Gør som tusindvis af andre bogelskere
Tilmeld dig nyhedsbrevet og få gode tilbud og inspiration til din næste læsning.
Ved tilmelding accepterer du vores persondatapolitik.Du kan altid afmelde dig igen.
" Ce livre manquait, et rien n¿y manque. Il épuise momentanément un grand sujet, le plus grand peut-être qui s¿offre à la critique musicale et la défie. C¿est en musicien d¿abord, et en musicien consommé, que l¿écrivain anglais écrit de musique. Il parle véritablement des symphonies de Beethoven et non point à propos des symphonies ou à côté. Rien de ce qui les constitue ne lui est étranger ; rien ne lui est indifférent de ce qui les touche. Les étudiant l¿une après l¿autre et dans l¿ordre chronologique, il en considère d¿abord l¿organisme et comme l¿être spécifique : les thèmes, les rythmes, les timbres. Entre ces éléments premiers il observe ensuite quels rapports s¿établissent ; quelles réactions, quels développements s¿ensuivent, en quel sens, dans quel ordre et vers quelle fin. Puis, du fond et de la substance même il passe aux accessoires et aux alentours. Il recherche les antécédents, parfois aussi les conséquences. Curieux des origines, il ne l¿est pas moins des analogies. Constamment il rapproche et il compare. Commentateur de formes illustres, il aime à s¿en faire l¿historien, et leur fortune autant que leur beauté l¿intéresse. Il n¿omet ni une ébauche, ni une copie, ni même une variante, et jusque dans l¿essai, l¿effort, dans les corrections et les retouches, il épie les secrets du génie et ceux du travail, qui parfois se confondent. Dates de composition et d¿exécution, questions de temps et de lieu, mode et format de publication, dédicaces et prix de vente, hasards et caprices, erreurs et retours de l¿opinion, tout est consigné, contrôlé dans ce complet répertoire ; pas un détail n¿y fait défaut et tous les documents y font preuve. En un mot, l¿érudit qüest M. Grove n¿ignore des symphonies de Beethoven rien de ce qüon peut en savoir."
" Comment n¿a-t-on joué que deux fois en France, et dans de médiocres conditions, cette ¿uvre admirable et déjà trentenaire ? Pourquoi surtout ne l¿avoir pas exécutée l¿année dernière, à la mémoire de L¿illustre musicien qui venait de mourir ? Sinon dans une église, où peut-être n¿eût pas été admis un Requiem allemand, du moins dans cette salle, dans ce temple de beauté maintenant fermé : au Conservatoire. Là furent jouées pour la première fois les symphonies de ce Beethoven que Brahms aimait tant et que parfois il rappelle. J¿aurais souhaité que cet hommage, en ce lieu, fût rendu au grand disciple du plus grand des maîtres.De l¿aveu général, le Requiem allemand est l¿¿uvre maîtresse de Brahms. A trente années de distance, cette musique apparaît très pure, très pieuse, à la fois puissante et douce. Volontairement isolée, contemporaine et indépendante de la réforme wagnérienne, on dirait qüelle l¿ignore ou la dédaigne. Elle ne proteste pas ; elle atteste seulement qüen dehors d¿un mouvement en apparence irrésistible, au-dessus d¿un flot qui menaçait de tout engloutir, quelque chose de grand a pu naître, et demeure. Le Requiem allemand, c¿est un sommet très haut, très fier, et non submergé."
" Le 4 août dernier, quand le Conclave, par un vote qüon n¿attendait pas, donna pour successeur au Pape Léon XIII le cardinal Sarto, les musiciens ne furent pas les derniers à se réjouir. Une cause qui leur est chère deux fois, étant deux fois sacrée, avait trouvé naguère dans le patriarche de Venise un de ses plus fervens et de ses plus heureux défenseurs. On aimait à penser que le Pontife universel s¿en déclarerait bientôt le juge unique et souverain. C¿est aujourd¿hui chose faite. En cette importante matière, le nouveau Pape a confirmé, bien plus, étendu ses promesses anciennes et rempli toutes les espérances. « In peritiâ suâ requirentes modos musicos. » Recherchant lui aussi dans sa sagesse les modes de la musique. Pie X a déjà mérité l¿hommage que rendait l¿Ecclésiaste aux chefs du peuple de Dieu."
" Peu de musiciens, artistes et savans à la fois, ont fait pour l¿honneur de la musique autant que l¿illustre directeur du Conservatoire de Bruxelles. Par ses études et ses découvertes, grâce à l¿ampleur et à la sûreté d¿une érudition que le bonheur de l¿intuition a mainte fois servie, M. Gevaert a renouvelé, sinon créé, l¿histoire de la musique dans l¿antiquité. Nous devons à un tel maître de ne pas ignorer ce que la musique des Grecs était en soi, et de savoir, mieux encore, ce qüelle était dans la pensée des grands esprits de la Grèce. Aristote fut au nombre et peut-être le premier de ceux-là. Quelle idée et quel sentiment eut de la musique le philosophe de Stagyre, c¿est ce que nous voudrions chercher aujourd¿hui. Remercions, en commençant, l¿écrivain qui sera notre guide. M. Gevaert a doublement servi la gloire de notre art : il en a reporté plus loin l¿origine ; il en a pour ainsi dire, et ce second hommage est encore plus précieux, élevé plus haut l¿éminente dignité."
This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it. This work was reproduced from the original artifact, and remains as true to the original work as possible. Therefore, you will see the original copyright references, library stamps (as most of these works have been housed in our most important libraries around the world), and other notations in the work.This work is in the public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.As a reproduction of a historical artifact, this work may contain missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
Psychologie Musicale Et Un Siecle De Musique Francaise (1893) par Bellaigue, Camille est un livre qui explore la psychologie de la musique et l'histoire de la musique fran¿¿¿¿¿aise au cours du XIXe si¿¿¿¿¿cle. L'auteur examine les diff¿¿¿¿¿rentes ¿¿¿¿¿coles de pens¿¿¿¿¿e en psychologie musicale et leur application ¿¿¿¿¿¿ la musique fran¿¿¿¿¿aise de l'¿¿¿¿¿poque, en se concentrant sur les compositeurs les plus influents tels que Berlioz, Bizet et Debussy. Le livre examine ¿¿¿¿¿galement les tendances musicales de l'¿¿¿¿¿poque, telles que le romantisme et l'impressionnisme, ainsi que les influences de la musique folklorique et de la musique religieuse sur la musique fran¿¿¿¿¿aise. En fin de compte, ce livre offre une perspective unique sur la musique fran¿¿¿¿¿aise du XIXe si¿¿¿¿¿cle et son impact sur la psychologie musicale.This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the old original and may contain some imperfections such as library marks and notations. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions, that are true to their original work.
This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the original. Due to its age, it may contain imperfections such as marks, notations, marginalia and flawed pages. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions that are true to the original work.
Tilmeld dig nyhedsbrevet og få gode tilbud og inspiration til din næste læsning.
Ved tilmelding accepterer du vores persondatapolitik.