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Dans cet essai, Anténor Firmin examine la relation entre les États-Unis et la République d'Haïti à l'époque de la présidence de Theodore Roosevelt. Firmin, ancien sous-inspecteur des écoles et commissaire de la République d'Haïti à Caracas, aborde la question des relations internationales entre les deux nations.L'auteur analyse les politiques et les actions de Theodore Roosevelt à l'égard d'Haïti, mettant en lumière les implications politiques et économiques de l'intervention américaine dans les affaires haïtiennes. Il examine de près les motivations et les objectifs de l'administration Roosevelt, cherchant à comprendre les dynamiques complexes qui ont influencé les relations bilatérales.Firmin souligne probablement les conséquences de l'intervention américaine sur la souveraineté et l'autonomie de la République d'Haïti. Il peut également aborder les aspects historiques et culturels qui ont façonné la compréhension mutuelle entre les deux nations.L'auteur pourrait également discuter des répercussions de ces événements sur la perception d'Haïti dans le contexte international et analyser les implications à long terme de cette intervention sur les relations entre les États-Unis et Haïti.
Le titre donné à ce volume est peut-être de nature à causer bien des surprises et des déceptions.Le nom de Saint-Thomas évoque invinciblement, pour l'Haïtien, la vie de l'exil, avec ses angoisses, ses tentations et ses suggestions souvent agressives, stimulées, à la fois, par la nostalgie patriotique et le brûlant désir de changer un ordre de choses qu'on juge mauvais. En le voyant, on croirait doncqu'il s'agit, dans les lettres qu'on va lire, des combinaisons plus ou moins compliquées, des plans d'attaque, des projets politiques qui se forgeaient dans l'île danoise, durant le temps que j'y restai, entouré de nombreux concitoyens obligés de fuir la terre haïtienne, d'abandonner leurs foyers pour échapper aux outrages, au martyre de nos prisons et même à l'assassinat prétendument juridique. Mais il n'en est rien. Ces lettres que je présente à l'appréciation et à la médi- tation du lecteur, avec des introductions qui en étendent et en complètent le sens, portent la mention du lieu où elles ont été écrites. Voilà tout.
" En annonçant, en septembre dernier, la prochaine apparition de Monsieur Roosevelt, président des États-Unis, et la République d'Haïti, je n'avais à l'idée que la composition d'un opuscule où ne se trouveraient exposées que d'une façon écourtée mes pensées et mes convictions sur la question américaine, telle qu'elle s'est posée pour Haïti, depuis qu'on s'est plu à voir dans l'avènement du nouvel hôte de la Maison Blanche une menace pour notre autonomie nationale. En une vingtaine de pages, tout cela pourrait être dit assez clairement pour me faire comprendre. Certainement. Mais il faudrait alors attendre du lecteur qu'il se rapporte, de confiance, à une conclusion dont il ignorerait les prémisses. Ce serait dogmatiser en une affaire où les intérêts de chaque Haïtien sont à ce point engagés que c'est un droit et un devoir pour tous d'avoir une vue complète de la matière, afin de pouvoir contrôler avec une pleine intelligence l'opinion qu'on essaie de lui suggérer. Aussi est-ce en face de cette réflexion que je me suis mis à tourner et retourner ma conception, à tourner et retourner des pages, et surtout à stimuler ma mémoire, en l'absence d'une bonne bibliothèque qu'il ne faut pas chercher à Saint Thomas. De là est sorti ce volume..."
"... Je suis noir. D'autre part, j'ai toujours considéré le culte de la science comme le seul vrai, le seul digne de la constante attention et de l'infini dévouement de tout homme qui ne se laisse guider que par la libre raison. Comment pourrais-je concilier les conclusions que l'on semble tirer de cette même science contre les aptitudes des Noirs avec cette vénération passionnée et profonde qui est pour moi un besoin impérieux de l'esprit ? Pourrais-je m'abstraire du rang de mes congénères et me considérer comme une exception parmi d'autres exceptions ? Certes, j'ai trop de logique dans mes conceptions pour m'arrêter à cette distinction aussi orgueilleuse que spécieuse et folle. Il n'y a aucune différence fondamentale entre le noir d'Afrique et celui d'Haïti. Je ne saurais jamais comprendre que, lorsqu'on parle de l'infériorité de la race noire, l'allusion ait plus de portée contre le premier que contre le second. Je voudrais même me complaire dans une telle pensée mensongère et inepte, que la réalité, jamais menteuse, viendrait me faire sentir, à chaque instant, que le mépris systématique professé contre l'Africain m'enveloppe tout entier. Si le noir antillien fait preuve d'une intelligence supérieure; s'il montre des aptitudes inconnues à ses ancêtres, ce n'est, pas moins à ceux-ci qu'il doit le premier germe mental que la sélection a fortifié et augmenté en lui..."
This book of Firmin is an answer at An Essay on the Inequality of the Human Races written by Gobineau and published a couple of decades earlier. He wants to dismantle the race hierarchy system justified by physical characteristics. The Haitian politician pledges that his island has a prominent role in this fight.
An important contribution to contemporary scholarship in anthropology, pan-African studies, and colonial and postcolonial studies
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