. Todos los animales son iguales. Al principio, la granja, (que pasa a llamarse Granja Animal) es más próspera incluso que cuando el señor Jones la administraba. Los cerdos se erigen como líderes por su inteligencia. Dos de ellos, Snowball y Napoleón, los máximos dirigentes, empiezan a tener discrepancias que acaban cuando Napoleón lanza a los perros contra Snowball y este huye de la granja. A partir de ese momento Napoleón se erige como único líder. Los cerdos se constituyen como una élite dentro de la granja, y los demás animales se mantienen bajo la dictadura de Napoleón, amenazados por los perros de este.

  • - La fattoria degli animali - 1984
    af George Orwell
    274,95 kr.

    I maiali Palla di neve, Napoleone e Clarinetto adattano le idee del Vecchio Maggiore in un «completo sistema di pensiero», che chiamano formalmente 'Animalismo', un allegorico riferimento dell'autore al comunismo, da non confondere con la filosofia animalista. Successivamente alla divulgazione di questo sistema di idee, Napoleone e Clarinetto contravvengono alle regole da loro stessi imposte (i «sette comandamenti») partecipando ad attività associate agli esseri umani, come bere alcol, dormire in letti e commerciare. Nel corso della narrazione, Clarinetto verrà incaricato di modificare i sette comandamenti per dar conto dell'umanizzazione della classe dei maiali, modifica che è un'allusione alla revisione della storia da parte del governo sovietico al fine di esercitare il controllo sulle convinzioni del popolo. I comandamenti originali sono: 1. Tutto ciò che va su due gambe è nemico 2. Tutto ciò che va su quattro gambe o ha ali è amico 3. Nessun animale vestirà abiti 4. Nessun animale dormirà in un letto 5. Nessun animale berrà alcolici 6. Nessun animale ucciderà un altro animale 7. Tutti gli animali sono ugualiNel 1984 la Terra è divisa in tre grandi potenze totalitarie, Oceania, Eurasia ed Estasia, impegnate in una perenne guerra tra loro, il cui scopo principale è mantenere il controllo totale sulla società. In Oceania, la sede dei vari ministeri (Ministero della Pace, che presiede alla guerra, dell'Amore, che presiede alla sicurezza, della Verità, che presiede alla propaganda e al revisionismo storico, e dell'Abbondanza, che presiede all'economia) è Londra, facente parte della provincia di Pista Uno. Il potere è nelle mani di un partito unico, detto semplicemente il Partito, a sua volta diviso in Partito Interno (che comprende leader e amministratori) e Partito Esterno (formato da burocrati, impiegati e funzionari subalterni). I suoi occhi sono i teleschermi, televisori forniti di telecamera, installati per legge in ogni abitazione dei membri del Socing, che i membri del Partito Esterno non possono spegnere, ma di cui al massimo possono attenuarne il volume dell'audio. Questi televisori-telecamere, presenti ovunque, oltre a diffondere propaganda 24 ore su 24, spiano la vita di qualunque membro del Socing, annullando di fatto ogni possibile forma di privacy: in questo modo, il governo può osservare facilmente qualsiasi forma di comportamento...

  • - Djurfarmen - 1984
    af George Orwell
    274,95 kr.

    Boken handlar om en bondgård, Manor Farm, där djuren bestämmer sig för att göra uppror mot bonden. Revolutionen äger rum, och livet på gården utvecklas inledningsvis till det bättre då djuren får mer mat. De som styr farmen är grisarna Snöboll och Napoleon. Den goda tiden slutar när Snöboll blir bortjagad av hundar på befallning av Napoleon. Napoleon tar över gården och anklagar Snöboll för att ha stått på bondens sida. Gården utvecklas till en hemsk diktatur och alla de orättvisor som funnits under bondens regim kommer tillbaka. Boken är en allegori över utvecklingen i Sovjetunionen och figurerna kan jämföras med de styrande i Sovjet: Napoleon föreställer Stalin och Snöboll Trotskij som blev bortjagad från Sovjetunionen och sedan dödades. Undantaget är dock att det var Lenin och inte Stalin som tillsammans med Trotskij ansvarade för ryska revolutionen. Inga av djuren kommer ihåg hur det var innan de jagade iväg bonden men de utgår från att det är bättre nu när bonden är bortdriven. De inser långsamt att något är fel och att Napoleon förvandlas från gris till människa; från fyrbent utan kläder till tvåbent med kläder. Orwell skrev i inledningen till originalupplagan att boken i första hand handlar om Sovjetunionen men att förhållandena inte var mycket annorlunda i England.Samhället Oceanien som huvudpersonen lever i är en totalitär stat i ständiga krig och i svår fattigdom. Fyra myndigheter som kallas Minisann (sanningsministeriet), Minifred (fredsministeriet), Minilek (kärleksministeriet) och Miniflöd (överflödsministeriet) styr allting. Minisann har hand om propagandan och lögner. Minifred har hand om krigen som ständigt rasar. Minilek har hand om "lag och ordning" genom tortyr och tankepolisen. Miniflöd har hand om ekonomin, eller rättare sagt fattigdomen, som råder i Oceanien. Huvudpersonen, Winston Smith, jobbar på Minisann. Ministeriernas namn är exempel på nyspråk, ett språk särskilt framtaget för att minska individens förmåga att tänka fritt och kritiskt. Språket beskrivs ingående i ett appendix till romanen och där beskrivs att syftet med det är att medborgarna inte ska kunna tänka kritiskt eftersom det inte är möjligt i språket. Invånarna i Oceanien övervakas minutiöst och tvingas ständigt lyssna på propaganda, bland annat genom en apparat i varje hem kallad teleskärm. Denna teleskärm har uppenbara likheter med en TV med skillnaden att den även övervakar samtidigt, samt att den ständigt är påslagen.

  • - Voyage au bout de la nuit - Mort a credit
    af Louis-Ferdinand Céline
    468,95 kr.

  • - Viaje al fin de la noche & Muerte a credito
    af Louis-Ferdinand Céline
    468,95 kr.

    La cosa empezó así. Yo nunca había dicho nada. Nada. Fue Arthur Gánate quien me hizo hablar. Arthur, un compañero, estudiante de medicina como yo. Resulta que nos encontramos en la Place Clichy. Después de comer. Quería hablarme. Lo escuché. «¡No nos quedemos fuera! -me dijo-. ¡Vamos adentro!» Y fui y entré con él. «¡Esta terraza está como para freír huevos! ¡Ven por aquí!», comenzó. Entonces advertimos también que no había nadie en las calles, por el calor; ni un coche, nada. Cuando hace mucho frío, tampoco; no ves a nadie en las calles; pero, si fue él mismo, ahora que recuerdo, quien me dijo, hablando de eso: «La gente de París parece estar siempre ocupada, pero, en realidad, se pasean de la mañana a la noche; la prueba es que, cuando no hace bueno para pasear, demasiado frío o demasiado calor, desaparecen. Están todos dentro, tomando cafés con leche o cañas de cerveza. ¡Ya ves! ¡El siglo de la velocidad!, dicen. Pero, ¿dónde? ¡Todo cambia, que es una barbaridad!, según cuentan. ¿Cómo así? Nada ha cambiado, la verdad. Siguen admirándose y se acabó. Y tampoco eso es nuevo.¡Algunas palabras, no muchas, han cambiado! Dos o tres aquí y allá, insignificantes...» Conque, muy orgullosos de haber señalado verdades tan oportunas, nos quedamos allí sentados, mirando, arrobados, a las damas del café.Después salió a relucir en la conversación el presidente Poincaré, que, justo aquella mañana, iba a inaugurar una exposición canina, y, después, burla burlando, salió también Le Temps, donde lo habíamos leído. «¡Hombre, Le Temps ¡Ése es un señor periódico! -dijo Arthur Gánate para pincharme-. ¡No tiene igual para defender a la raza francesa!»

  • - La Corde du pendu
    af Pierre Alexis Ponson Du Terrail
    320,95 kr.

    L'écroulement du souterrain durait toujours. La voûte de la galerie se détachait par fragments de blocs énormes. Le sol continuait à mugir et à trembler. On eût dit un de ces tremblements de terre qui ébranlent les cités du nouveau monde. Vanda était tombée à genoux et priait. Pauline, suspendue au cou de Polyte, lui disait : - Au moins, nous mourrons ensemble ! Milon hurlait de fureur et brandissait ses poings énormes en répétant : - Ah ! les gredins de fenians ! les propres à rien ! les canailles ! Marmouset, lui, regardait le maître. Le maître était calme, debout, le front haut. Il semblait attendre la fin de ce cataclysme avec la tranquillité d'un homme qui se sait au-dessus de la mort. Enfin, l'ébranlement s'apaisa. Le bruit cessa tout à coup et les blocs de roche cessèrent de tomber. - En avant ! dit alors Rocambole. Vanda se redressa, l'œil en feu. - Ah ! dit-elle, nous sommes sauvés ! - Pas encore, répondit-il. Mais marchons toujours. Le souterrain était obstrué de blocs de roche énormes. Cependant, Rocambole, armé d'une pioche, se fraya le premier un passage au milieu de ces décombres. Ses compagnons, rassurés, le suivaient. Ils firent ainsi une centaine de pas. Tout à coup, Rocambole s'arrêta.

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