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"We are on the eve of 1900, when decadentism and anarchy join hands to bring the century to an end. Georges Randal, a young man from a good family, an orphan ruined by an indelicate uncle, when the time has come to take on a situation, decides to become a thief. For what? Like that. For nothing. To say no to society, to the bourgeoisie, to order, to the socialists who jiggle on the stage and to the moralists who flush the toilet with humanitarian tears. In short, Randal, like a good nihilist, says no to everything and to the thieves themselves: "I do a dirty job, it's true; but I have an excuse: I do it dirty. " Not quite. Because there is in our thief a bit of the Baudelairian dandy, a bit of Arsáene Lupine mixed with Jarry and Alphonse Allais. And an intact, almost virginal taste for revolt, a sensitive and good heart, "beating too well, said Breton, not to hit the walls of the cage in all directions""--
Ce roman raconte les souvenirs d'un officier, Jean Maubart, de son enfance à l'âge adulte. Ce dernier finit par obtenir l'épaulette, symbole du grade d'officier de l'armée, et découvre l'envers du décors de la Troisième République, de ses moeurs, de ses valeurs, de son hypocrisie. Tous les lâches et les traîtres de la dernière guerre ont été gradés, ceux qui se sont battus dégradés ou fusillés. Les promotions passent principalement par les appuis politiques. le service militaire obligatoire broie les citoyens qu'il est censé former...
Georges Darien transpose, dans ce roman résolument antimilitariste, une expérience qu'il a lui-même vécue dans un bataillon disciplinaire en Tunisie. Ce fut pour lui un enfer dont il est sorti la rage au coeur, avec la volonté de se venger de ses tortionnaires en racontant tout. Froissard, le personnage principal, est un révolté qui refuse les contraintes, les brimades, l'injustice. Ce livre fit un tel effet qu'il amena la Chambre des députés à réformer les bataillons disciplinaires. Puissance d'une littérature qui prend toujours aux tripes aujourd'hui.
Biribi etait le nom d un ensemble de bagnes militaires ou l on envoyait les soldats indisciplines. Ils y etaient soumis a un regime effroyable. Chatiments corporels, travail physique epuisant: beaucoup des condamnes en revenaient brises, quand ils en sortaient vivants. Georges Darien, qui avait devance l appel et effectuait son service militaire, y fut envoye en 1883, a l age de vingt-et-un ans. Il y passa trois annees, qu il decida de raconter dans ce qui deviendrait son premier roman. Biribi dut attendre deux ans avant de trouver un editeur: Darien etait anarchiste, et son texte constituait une telle charge contre l armee qu il risquait fort d entrainer des poursuites, dans une France ou l affaire Dreyfus allait eclater. Il parut enfin, en 1890, et reste, avec Le Voleur, l une des plus grandes reussites de Darien.
Ce livre est un livre vrai. Biribi a été vécu. Il n'a point été composé avec des lambeaux de souvenirs, des haillons de documents, les loques pailletées des récits suspects. Ce n'est pas un habit d'Arlequin, c'est une casaque de forçat sans doublure. Mon héros l'a endossée, cette casaque, et elle s'est collée à sa peau. Elle est devenue sa peau même. J'aurais mieux fait, on me l'a dit, de la jeter avec art sur les épaules en bois d'un mannequin. Pourquoi Parce que j'aurais pu, ainsi, mettre une sourdine aux cris rageurs de mes personnages, délayer leur fiel dans de l'eau sucrée, matelasser les murs du cachot où ils écorchent leurs poings crispés, idyliser leurs fureurs bestiales, servir enfin au public, au lieu d'un tord-boyau infâme, un mêlé-cassis très bourgeois, avec beaucoup de cassis. J'aurais pu, aussi, parler d'un tas de choses dont je n'ai point parlé, ne pas dédaigner la partie descriptive, tirer sur le caoutchouc des sensations possibles, et ne point laisser de côté, comme je l'ai fait, volontairement, des sentiments nécessaires: la pitié, par exemple. J'aurais pu, surtout, m'en tenir aux généralités, rester dans le vague, faire patte de velours, en laissant voir, adroitement, que je suis seul et unique en mon genre pour les pattes de velours, et me montrer enfin très digne, très auguste, très solennel, presque nuptial, très haut sur faux-col. Aux personnes qui me donnaient ces conseils, j'avais tout d'abord envie de répondre, en employant, pour parler leur langue, des expressions qui me répugnent, que j'avais voulu faire de la psychologie, l'analyse d'un état d'âme, la dissection d'une conscience, le découpage d'un caractère. Mais, comme elles m'auraient ri au nez, je leur ai répondu, tout simplement, que j'avais voulu faire de la Vie. Et elles ont ri derrière mon dos. Ce n'est pourtant pas si drôle que ça. J'ai mis en scène un homme, un soldat, expulsé, après quelques mois de séjour dans différents régiments, des rangs de l'armée régulière, et envoyé, sans jugement, aux Compagnies de Discipline. Sans jugement, car le Conseil de corps devant lequel il comparaît se contente de faire le total de ses punitions plus ou moins nombreuses, et le général, qui décide de son envoi à Biribi, suit l'avis du Conseil de corps. Il est incorporé aux Compagnies de Discipline comme forte tête, indiscipliné, brebis galeuse, individu intraitable donnant le mauvais exemple. Aucun tribunal, civil ou militaire, ne l'a flétri; les folios de punitions de son livret matricule sont noirs, mais son casier judiciaire est blanc. Pas un malfaiteur, un irrégulier. Cet homme passe trois ans aux Compagnies de Discipline; et comment il a usé ces trois années, j'ai essayé de le montrer. J'ai voulu qu'il vécût comme il a vécu, qu'il pensât comme il a pensé, qu'il parlât comme il a parlé. Je l'ai laissé libre, même, de pousser ces cris affreux qui crèvent le silence des bagnes et qui n'avaient point trouvé d'écho, jusqu'ici. J'ai voulu qu'il fût lui, un paria, un désolé, un malheureux qui, pendant trois ans, renfermé, aigri, replié, n'a regardé qu'en lui-même, n'a pas lu une ligne, n'a respiré que l'air de son cachot, un cachot ouvert, le pire de tous. J'ai voulu, surtout, qu'il fût ce douloureux, fort et jeune, qui pendant longtemps ne peut pas aimer et qui finit par haïr.
Le livre qu'on va lire, et que je signe, n'est pas de moi. Cette déclaration faite, on pourra supposer à première vue, à la lecture du titre, que le manuscrit m'en a été remis en dépôt par un ministre déchu, confié à son lit de mort par un notaire infidèle, ou légué par un caissier prévaricateur. Mais ces hypothèses bien que vraisemblables, je me hâte de le dire, seraient absolument fausses. Ce livre ne m'a point été remis par un ministre, ni confié par un notaire, ni légué par un caissier. Je l'ai volé. J'avoue mon crime. Je ne cherche pas à éluder les responsabilités de ma mauvaise action; et je suis prêt à comparaître, s'il le faut, devant le Procureur du Roi. (Ça se passe en Belgique.) Ça se passe en Belgique. J'avais été faire un petit voyage, il y a quelque temps, dans cette contrée si peu connue (je parle sérieusement). Ma raison pour passer ainsi la frontière Mon Dieu ! j'avais voulu voir le roi Léopold, avant de mourir. Un dada. Je n'avais jamais vu de roi. Quel est le Républicain qui ne me comprendra pas J'étais entré, en arrivant à Bruxelles, dans le Premier hôtel venu, l'hôtel du Roi Salomon. Je ne me fie guère aux maisons recommandées par les guides, et je n'avais pas le temps de chercher; il pleuvait. D'ailleurs, qu'aurais-je trouvé Je ne connais rien de rien, à l'étranger, n'ayant étudié la géographie que sur les atlas universitaires et n'étant jamais sorti de mon trou. Monsieur est sans doute un ami de M. Randal, me dit l'hôtelière comme je signe mon nom sur le registre. Non, Madame; je n'ai pas cet honneur. Tiens, c'est drôle. Je vous aurais cru son parent. Vous vous ressemblez étonnamment; on vous prendrait l'un pour l'autre. Mais vous le connaissez sans aucun doute; dans votre métier... Quel métier Mais à quoi bon détromper cette brave femme Du reste, ajoute-t-elle en posant le doigt sur le livre, vous avez le même prénom; il s'appelle Georges comme vous savez, Georges Randal Eh ! bien, puisque vous le connaissez, je vais vous donner sa chambre; il est parti hier et je ne pense pas qu'il revienne avant plusieurs jours. C'est la plus belle chambre de la maison; au premier; voulez-vous me suivre ... Là ! Une jolie chambre, n'est-ce pas J'ai vu des dames me la retenir quelquefois deux mois à l'avance. Mais à présent, savez-vous, il n'y a plus grand monde ici. Ces messieurs sont à Spa, à Dinan, à Ostende, ou bien dans les villes d'eaux de France ou d'Allemagne; partout où il y a du travail, quoi ! C'est la saison. Et puis, ils ne peuvent pas laisser leurs dames toutes seules; les dames, savez-vous, ça fait des bêtises si facilement... Un mot encore. Je me suis efforcé, en écrivant ce livre, de croire à la possibilité, pour la France, d'un relèvement réel; j'ai tenté de me donner la vision d'une Révolution prestigieuse illuminant les rues de ce Paris qui s'est prostitué à la tourbe nationaliste et qu'on vient de déshonorer d'une croix d'honneur. Ce sont des choses que je ne peux plus croire, que je ne peux plus voir, à présent. Je n'ose pas dire ce que je crois, ni ce que je vois; je n'ose pas dire: Vive la France de demain ! Je persiste à crier, seulement: À bas la France d'aujourd'hui !
Georges Darien, ne Georges Hippolyte Adrien, (1862-1921) est un ecrivain francais de tendance anarchiste. Son oeuvre, qui regroupe romans, pieces de theatre, participations a des magazines litteraires, etc. se place sous le signe de la revolte et de l ecoeurement. Oublie apres sa mort, il est redecouvert apres la reedition de Le Voleur et de Bas les Coeurs!. En effet de 1891 a 1897, il disparait, voyage en Belgique, en Allemagne et en Angleterre, Londres en particulier, d ou il revient avec le manuscrit de son roman, Le Voleur. En plus de ses romans, Darien est le pamphletaire le plus virulent de cette fin de siecle. Il collabore a plusieurs revues anarchistes, parmi lesquelles L Escarmouche, L Ennemi du Peuple et L En Dehors, ou il c toie Zo d Axa. Autres oeuvres comprennent: L Epaulette: Souvenirs d un Officier (1901), Biribi: Discipline Militaire (1906) et Les Vrais Sous-Offs (avec Edouard Dubus, 1864-1921).
Lorsque l'éditeur qui publie aujourd'hui ce livre eut pris connaissance du manuscrit que je lui avais envoyé, il m'écrivit: J'ai lu votre manuscrit. Je suis désenchanté: je m'attendais à tout autre sujet. C'est un livre curieux, plein de talent, mais d'une aridité terrible, d'une lecture fatigante à l'excès. Jamais un pareil livre ne se vendra... Ni les Nationalistes, ni les Socialistes, n'ont intérêt à parler de votre volume, dans lequel ils sont malmenés. Que restera-t-il Les Gouvernementaux Mais ceux-là ont encore plus d'intérêt à faire le silence; alors ... L'éditeur, que je remercie d'avoir publié un volume dans le succès duquel il ne saurait croire, avait complètement raison. Un pareil livre ne peut pas être vendu, ne peut pas être lu en France. Ce qui l'attend, c'est le silence: c'est le mutisme de la sottise et de la lâcheté; c'est un enterrement, religieux et civil, de première classe. Cependant, bien que je sois Français, je ne suis pas un vaincu. Je ne veux pas être un vaincu. Je refuse de me laisser enterrer, soit après ma mort, soit de mon vivant. Si je ne peux pas être entendu en France, je me ferai écouter ailleurs. Il existe encore des pays où la liberté n'est pas un vain mot, où l'intelligence publique n'est pas écrasée sous les pieds plats d'argousins déguisés en journalistes, et où l'on a conservé l'habitude de s'intéresser à quelque chose. Dans ces pays-là, je parlerai. Il faut qu'on sache et qu'on sache complètement, ce que c'est que la Belle France; ce qu'elle a été, ce qu'elle est, ce qu'elle peut devenir. On le saura.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
" Que l'imbécillité des Riches, qui digère, et l'imbécillité des Pauvres, qui bâille, cessent d'exister. Quant aux saltimbanques du patriotisme, de la fraude, de l'ignorance galeuse et de la trahison, quant aux cabotins du libéralisme à menottes et aux figurants de l'honnêteté à doigts crochus, quant à toutes les fripouilles qui chantent l'honneur, la vertu, les grands sentiments et les grands principes, il est simplement monstrueux qu'ils aient l'audace d'élever la voix. Il faut qu'ils soient bien convaincus, vraiment, que l'échine des Français est faite spécialement pour leurs goupillons, religieux ou laïques, toujours emmanchés d'une trique; il faut qu'ils soient bien persuadés qu'on ne rendra jamais son véritable caractère à la frauduleuse légende révolutionnaire derrière laquelle ils s'embusquent: il faut qu'ils aient une foi profonde dans l'éternel aveuglement du peuple pour venir, après tous les désastres qu'ils ont essuyés, agiter leur drapeau de vaincus et se poser en sauveurs; pour oser parler à la France de son avenir et de sa mission."
"Bas les coeurs !" par Georges Darien. Georges Darien était un écrivain français (1862-1921).
Biribi: Discipline militaire, un livre classique, a été considéré comme important tout au long de l'histoire humaine, et pour que cet ouvrage ne soit jamais oublié, nous, aux éditions Alpha, nous sommes efforcés de le préserver en republiant ce livre dans un format moderne pour les générations présentes et futures. Tout ce livre a été reformaté, retapé et conçu. Ces livres ne sont pas constitués de copies numérisées de leur travail original et, par conséquent, le texte est clair et lisible.
L'épaulette: Souvenirs d'un officier, un livre classique, a été considéré comme important tout au long de l'histoire humaine, et pour que cet ouvrage ne soit jamais oublié, nous, aux éditions Alpha, nous sommes efforcés de le préserver en republiant ce livre dans un format moderne pour les générations présentes et futures. Tout ce livre a été reformaté, retapé et conçu. Ces livres ne sont pas constitués de copies numérisées de leur travail original et, par conséquent, le texte est clair et lisible.
Bas les coeurs!, un livre classique, a été considéré comme important tout au long de l'histoire humaine, et pour que cet ouvrage ne soit jamais oublié, nous, aux éditions Alpha, nous sommes efforcés de le préserver en republiant ce livre dans un format moderne pour les générations présentes et futures. Tout ce livre a été reformaté, retapé et conçu. Ces livres ne sont pas constitués de copies numérisées de leur travail original et, par conséquent, le texte est clair et lisible.
Le voleur, un livre classique, a été considéré comme important tout au long de l'histoire humaine, et pour que cet ouvrage ne soit jamais oublié, nous, aux éditions Alpha, nous sommes efforcés de le préserver en republiant ce livre dans un format moderne pour les générations présentes et futures. Tout ce livre a été reformaté, retapé et conçu. Ces livres ne sont pas constitués de copies numérisées de leur travail original et, par conséquent, le texte est clair et lisible.
La guerre a été déclarée hier. La nouvelle en est parvenue à Versailles dans la soirée.M. Beaudrain, le professeur du lycée qui vient me donner des leçons tous les jours, de quatre heures et demie à six heures, m'a appris la chose dès son arrivée, en posant sa serviette sur la table.Il a eu tort. Moi qui suis à l'affût de tous les prétextes qui peuvent me permettre de ne rien faire, j'ai saisi avec empressement celui qui m'était offert.Ah! la guerre est déclarée! Estce qu'on va se battre bientôt, monsieur?Pas avant quelques jours, a répondu M. Beaudrain avec suffisance. Un de mes amis, capitaine d'artillerie, que j'ai rencontré en venant ici, m'a dit que nous ne passerions guère le Rhin avant un huitaine de jours.Alors, nous allons passer le Rhin?Naturellement. Il est nécessaire de franchir ce fleuve pour envahir la Prusse.Alors, nous envahirons la Prusse?Naturellement, puisque nous avons 1813 et 1815 à venger.Ah! oui, 1813 et 1815! Après Waterloo, n'estce pas, monsieur? Quand Napoléon a été battu?Napoléon n'a pas été battu. Il a été trahi, a fait M. Beaudrain en hochant la tête d'un air sombre. Mais donnezmoi donc votre devoir; c'est un chapitre des Commentaires, je crois?
Alea jacta est! Je viens de passer le RubiconLe Rubicon, c'est le ruisseau de la rue SaintDominique, en face du bureau de recrutement. Je rejoins mon père qui m'attend sur le trottoir.Eh bien! ça y est?Oui, p'pa.Je dis: Oui, p'pa, d'un ton mal assuré, un peu honteux, presque pleurnichard, comme si j'avais encore huit ans, comme si mon père me demandait si j'ai terminé un pensum que je n'ai pas commencé, si j'ai ressenti les effets d'une purge que je n'ai pas voulu prendre.Pourtant, je n'ai plus huit ans: j'en ai presque dixneuf; je ne suis plus un enfant, je suis un hommeet un homme bien conformé. C'est la loi qui l'assure, qui vient de me l'affirmer par l'organe d'un médecin militaire dont les lunettes bleues ont le privilège d'inspecter tous les jours deux ou trois cents corps d'hommes tout nus.Marche bien, c't hommelà! Bon pour le service!Je répète cette phrase à mon père, qui m'écoute en écarquillant les yeux, la bouche entr'ouverte, l'air stupéfait. Toutes les deux minutes il m'interrompt pour me demander:Tu as signé? Alors ça y est? Ils t'ont donné ta feuille de route? Alors, ça y est?Et, toutes les deux minutes un quart, je réponds:Oui, p'pa.
Georges Darien transpose, dans ce roman résolument antimilitariste, une expérience qu'il a luimême vécue dans un bataillon disciplinaire en Tunisie. Ce fut pour lui un enfer dont il est sorti la rage au coeur, avec la volonté de se venger de ses tortionnaires en racontant tout. Froissard, le personnage principal, est un révolté qui refuse les contraintes, les brimades, l'injustice. Ce livre fit un tel effet qu'il amena la Chambre des députés à réformer les bataillons disciplinaires. Puissance d'une littérature qui prend toujours aux tripes aujourd'hui.
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