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Dans ce recueil de poèmes puissants et engagés, Alphonse Beauregard explore la thématique complexe et intemporelle des forces qui régissent le monde et les êtres. Il puise dans sa propre expérience de la vie, dans ses passions et ses colères, pour donner corps à une poésie sensible et incisive. Une lecture qui vous marquera durablement, et qui invite à méditer sur les valeurs qui nous animent.This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it.This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
Ô Vie ! aurais-je pu tendre un c¿ur plus aride Vers l¿amour dont tu fais l¿étoile qui nous guide, Vers l¿amour nécessaire aux résurrections ? Derrière moi, pourtant, s¿efface ma jeunesse Et je demande encore à connaître une ivresse Aux insondables tourbillons.¿ Fallait-il assoupir ton âme dans l¿orgie, Au lieu de libérer l¿invisible énergie Que l¿homme porte en soi pour gravir les hauteurs ? Tu faisais de l¿amour une farce insolente, Je ne t¿en accordai que la part suffisante À mettre un flambeau dans ton c¿ur.¿ Ô Vie ! en moi brûlait l¿ambition féconde, Je me sentais promis à gouverner le monde Et tu ne m¿as donné que moi-même à régir. J¿ai tenté vainement de violer la gloire, Et mon travail, offert d¿un geste péremptoire, Parvient à peine à me nourrir.
Aux pieds de trois coteaux habillés de sapins Gît un lac profond, clair et sage, Où maintes fois je suis descendu, le matin, Aspirer la paix qu'il dégage. Rond et luxuriant, à son centre, un îlot Ressemble au chaton d'une bague; Les arbres alentour, penchés au bord de l'eau, Y dessinent des formes vagues. Libre de quais encore, à nul chemin ouvert, Inutile et pur diadème, Il est, dans l'âpreté de ce pays désert, Une oeuvre d'art pour l'art lui-même.
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