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On July 17, 1794, a group of Carmelite sisters stand at the foot of the scaf-fold in the Place de la Révolution. Convicted of the capital crime of being fanatics-anti-revolutionary, anti-libertarian fanatics-they have been con-demned to death and now confront the final, fearful steps to martyrdom. Before this ultimate moment, their community has been sifted like wheat: the youngest among them, the aristocratic Blanche de la Force, afraid equally of life and of death, has run away. Now, in this final, fatal hour, the sisters pray that their faith not may fail, and that the anguish of fear might submit to the love that is as strong as death. "Fear is also God's daughter, redeemed on the night of Holy Friday.... She is man's intercessor." (Georges Bernanos)The Fearless Heart, an English translation by Michael Legat of Dialogues des Carmélites (originally published in 1950), was intended by Bernanos for film adaptation, the scenario of which had been prepared by the French Dom-inican priest Raymond Bruckberger. In its eventual movie form (1960), the complexity, beauty, and vitality of Bernanos's work is tangible; still more impressive, however, is the power of text in its own right to communicate just as powerfully those same characteristics.
"We must listen carefully to Bernanos to learn how love and indignation, obedience and a critical spirit, can interpenetrate fruitfully in a . . . heart."-Hans Urs von Balthasar"The stakes in Bernanos feel just as vital as in any war fiction. This is because, for Bernanos, the characters' souls are on the line."-Phil Klay, recipient of the National Book AwardGeorges Bernanos' first novel Under Satan's Sun grips the problem of evil like a firebrand and does not let go no matter the burn. This haunting novel follows the fortunes of a young, gauche, and fervent Catholic priest who is a misfit in the world and in his Church, creating scandal and disharmony wherever he turns. His insight into the inner lives of others and his perception of the workings of Satan in the everyday are gifts that come into play in the priest's fateful encounter with a young murderess, whose life and emotions he can see with a dreadful clarity, and whose destiny inexorably becomes entangled with his own.Georges Bernanos (1888-1948) was one of the twentieth century's most forceful and idiosyncratic writers and perhaps the most original Roman Catholic writer of his time. He wrote most of his major fiction in a period of barely twelve years, between 1926 and 1937, including his best-known work, The Diary of a Country Priest. ABOUT THE TRANSLATORJ. C. Whitehouse (R.I.P.) was Reader in Comparative Literature at the University of Bradford. He is the author of Vertical Man: The Human Being in the Catholic Novels of Graham Greene, Sigrid Undset, and Georges Bernanos and the translator of many books, including Bernanos's The Impostor.
Georges Bernanos (1888- 1948) est un écrivain français. Bernanos passe sa jeunesse en Artois et cette région du Nord constituera le décor de la plupart de ses romans. Il participe à la Première Guerre mondiale et est plusieurs fois blessé, puis il mène une vie matérielle difficile et instable en s'essayant à la littérature. Il obtient le succès avec ses romans Sous le soleil de Satan en 1926 et Journal d'un curé de campagne en 1936. Dans ses oeuvres, Georges Bernanos explore le combat spirituel du Bien et du Mal, en particulier à travers le personnage du prêtre catholique tendu vers le salut de l'âme de ses paroissiens perdus comme Mouchette.
Par un soir de mars pluvieux, au pays d'Artois, Mouchette (quatorze ans), fillette chétive et misérable d'un père ivrogne, quitte l'école et fait une fugue. Elle s'enfuit dans les bois, se perd et tombe, terrassée par la fatigue alors que la tempête fait rage. Arsène la recueille dans sa hutte de braconnier. Mais il est en pleine crise d'épilepsie. Il confie à Mouchette qu'il croit avoir tué Mathieu, le garde champêtre, et viole la jeune fille, incapable de se défendre... Quelques mots de l'auteur: «Dès les premières pages de ce récit le nom familier de Mouchette s'est imposé à moi si naturellement qu'il m'a été dès lors impossible de le changer. La Mouchette de la Nouvelle Histoire n'a de commun avec celle du Soleil de Satan que la même tragique solitude où je les ai vues toutes deux vivre et mourir.»
Olivier Mainville, nouvellement engagé comme factotum chez l'écrivain Ganse, adresse à sa tante, en province, des impressions peu indulgentes sur le caractère de son hôte et de sa secrétaire Simone Alfieri. Un dialogue entre Olivier et Philippe, neveu de Ganse, permet de poursuivre le portrait de ce cynique individu. Mais Philippe apparaît lui aussi comme un dandy désenchanté, aigri. Il restitue à Olivier une de ses lettres, que celuici a malencontreusement oublié d'adresser. Cependant, Olivier devient l'amant de Simone. Ganse a lu la lettre accablante pour lui écrite par son factotum et n'en semble pas particulièrement affecté... Publié après la mort de son auteur, se veut un roman policier, avec un suicide, puis un meurtre prémédité, et un assassin finalement découvert... Cependant, ce sont davantage l'analyse psychologique, la peinture d'un milieu déserté par la foi, la plongée dans les zones les plus noires de l'âme humaine, qui animent la narration.
Voici la suite de . M. de Clergerie, sa mère (qui joue la comédie de la folie) et sa fille, Chantal, ont provisoirement quitté Paris pour un séjour à Laigneville. Ils profitent de l'agréable été normand. Au cours d'une discussion avec son père, la jeune Chantal laisse percevoir sa nature mystique, sa pureté et sa simplicité, mais elle ne se sent pas prête pour prendre le voile. Son père souhaite pourtant qu'elle s'établisse: il est surtout soucieux de sa carrière de savant et du fauteuil qu'il brigue à l'Académie. Une scène avec sa grandmère qui a perdu la raison montre les aptitudes étranges et comme surnaturelles de Chantal de Clergerie: elle semble capable de communiquer avec les âmes...
Le nouveau curé d'Ambricourt, un jeune prêtre plein de zèle, s'installe dans sa paroisse. La fragilité de sa santé est largement compensée par son énergie morale et son ardent désir d'aider ses paroissiens à sortir de l'ennui qui les ronge. Mais, accaparé par les multiples soucis de sa vie quotidienne dont le manque d'argent n'est pas le moindre incapable d'accomplir son ministère avec une autorité suffisante, il accumule les maladresses... Dans cet ouvrage, grand prix du roman de l'Académie française, un des plus émouvants de Bernanos, la technique du journal fictif permet à l'auteur de décrire l'itinéraire spirituel du personnage central tel que celuici le perçoit, au niveau d'une humanité vécue dans l'angoisse, la souffrance, le doute. Ce texte dépasse largement la question du catholicisme et de la vie d'un curé. Le héros est avant tout un idéaliste, plein d'enthousiasme, qui va se heurter, à sa hiérarchie ce qui n'est guère étonnant mais aussi à ses ouailles, dont il trouble les habitudes, et qui trouvent dans la réalisation de menus profits ou l'accomplissement de leurs préoccupations bassement matérielles, une sordide jouissance. Et l'idéaliste finira mal...
Pernichon, chrétien médiocre, folliculaire ambitieux, s'entretient avec l'abbé Cénabre. Chanoine admiré, celuici est un être supérieur sur le plan de l'intelligence mais dévoré par l'orgueil et l'hypocrisie, il ne croit plus depuis longtemps. Dans un geste satanique, il appelle en pleine nuit l'humble abbé Chevance, ancien curé, destitué, de CosterelsurMeuse. Il prétend vouloir se confesser, en fait il souhaite se moquer de cet être fragile dont la pureté l'inquiète. À la suite de leur entrevue, il tente de se suicider, mais en vain: son revolver s'enraye... Ce roman composé de plusieurs fragments indépendants, sans intrigue véritablement construite, met principalement en scène deux personnages résolument opposés, Cénabre et Chevance, le noir et le blanc, ainsi que Chantal, la pure et mystique jeunne fille, qui prendra une grande importance dans le second opus de ce dyptique, . Il nous propose aussi une galerie de portraits traités par Bernanos avec une magistrale ironie. Un drame spirituel unique se joue: celui d'un prêtre et peutêtre aussi de toute une société qui a perdu ou qui n'a jamais connu la foi...
Fenouille, petit village du pays d'Artois. Steeny, un jeune adolescent maladif, vit avec sa mère, Michelle, et une gouvernante. Michelle a vu mourir son père, auquel elle était très attachée, alors qu'elle avait huit ans. Puis ce fut le tour de sa mère. Enfin son mari, Philippe, disparut en 1916, «englouti» par la guerre. Le fils s'appelle en fait Philippe, lui aussi: c'est sa mère qui lui a donné le surnom de Steeny, emprunté à un roman anglais. L'inquiétante Mme de Néréis, châtelaine locale, vient «enlever» Steeny avec sa voiture tirée par une non moins inquiétante et redoutable jument baie. Au château, il rencontre Anthelme de Néréis, personnage falot, aristocrate décrépit, et surtout M. Ouine. Professeur à la retraite, cet homme est cynique, étrange, sa réputation est douteuse mais il fascine Steeny. Un valet de ferme est envoyé auprès de Michelle pour l'avertir de l'absence de son fils. Le valet sera retrouvé mort...
Ce roman composite alterne récit biographique, lettres, digressions philosophiques et narration proprement dite, en un prologue et deux parties. Prologue. Germaine Malorthy, Mouchette, a seize ans. Elle révèle à ses parents qu'elle est enceinte. Son père va demander réparation au marquis de Cadignan, hobereau local, qu'il soupçonne d'avoir séduit sa fille. Mais il n'en obtient rien et retourne sa colère contre Mouchette. Celleci s'enfuit, va trouver Cadignan et se heurte aussi à son incompréhension. Désespérée, elle le tue... Première partie. Au cours de la nuit de Noël, l'abbé Donissan discute avec son supérieur, l'abbé MenouSegrais. Ce dernier, conscient de la valeur du jeune prêtre, refuse d'accéder à la demande de Donissan qui se sent moralement trop faible pour accomplir correctement sa tâche pastorale. Il le maintient dans ses fonctions et lui confie de surcroît une mission à Étaples. Sur la route, Donissan s'égare, et, rencontrant un étrange maquignon, se trouve face à face avec luimême ou le Diable. C'est alors que, errant dans la nuit du côté du château de Cadignan, Mouchette surgit devant lui... Ce premier véritable roman de Georges Bernanos annonce les principaux thèmes auxquels il restera fidèle par la suite: révolte contre le pharisaïsme bienpensant, expérience du Mal, détresse des humbles.
Under the Sun of Satan, Georges Bernanos's powerful debut novel, throws the reader headlong into the mystery of evil and the drama of salvation. Saturated with dramatic intensity and marked with Bernanos's inimitable fitful style, the novel follows young Fr. Donissan, a man of fervent faith but limited intelligence, striving to serve the Lord in his rural ministry. The priest's ability to plumb the depths of his flock's inner lives, along with his awareness of Satan on the prowl, grant him formidable opportunities of grace-with a girl fallen prey to prostitution, with a child on the cusp of death, and with his fellow priests struggling with doubt. Meditative, keenly insightful, at times alarming, Under the Sun of Satan displays the masterful scope of Bernanos's artistic vision, a vision which only grew in clarity with his later works.
"Il regagna misérablement son lit, tête basse, avec une sorte d'humilité vile qui marquait bien la profondeur de sa chute, son caractère irréparable, pareil moins à un menteur confondu qu'à un animal dressé qui aurait raté son tour. Bien qu'il s'abandonnât désormais, cet abandon ne lui apportait aucun soulagement certain : une issue semblait ouverte, au contraire, aux eaux dormantes et pourries de l'âme."Les Ténèbres est un diptyque composé de deux romans, L'imposture et La Joie (Prix Femina 1929), publiés respectivement en 1927 et 1928. On y retrouve l'histoire d'un abbé qui se rend compte que sa vie est une duperie, qu'il s'est menti à lui-même et n'a jamais véritablement cru en Dieu. Bernanos nous décrit à son sujet une plongée dans les abîmes du doute. Plus tard, il sera confronté à Chantal, une jeune fille dont la luminosité s'oppose à sa noirceur.À travers les deux volets de cette même histoire, Bernanos invite le lecteur à une réflexion sur la crise de la modernité, la perte de la foi qui en découle et le combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous entre le bien et le mal. C'est aussi une prodigieuse critique des institutions religieuses.
Georges Bernanos est un écrivain français. Il passe sa jeunesse à Fressin, en Artois, et cette région du Pas-de-Calais constituera le décor de la plupart de ses romans. Il suit des études de droit à l'Institut Catholique de Paris. Il participe à la Première Guerre mondiale et y est plusieurs fois blessé, puis mène une vie matérielle difficile et instable en s'essayant à la littérature. Il obtient le succès avec ses romans Sous le soleil de Satan, en 1926, et Journal d'un curé de campagne, en 1936. Dans ses œuvres, Georges Bernanos explore le combat spirituel du Bien et du Mal. Ces 100 citations visent à donner accès à son œuvre monumentale par une sélection de ses pensées les plus marquantes, dans un format accessible à tous. Une citation est plus qu'un extrait d'un propos, ce peut être un trait d'esprit, un résumé d'une pensée complexe, une maxime, une ouverture sur une réflexion plus profonde.
Madame Dargent agonise sur son lit de mort. Malgré la douleur, elle parvient à se remémorer des fragments de vie, et à remonter à chaque seconde dans ses souvenirs les plus lointains. Une chose est certaine : son mari, un célèbre romancier, ne l'a jamais aimée. Il ne l'a jamais vraiment regardée, trop occupé par ses maîtresses et son métier.Pourtant aujourd'hui il est penché sur le corps cadavérique de son épouse, bouleversé par sa mort imminente. La main dans celle de son mari, Madame Dargent s'apprête à lui avouer qu'elle sait tout...Au travers d'une scène aussi pure que choquante, Georges Bernanos a créé une nouvelle comparable à aucune autre. Il rappelle, dans un tourbillon d'émotion, qu'il n'est jamais trop tard. Georges Bernanos (1888-1948) est un écrivain français. Il passe la plus grande partie de sa jeunesse au Pas-de-Calais, lieu qui inspirera bon nombre de ses romans. Il poursuit des études à l'institut Catholique de Paris. C'est après avoir participé à la Première Guerre mondiale que Georges Bernanos publie selon ses mots un « livre né de la Guerre » : « Sous le soleil de Satan ». Face à des difficultés financières, il s'installe dans plusieurs pays étrangers (dont les Baléares, le Brésil en exil, la Tunisie...). Il publie en 1936 un autre de ses romans majeurs : « Journal d'un curé de campagne ». Comme les titres l'indiquent, ses œuvres représentent très souvent des personnages catholiques, confrontés au combat spirituel entre le bien et le mal.
Un jeune pretre idealiste est nomme cure a Ambricourt dans le Pas-de-Calais. Il y prodigue sa foi et tente coute que coute de guider ses paroissiens sur les voies du Seigneur. Mais les villageois sont refractaires et medisants. On se moque de lui et de son mode de vie d'ascete. On repand meme de fausses rumeurs a son sujet.Comme un prolongement a sa priere, il commence un journal ou il consigne son quotidien, ses rencontres, ses doutes et le mal qui le ronge. Ebranle, mais toujours ferme dans sa foi, son cancer sera l'ultime temoignage de la force de Dieu...Grand prix du roman de l'Academie francaise en 1936, Journal d'un cure de campagne est un chef-d'A uvre de la litterature francaise du XXe siecle. Bernanos y poursuit sa meditation sur le bien et le mal, et en fait ainsi un puissant roman spirituel.-
Voici un cri d'appel lancé contre la civilisation des machines, et une apologie de la liberté.Il y a un demi-siècle, Bernanos dénonçait déjà le capitalisme industriel et la recherche du profit, et affirmait que le progrès technique poussé à l'excès limite la liberté humaine.En visionnaire, il prédit la délocalisation, la révolte de la jeunesse contre une société matérialiste, et les mouvements de contestation de mai 1968 contre la société de consommation. Aujourd'hui encore, ce pamphlet reste d'une incroyable actualité. Il pousse à l'élaboration d'une société où il serait possible de mener une vie plus digne de l'être humain.Georges Bernanos (1888-1948) est un écrivain français. Il passe la plus grande partie de sa jeunesse au Pas-de-Calais, lieu qui inspirera bon nombre de ses romans. Il poursuit des études à l'institut Catholique de Paris. C'est après avoir participé à la Première Guerre mondiale que Georges Bernanos publie selon ses mots un « livre né de la Guerre » : « Sous le soleil de Satan ». Face à des difficultés financières, il s'installe dans plusieurs pays étrangers (dont les Baléares, le Brésil en exil, la Tunisie...). Il publie en 1936 un autre de ses romans majeurs : « Journal d'un curé de campagne ». Comme les titres l'indiquent, ses œuvres représentent très souvent des personnages catholiques, confrontés au combat spirituel entre le bien et le mal.
L'abbé Cénabre, grand spécialiste de la vie mystique et des âmes troublées, prend un jour conscience qu'il a perdu foi. Peut-être ne l'a-t-il même jamais possédée. Peut-être n'a-t-il fait qu'inventer sa propre dévotion...Traversé par un sentiment d'abandon, il éprouve le besoin irrésistible de comprendre sa religion. Lui qui n'a jamais approché la foi que par les livres, va désormais l'expérimenter sur le vivant : un jeu dangereux qui peut prendre des tournants quasi démoniaques.Bernanos exprime, dans ce chef d'œuvre de la littérature française au climat surnaturel, ce trouble qui remet en question les porteurs de la foi. Au cœur de ses intérêts repose l'âme humaine, parfois livrée à un combat entre Dieu et le diable.Georges Bernanos (1888-1948) est un écrivain français. Il passe la plus grande partie de sa jeunesse au Pas-de-Calais, lieu qui inspirera bon nombre de ses romans. Il poursuit des études à l'institut Catholique de Paris. C'est après avoir participé à la Première Guerre mondiale que Georges Bernanos publie selon ses mots un « livre né de la Guerre » : « Sous le soleil de Satan ». Face à des difficultés financières, il s'installe dans plusieurs pays étrangers (dont les Baléares, le Brésil en exil, la Tunisie...). Il publie en 1936 un autre de ses romans majeurs : « Journal d'un curé de campagne ». Comme les titres l'indiquent, ses œuvres représentent très souvent des personnages catholiques, confrontés au combat spirituel entre le bien et le mal.
La nuit est tombée. Transi de froid, un jeune prêtre arrive dans le presbytère d'un village reculé des Alpes. Il pose ses valises dans sa chambre et s'apprête à se reposer d'un long voyage, quand soudain, deux coups de feu retentissent. Le cœur battant et les mains tremblantes, il court réveiller la servante, Mademoiselle Céleste, pour fouiller les alentours.Une vieille dame est retrouvée morte dans son salon, et un vagabond agonise à demi-nu dans la montagne.On ne sait rien des victimes. Aucune piste ne pourra guider le juge d'instruction. Seul le jeune curé, doué de lumière et d'audace, saura lever le voile sur un crime inexplicable...Paru en 1935, Bernanos offre un roman policier digne des plus grands auteurs du genre. Manipulation, mensonge, homosexualité, travestisme et perversion, l'auteur y traite des thèmes poignants et en avance sur leur temps.Georges Bernanos (1888-1948) est un écrivain français. Il passe la plus grande partie de sa jeunesse au Pas-de-Calais, lieu qui inspirera bon nombre de ses romans. Il poursuit des études à l'institut Catholique de Paris. C'est après avoir participé à la Première Guerre mondiale que Georges Bernanos publie selon ses mots un « livre né de la Guerre » : « Sous le soleil de Satan ». Face à des difficultés financières, il s'installe dans plusieurs pays étrangers (dont les Baléares, le Brésil en exil, la Tunisie...). Il publie en 1936 un autre de ses romans majeurs : « Journal d'un curé de campagne ». Comme les titres l'indiquent, ses œuvres représentent très souvent des personnages catholiques, confrontés au combat spirituel entre le bien et le mal.
L'abbe Donissan est un homme de foi sur le chemin de la saintete. C'est pourtant a la recherche de Dieu qu'il se heurte a ses propres doutes, et remet en question ses croyances. Dans une sordide histoire de meurtre, il est confronte aux menaces de Satan. Mais, determine, le brave abbe lui menera une lutte sans merci.Porte par la suite au cinema, Sous le soleil de Satan est certainement le roman le plus troublant et le plus profond de Georges Bernanos.-
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