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Ce volume est le second d'un programme de recherche soutenu par la MSH-Lorraine et intitule IDREA (Internationalisation des droites radicales Europe/Ameriques). Il prolonge un premier ouvrage publie en 2012 dans la collection Convergences et intitule Doctrinaires, passeurs et vulgarisateurs des droites radicales (Europe/Ameriques).
Ce volume regroupe 24 études en français et en allemand qui traitent de la naissance et du développement du théâtre national allemand au cours du XVIII siècle. Publiées à l¿origine dans des revues ou des ouvrages collectifs, elles deviennent aujourd¿hui pour la première fois aisément accessibles au lecteur sous une forme révisée. La première partie est centrée sur des questions d¿histoire théâtrale. Elle présente d¿abord le sens et l¿enjeu de la réforme de Gottsched, puis traite de la recherche d¿un nouveau public, de la création de la critique théâtrale, de la relation entre Eglise et théâtre, comédiens et spectateurs. La seconde examine plus particulièrement la relation entre l¿aire culturelle française et allemande dans le domaine de la théorie dramatique et de l¿art de l¿acteur ainsi que l¿effet de la guerre de Sept Ans sur la production dramatique. La troisième partie analyse un certain nombre d¿oeuvres représentatives de la période qui va de Lessing à Schiller et à Goethe qui ont jeté les bases du premier répertoire littérairement exigeant du théâtre professionnel de langue allemande nouvellement créé. Vorliegender Band enthält 24 Untersuchungen in französischer und deutscher Sprache, die von der Entstehung und der Entwicklung des deutschen Nationaltheaters im 18. Jahrhundert handeln. Sie wurden ursprünglich in verschiedenen Zeitschriften oder Sammelbänden publiziert und sind heute zum ersten Mal dem Leser in überarbeiteter Form zugänglich. Der erste Teil ist theatergeschichtlich orientiert. Er erhellt zunächst Sinn und Anliegen von Gottscheds Theaterreform. Behandelt werden auch die Suche nach einem neuen Publikum, das Entstehen der Theaterkritik, das Verhältnis zwischen Kirche und Theater, sowie zwischen Schauspielern und Zuschauern. Der zweite Teil behandelt insbesondere die Beziehungen zwischen dem französischen und dem deutschen Kulturraum auf dem Gebiet der Dramentheorie und der Schauspielkunst und untersucht die Wirkung des Siebenjährigen Kriegs auf die Dramenproduktion. Im dritten Teil werden repräsentative dramatische Werke aus der Zeit von Lessing bis zu Schiller und Goethe interpretiert, die die Grundlage für das erste literarisch anspruchsvolle Repertoire des neugegründeten deutschsprachigen Berufstheaters schufen.
Depuis la fin du XVIII siècle, la France et l¿Allemagne se sont retrouvées face à face, opposées l¿une à l¿autre selon un schéma qui s¿est constamment nourri de symboles et de récits de nature antagoniste. Dans la mesure où les mythes décrivent « ce qui n¿a jamais existé et ce qui se perpétue », ils constituent un matériau servant à forger sa propre identité en se démarquant de celle du voisin. Par la suite, les relations franco-allemandes furent toujours et encore marquées par des conflits et des guerres, de telle sorte que l¿image de l¿autre comme « ennemi héréditaire » s¿est solidement ancrée dans la perception mutuelle, de part et d¿autre du Rhin, jusqüau milieu du XX siècle. Mais si les mythes politiques, en tant qüarmes mentales, peuvent être des forces motrices des conflits, ils peuvent aussi contribuer ¿ à l¿exemple des relations franco-allemandes après 1945 ¿ à transformer les anciens « ennemis » en « amis » héréditaires. Cet ouvrage analyse les perceptions, la construction des stéréotypes, les mises en scène politiques, mais aussi les tabous et parfois les retours du refoulé. Seit dem Ende des 18. Jahrhunderts standen sich Deutschland und Frankreich feindlich gegenüber. Ihr Antagonismus wurde von einem Schema bestimmt, das sich beständig durch gegensätzliche Symbole und Narrative nährte. Indem Mythen beschreiben, «was niemals existiert hat und was weiter fortlebt», bilden sie ein identitätsstiftendes Material, mit dem sich beide vom Nachbarn abgrenzten. In der Folge blieben die deutsch-französischen Beziehungen von Konflikten und Kriegen bestimmt, so dass das Bild vom «Erbfeind» bis zur Mitte des 20. Jahrhunderts tief in der wechselseitigen Perzeption auf beiden Seiten des Rheins verankert blieb. Aber wenn politische Mythen als mentale Waffen Katalysatoren für Konflikte sein können, so können sie auch dazu beitragen ¿ wie die deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 zeigen ¿, aus ehemaligen Feinden «Erbfreunde» werden zu lassen. Dieser Band untersucht Perzeptionen, Konstruktionen von Stereotypen, politischen Inszenierungen, aber auch Tabus und bisweilen die Rückkehr von bereits überwunden geglaubten Repräsentationen.
Quelle fut la perception et l¿interprétation du national-socialisme comme idéologie et comme pratique du pouvoir dans l¿Europe francophone et germanophone entre le début des années 1920 et la ¿n des années 1940? Telle est la question au centre de la série de six volumes inaugurée en 2017 et qui propose une typologie des regards et des savoirs relatifs au national- socialisme et des interprétations suscitées par celui-ci à travers l¿analyse systématique de monographies, de journaux et de revues représentatifs de l¿opinion et des milieux intellectuels des pays intéressés. Le présent volume, second de la série, est centré sur le milieu politique formé par les libéraux, les modérés et les européistes. Il propose des études relatives à des interprétations du national-socialisme ainsi que d¿autres centrées sur la vision de ce mouvement politique diffusée par une série de périodiques représentatifs.Wie werden Ideologie, Etablierung und Herrschaft des Nationalsozia- lismus in den deutsch- und französischsprachigen Räumen Europas vom Beginn der 1920er bis zum Ende der 1940er Jahre wahrgenommen, bewer- tet und erklärt? In sechs systematisch angelegten Bänden, der erste erschien 2017, werden diese Fragen anhand einer exemplarischen Auswahl von Büchern, Zeitungen und Zeitschriften ebenso untersucht wie die unterschiedlichen Deutungen des Nationalsozialismus in seiner Epoche und den unmittelbaren Jahren nach seinem Ende. Im Zentrum des zweiten Band stehen Liberale, modérés und Proeuropäer. Die Beiträge sind den verschiedenen Interpretationen des Nationalsozialismus in diesem poli- tischen Spektrum gewidmet, insbesondere auch aus der Perspektive repräsentativer Zeitschriften dieses Milieus/dieser Milieus.
Les historiens furent parmi les premiers à le souligner : à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, l'influence du nationalisme - ou des nationalismes - ne repose pas seulement, voire pas prioritairement, sur la force de ses idées. Cette influence paraît s'appuyer sur « un sens de la formule, de la métaphore, de l'évocation » davantage que sur la « théorie » (Michel Winock à propos du nationalisme barrésien), ou, pour reprendre une dichotomie qui a durablement structuré le champ intellectuel depuis le milieu du XIXe siècle, dans la diffusion des doctrines nationalistes, l'efficacité du style l'aurait souvent emporté sur celle des idées - en littérature a fortiori.Ce sont ces enjeux idéologiques du style littéraire, mais aussi ceux des imaginaires linguistiques et stylistiques afférents, que les contributions ici rassemblées se proposent d'expliciter, à partir d'un corpus littéraire narratif, essayistique, voire poétique, composé tout à la fois des oeuvres des chantres du nationalisme (Maurice Barrès, Charles Maurras), de romans qui reflètent des idées et des valeurs proches du nationalisme (tels ceux écrits par Henry Bordeaux, René Bazin ou Ernest Psichari), d'essais ou de pamphlets de Paul Déroulède et Édouard Drumont, ou encore d'articles critiques et de poèmes d'orientation nationaliste. Ce volume, qui rassemble les communications prononcées lors du colloque organisé les 28 et 29 juin 2018 à l'Université du Luxembourg, propose ainsi de réfléchir aux liens entre langue, style et idéologies nationalistes en littérature au tournant des XIXe-XXe siècles.
La presente etude a pour objet essentiel les polemiques et accusations a caractere politique, dont Louis-Ferdinand Celine a fait et continue de faire l'objet. D'ou l'interrogation sur les causes de la fuite en Allemagne de l'ecrivain ainsi que sur sa relation avec les Allemands a l'epoque de la Seconde Guerre mondiale. C'est pourquoi, dans un premier temps l'accent est mis sur le contexte de l'epoque, afin de mieux percevoir la nature de la position de Celine a travers ses ecrits et pamphlets d'un antisemitisme virulent. Le livre evoque ensuite de facon detaillee les differentes etapes de l'exil de Celine, d'abord dans l'Allemagne embrasee de la fin de la guerre, ou il choisit de se refugier le 17 juin 1944, puis au Danemark (1945-1951), d'ou il devra repondre aux accusations de trahison formulees contre lui par la justice francaise, avant son retour en France et une rehabilitation tardive. Les ecrits qui forment le corpus de l'etude portent l'empreinte profonde de l'experience amere et cruelle de l'exil. Malgre un cheminement tortueux, qui lui confere une aura d'ecrivain maudit Celine demeure, aujourd'hui, l'un des genies de la litterature francaise du XXeme siecle.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe libérée est traversée par une même soif de justice à l'égard des anciens ennemis et de leurs collaborateurs. Ce livre interroge ce « moment 1945 » comme une expérience, sinon totalement commune, du moins largement partagée par delà la coupure Est-Ouest du continent qui s'installe rapidement. Dans une perspective d'histoire comparée, son objectif premier est de faire dialoguer des historiographies nationales des « épurations » déjà riches mais qui s'ignorent le plus souvent. Au-delà, le pari de cet ouvrage collectif réside dans sa capacité à proposer de manière originale les bases d'une histoire connectée et transnationale des épurations européennes. Pour ce faire, les auteurs portent une attention particulière aux phénomènes de circulation et de transferts en matière de normes, de pratiques, voire d'acteurs des épurations, puis des « dés-épurations ». De même, ils accordent une place privilégiée aux populations « déplacées » dans ce contexte, en considérant les expulsés, exilés et réfugiés comme un autre phénomène marquant de l'histoire chaotique de l'Europe post-1945 qu'il convient de relier à l'histoire des épurations.
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