Bøger af Charles Nodier

This is an EXACT reproduction of a book published before 1923. This IS NOT an OCR'd book with strange characters, introduced typographical errors, and jumbled words. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

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" Il y avait une fois un pauvre homme et une pauvre femme qui étaient bien vieux, et qui n'avaient jamais eu d'enfants: c'était un grand chagrin pour eux, parce qu'ils prévoyaient que dans quelques années ils ne pourraient plus cultiver leurs fèves et les aller vendre au marché. Un jour qu'ils sarclaient leur champ de fèves (c'était tout ce qu'ils possédaient avec une petite chaumière; je voudrais bien en avoir autant); un jour, dis-je, qu'ils sarclaient pour ôter les mauvaises herbes, la vieille découvrit dans un coin, sous les touffes les plus drues, un petit paquet fort bien troussé, qui contenait un superbe garçon de huit à dix mois, comme il paraissait à son air, mais qui avait bien deux ans pour la raison, car il était déjà sevré..."

This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

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"... Il s'appelait BONAVENTURE DESPERIERS, et Bonaventure Desperiers n'est, sous aucun rapport, inférieur aux deux autres. La prééminence est une question de goût ou de sentiment que je ne m'aviserai pas de décider, mais quel que soit celui des trois auquel on en décerne l'honneur, on ne se trompera pas de beaucoup. Je me rangerai volontiers du côté de ceux qui regarderont Bonaventure Desperiers comme le talent le plus naïf, le plus original et le plus piquant de son époque; mais cette opinion a besoin d'être appuyée sur des faits, et, dans ce qui me reste à dire de cet ingénieux écrivain, presque tous les faits sont nouveaux. C'est le seul genre d'intérêt que puisse offrir cette notice aux lecteurs qui ne s'occupent pas spécialement de notre histoire littéraire..."

" De tous les romans de M. Charles Nodier, celui de Thérèse Aubert est un de ceux auxquels on donne généralement la préférence, et cette préférence est justement méritée. Que de douceur et de charme dans cette histoire si simple et si touchante ! que de passion aussi ! Y a-t-il rien de suave et de gracieux comme la scène du départ au sommet de la colline, au bout du sentier de la croix ? Y a-t-il rien de chaste et de ravissant comme ces baisers craintifs posés et recueillis sur des feuilles de roses ? et ce baiser d'adieu, si timide encore, que les lèvres des amants n'osent se donner qu'à travers le dernier débris de l'églantine ? Ailleurs, au dénoûment du drame, quelle autre situation déchirante et passionnée ! lorsque Adolphe retrouve sa pauvre Thérèse aveugle et défigurée par la maladie, et la presse avec amour toute mourante entre ses bras, comment le dégoût ne l'emporte-t-il point sur l'intérêt, et ne nous contraint-il pas à fermer le livre ? Oh ! c'est qu'au milieu de son agonie cette jeune femme est plus belle encore; c'est qu'il semble que son âme se montre à nous plus pure et plus céleste au travers des plaies et sous la flétrissure de son corps; c'est que, comme son amant, nous voudrions retenir aussi dans nos bras cet ange qui ouvre les ailes et va s'envoler." Eusèbe Girault.

"Jean Sbogar" de Charles Nodier est un roman d'aventures et de mystères qui plonge les lecteurs dans un univers de pirates, de trésors cachés et de conspirations. L'histoire suit le personnage éponyme, Jean Sbogar, un pirate intrépide et mystérieux qui est à la fois redouté et admiré.Le roman se déroule dans un contexte maritime et exotique, où les personnages se lancent dans des quêtes audacieuses à la recherche de richesses inestimables. L'intrigue est tissée de rebondissements, de duels et d'alliances changeantes, créant une atmosphère palpitante et captivante.Charles Nodier explore les thèmes de l'aventure, de la loyauté et de la quête du pouvoir, tout en peignant des portraits vivants de personnages colorés qui évoluent dans des décors exotiques. "Jean Sbogar" offre une plongée immersive dans le monde des pirates et des mystères maritimes.

Plongez dans un univers envoûtant et mystérieux avec "Infernal" par Charles Nodier. Découvrez ce recueil captivant qui explore les thèmes de l'occulte, du surnaturel et de l'imaginaire, tout en vous invitant à une expérience littéraire unique.Dans ce recueil envoûtant, l'auteur vous transporte dans des récits sombres et énigmatiques, où le surnaturel et l'inexplicable se mêlent aux réalités terrestres. Explorez des histoires qui vous plongent dans des mondes où le mystère règne en maître, tout en vous faisant réfléchir sur la nature complexe de l'âme humaine. Avec une plume ensorcelante, Charles Nodier vous guide à travers des histoires qui défient les limites de la réalité."Infernal" par Charles Nodier vous convie à un voyage dans les méandres de l'imaginaire et de l'occulte. Plongez dans des récits qui éveillent l'angoisse et l'émerveillement, tout en vous faisant découvrir les recoins les plus secrets de l'esprit humain.

La imitación es el objeto del arte propiamente dicho; la invención es el sello del genio. Invención absoluta, tampoco, ciertamente, la hay. La invención más llena de atrevimiento y de originalidad, no es más que un conjunto de imitaciones escogidas. El hombre no compone nada de la nada; pero se eleva casi al nivel de la potencia creadora, cuando de una multitud de elementos dispersos forma una individualidad nueva y le dice: ¡Sé! El escultor copia una figura de hombre; es el mismo hombre con las proporciones armoniosas de sus miembros, la ondulante flexibilidad de sus miembros, la elasticidad animada de sus carnes casi vivas a la vista: el escultor no ha hecho más que una academia. Busca, compara, reúne, pone en relación en un orden posible, tan posible que parece verdadero, todas las partes de una organización perfecta, que respira la majestad soberana apenas humanizada por un resto de cólera y de desdén; entonces ya no es un escultor; ha hecho un Apolo, ha hecho un dios. En el tiempo de Homero, ningún guerrero fue identificado con su Aquiles, o con su Ajax, o con su Diomedes, ni ningún rey con su Nestor; y, sin embargo, ese rey y esos guerreros, que no han existido jamás, son seres vivientes.