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  • af Henri Blerzy
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    " Notre histoire nationale est pleine de la rivalité entre la France et l'Angleterre; il n'y en a que peu de traces dans l'histoire nationale des Anglais. C'est que les luttes sur les champs de bataille de la Picardie on de la Guyenne ne furent pour nos voisins que des guerres de conquête; leur indépendance, leur existence propre, à l'inverse de nous, n'y furent jamais en jeu. En raison même de leur situation insulaire, les Anglais ont, plus qu'aucun autre peuple, le souci d'être seuls maîtres chez eux: les Français ne les y ont à aucune époque sérieusement menacés. La race anglo-saxonne est si imbue de cette idée qu'elle l'a transportée avec elle au-delà de l'Atlantique. Ce même esprit inspira la doctrine de Monroe: L'Amérique aux Américains. Or, qu'est-ce qui menaçait l'indépendance de l'Angleterre lorsqu'au sortir du moyen âge l'Europe actuelle se forma et que les nations entrèrent en relations de voisinage ? Ce fut d'abord le Saint-Siège, puis son allié, son soutien, parfois son maître, le roi d'Espagne. Ce fut donc contre le pape et contre le roi d'Espagne que l'Angleterre eut à se défendre. La lutte commence dès la fin de la guerre des Deux Roses, dès qu'il existe à Londres un roi non contesté qui vêtu entrer en rapports diplomatiques avec les autres états du continent; elle se continue jusqu'au triomphe de l'autonomie anglaise par l'établissement sur le trône de la dynastie d'Orange..."

  • af Henri Blerzy
    107,95 kr.

    On s'accorde à reconnaître que les voies de communication sont ce qu'il y a de plus important pour une contrée où le commerce et l'industrie ont acquis quelque activité. De là le grand intérêt qu'elles inspirent en notre pays et les sacrifices que les populations s'imposent volontiers pour les étendre. On reconnaît encore que de toutes les voies qui servent aux transports, routes, canaux, railways, ce sont ces derniers qui présentent les avantages les plus réels. Les chemins de fer, en effet, comportent pour les voyageurs une vitesse supérieure; pour les marchandises, ils abaissent le coût du transport au tiers du tarif des routes de terre; enfin les canaux ne leur sont préférables que pour les matières lourdes et encombrantes de certaines grandes industries; Par malheur le prix d'établissement d'une voie ferrée serait toujours prodigieusement élevé, si l'on n'en jugeait que d'après le prix de revient kilométrique des grandes lignes qui ont été construites depuis vingt-cinq ans; mais on a pensé qu'en certaines localités du moins la dépense première de construction pourrait être réduite à un taux bien moindre, grâce à de sages tolérances dans le tracé et l'exécution des travaux. On a imaginé de plus qu'il serait moins difficile de réunir les fonds nécessaires, si considérable que la dépense fût encore, en faisant appel au concours simultané de tous les intéressés; enfin on a jugé que le réseau ferré, au lieu de ne desservir que des grandes lignes où le trafic local s'efface presque en comparaison du transit, pénétrerait grâce à de nouvelles combinaisons économiques jusque dans les contrées qui ne peuvent l'alimenter que par leurs ressources propres. De là est venue l'idée d'assimiler, au point de vue légal et administratif, les chemins de fer dont il s'agit aux chemins vicinaux et de leur appliquer le bénéfice de la loi du 21 mai 1836, qui a donné aux départements et aux communes de puissants moyens d'exécuter des travaux de ce genre. Il est peut-être à propos de rappeler d'abord les dispositions principales de cette loi et les résultats qui en sont sortis...

  • af Henri Blerzy
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    " Cinq années se sont écoulées depuis que la guerre civile des États-Unis d'Amérique a pris fin. Au début du conflit, la Grande-Bretagne, de même que les autres états européens, avait manifesté l'intention de rester strictement neutre. Elle prétend avoir tenu ses promesses. Cependant le peuple des États-Unis ou tout au moins son gouvernement ne cesse de réclamer la réparation de certains dommages que l'Angleterre aurait infligés à l'Union. Les questions en litige, que M. Reverdy Johnson semblait avoir résolues à l'automne dernier, se représentent avec un caractère plus menaçant de gravité depuis que le sénat de Washington a refusé de ratifier le traité conclu par cet ambassadeur. Quels sont donc les droits et les devoirs d'une puissance neutre à l'égard des belligérants? L'Angleterre les a-t-elle méconnus de 1861 à 1865 ? Quels sont les faits sur lesquels portent les réclamations du peuple américain ? S'il y a eu méfait, quelle réparation est due ? Telles sont: les questions dont nous allons présenter un bref exposé, en prenant pour guide l'ouvrage que vient de publier, sur ce sujet M. Mountague Bernard, professeur de droit international à l'université d'Oxford. L'oeuvre de ce savant légiste est un travail sérieux, non moins remarquable par la profondeur des recherches que par l'exactitude des faits. Les circonstances actuelles ajoutent malheureusement à l'intérêt qu'eût présenté cette étude en temps ordinaire. Il n'est pas facile, on va le voir, à une nation d'observer une stricte neutralité en temps de guerre, tant sont nombreux les points de contact qu'ont entre eux les peuples civilisés..."

  • af Henri Blerzy
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    Le navigateur qui passe à distance le long des côtes septentrionales de la Méditerranée aperçoit çà et là, sur le sommet de hautes montagnes, de petites tours blanches qui conservent encore en plus d'un endroit le nom de tour des Sarrasins. En chacun de ces édifices veillait, dit-on, un guetteur qui, lorsqu'il découvrait au large certaines voiles d'une forme bien connue, allumait un grand feu, non point pour conduire les navires au port, mais pour annoncer aux habitants des villages voisins que l'ennemi avançait, et qu'il était temps de le fuir ou de s'armer contre lui. Ces côtes étaient en effet fréquemment menacées par les incursions des Barbaresques. Toute voile douteuse était réputée hostile; c'est à peine si pour guider les navigateurs on entretenait quelques signaux de nuit à l'entrée des ports ou à l'embouchure des grands fleuves. Le marin, de son côté, s'il apercevait un feu à l'horizon, jugeait prudent de s'en écarter, car il était arrivé plus d'une fois que des feux avaient été allumés dans une intention coupable, pour attirer les navires à la côte et faire profiter les riverains du droit barbare d'épaves. Il en est bien autrement aujourd'hui. Des feux d'une grande portée, qui sont allumés toutes les nuits, percent au loin l'opacité de l'horizon et signalent au marin l'approche du littoral quand il en est encore assez éloigné pour se mettre en mesure d'atterrir sans danger; puis, à mesure qu'il se rapproche du rivage, apparaissent d'autres feux moins éclatants qui lui indiquent les sinuosités de la côte, signalent les bancs dangereux, jalonnent les passes abordables, font connaître même à l'entrée des principaux ports, de l'Océan la hauteur de la marée, et guident le navire jusqu'à ce qu'il soit à l'abri dans une rade ou dans les bassins d'un port. Pendant le jour aussi, des balises et des bouées révèlent les dangers cachés sous l'eau, et des amers, entretenus avec soin aux endroits les plus visibles du rivage, fournissent au navigateur les points de repère de la route à suivre...

  • af Henri Blerzy
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    ...Sir John Malcolm sera dans cette galerie le représentant des premiers temps de la conquête. Il était d'origine bien modeste. Dans le comté de Dumfries, en Écosse, vivait au siècle dernier un fermier qui eut quatre fils. L'aîné fut admis dans le service civil de la compagnie des Indes; le second reçut une commission dans les équipages de la flotte; le troisième s'engagea dans la marine royale et y devint l'amiral sir Pulteny Malcolm; le quatrième enfin, celui dont nous allons raconter l'histoire, obtint un grade dans l'armée de la compagnie grâce à la protection d'un oncle qui avait quelque intérêt dans la maison. Au mois d'avril 1783, il arrivait à Madras, n'ayant pas encore tout à fait quatorze ans. Son éducation avait été un peu négligée; mais il était plein d'ardeur et d'intelligence, de vaillance et de santé. Une ferme application au travail devait combler plus tard les lacunes d'instruction des premières années. Au moment où le jeune officier mettait le pied en Asie pour la première fois, l'Inde était en proie à la guerre. Les Français et les Anglais se disputaient la possession du Deccan, et le rajah de Mysore, le fameux Tippou-Sahib, se défendait avec vigueur contre les empiétements de la puissante compagnie anglaisé. John Malcolm n'était pas d'âge à prendre une part active aux opérations militaires...

  • af Henri Blerzy
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    La guerre de Crimée est sans contredit l'un des événements les plus graves des vingt dernières années. Depuis la chute du premier empire, on ne vit nulle part en Europe une lutte aussi sanglante et aussi prolongée; en aucune occasion non plus, la diplomatie n'eut à résoudre des questions plus complexes ou plus importantes. Cette guerre eut encore ceci de particulier, que les principaux résultats qui en sont sortis n'ont point été remis en question. Les quatre résolutions qui servirent de base à la conférence de Vienne et plus tard au traité de Paris sont encore en vigueur. Les armées qui se sont rencontrées sur le sol de la Crimée ont toutes acquis dans cette lutte obstinée, quoiqu'à des degrés divers, une gloire dont elles ont droit d'être fières. De plus ce fut en cette occasion que l'on vit pour la première fois la France et l'Angleterre marcher ensemble, et l'alliance des deux peuples jadis rivaux y fut si bien cimentée qu'elle semble indestructible en dépit de désaccords accidentels. A tous les points de vue, la guerre de Crimée est donc un grave événement...

  • af Henri Blerzy
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    Toutes recherches ayant pour objet les temps primitifs de l'humanité sont accueillies avec faveur en ce moment par le public lettré. On est désireux de savoir ce que furent et comment vécurent les premiers hommes. Depuis qu'il est admis que tous les peuples, même ceux qui tiennent aujourd'hui le premier rang parmi les nations civilisées, ont eu leur période d'enfance, on s'intéresse davantage aux tribus encore barbares ou récemment émergées de la barbarie qui sont le témoignage vivant de ce que nos ancêtres durent être jadis. Cette science de l'archéologie préhistorique, science tout à fait moderne, a fait des progrès rapides. Il est démontré déjà que les nations disséminées à la surface de la terre, de l'embouchure du Gange jusqu'en Irlande, sont issues d'une souche unique. Les érudits ont presque réussi à retracer les migrations qui les ont conduites, celles-ci au nord, celles-là au midi. Cela ne suffit pas. On veut savoir si cette communauté d'origine s'étend à d'autres populations du globe, on demande quelle variété de circonstances a favorisé l'essor des unes tandis que d'autres continuaient de vivre à l'état sauvage. Les études de ce genre sont souvent très complexes. Dans l'ancien monde, par exemple, les événements de la vie ont si bien confondu les races, qu'il est malaisé de retrouver chez les individus de l'époque actuelle les vestiges de ce que furent leurs précurseurs il y a quelques milliers d'années. En Amérique, la tâche serait plus facile en apparence parce que les habitants du Nouveau-Monde ont vécu, - du moins on peut l'imaginer, - dans un isolement presque absolu jusqu'à l'arrivée de Christophe Colomb...

  • af Henri Blerzy
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    Dire que les Français ne savent pas créer une colonie, c'est aujourd'hui énoncer une opinion que peu de gens sont disposés à contredire. De fait, les gouvernements issus de la révolution de 1789 ne nous ont rien laissé qui soit comparable aux grandes colonies de la Hollande, de l'Espagne ou de l'Angleterre. Ces gouvernements, doués de plus de cohésion que de force expansive, n'ont eu ni le loisir d'agir au loin ni l'insouciance de permettre à des aventuriers d'agir à leur place. D'un autre côté, les événements contemporains tiennent une telle place dans notre histoire nationale, que nous regardons rarement ce qui s'est passé avant 1789. Habitués à tout dater du XIXe siècle ou à considérer avec dédain ce qui l'a précédé, nous oublions que nos aïeux ont accompli des actes qui maintenant seraient peut-être au-dessus de nos forces. Il est incontestable que la France avant la révolution ne le cédait comme nation colonisatrice à aucune puissance européenne. Le Canada, la Louisiane et Saint-Domingue en sont la preuve en Amérique; les établissements de l'Inde le témoignent vers l'extrême Orient. On s'est surpris à regretter plus d'une fois que l'histoire de ces anciennes colonies ne fût pas écrite avec autant de soin que celle de la France continentale. Il y eut là des actions d'éclat dignes d'être rappelées à la mémoire, des hommes de génie dont le souvenir doit être honoré. Les archives coloniales peuvent fournir non-seulement des récits pleins d'intérêt, mais encore les leçons que le passé a coutume de donner à ceux qui le consultent avec conscience et scrupule...

  • af Henri Blerzy
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    Si l'on voulait apprécier par quelque chose de palpable les progrès du bien-être populaire et les bienfaits qu'une civilisation avancée répand sur les masses, c'est peut-être aux applications des principes de l'hygiène qu'il en faudrait demander la mesure. L'hygiène publique, aussi vieille que l'humanité, n'est devenue cependant une science certaine qu'à une époque très récente. Les anciens législateurs du peuple juif, de la Grèce et de Rome ne donnèrent une base solide aux prescriptions sanitaires, dont ils avaient deviné l'importance, qu'en les unissant par un lien intime aux croyances religieuses. On disait au XVIIIe siècle que la propreté n'est qu'une vertu, ce qui signifiait sans doute qu'on la jugeait peu digne de la sollicitude des gouvernements. De nos jours, l'observation des mesures de salubrité est un acte de convenance personnelle ou un devoir public suivant l'intérêt qui se trouve en jeu. Ce qui n'affecte que l'individu est abandonné au libre arbitre de chacun; à peine l'état intervient-il en des circonstances graves, telles qu'une épidémie, et encore il n'agit alors qu'à titre officieux et par voie de persuasion...

  • af Henri Blerzy
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    Pendant longtemps, les géologues expliquèrent par des mouvements convulsifs du sol la forme actuelle de notre planète. Les montagnes étaient de brusques soulèvements; l'affaissement qui y correspondait avait donné naissance aux bassins des lacs et des mers; les vallées étaient des fissures restées béantes lorsque l'écorce du globe s'était disloquée. Partout, dans la croûte solide de la terre, on voulait voir la trace de catastrophes plus ou moins récentes; tout au plus accordait-on aux intempéries atmosphériques et aux eaux courantes la puissance de niveler quelques bas-fonds, d'adoucir quelques pentes. Certains géologues novateurs, la plupart Anglais d'origine, ont répudié ces vieilles doctrines en ces dernières années. A la théorie du catastrophisme, seule admise jusqu'alors, ils ont substitué la doctrine de l'uniformisme, qui consiste en ceci, que les phénomènes sont dus, sauf des variations d'intensité, aux forces encore actives de nos jours. Plus de soulèvements subits, mais de lentes oscillations dont l'effet n'est bien sensible qu'après des milliers ou des millions d'années; - des mers dont le sol s'enfonce ou se relève imperceptiblement chaque siècle, des vallées que les glaciers et les torrents creusent et nivellent petit à petit par érosion, des plaines de gravier et des deltas sablonneux auxquels l'eau courante apporte chaque jour un léger surcroît de matériaux arrachés à la montagne, - telle serait l'histoire du globe éternellement modifié sur lequel nous vivons...

  • af Henri Blerzy
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    Après l'air que nous respirons, il n'est rien qui, plus que l'eau, soit indispensable à l'existence et qui exerce plus d'influence sur la santé. L'eau n'est pas seulement le principe essentiel de nos boissons, c'est aussi le grand purificateur de toutes les souillures dont nous avons essayé dans une étude précédente de mettre en lumière les pernicieux effets. Un air pur et une eau saine sont les deux conditions premières d'une habitation salubre, et si l'intérieur des grandes villes nous fait voir parfois les tristes conséquences d'une atmosphère viciée, on y découvre aussi le spectacle attristant de misères et de saletés répugnantes que des ablutions abondantes feraient disparaître. Il n'est pas un être qui puisse vivre sans eau, pas un hameau qui puisse en être privé; pour l'industrie, c'est un agent universel qui produit et condense la vapeur, qui dissout, nettoie, conserve ou altère tour à tour les matières premières; aussi les usines en consomment-elles d'énormes quantités. Il n'est donc pas surprenant que les villes aient été fondées de préférence sur le bord des rivières, et que le souci de tout propriétaire qui se fait bâtir une maison soit de découvrir une source ou de creuser un puits sur son domaine. On dirait au premier abord que l'eau est un bien répandu à profusion sur la croûte terrestre, et que chacun est libre de s'approvisionner aux inépuisables réservoirs que la nature a ménagés. Par malheur il n'en est pas ainsi: les rivières, souillées par les détritus de la vie animale et des fabriques, ne fournissent trop souvent qu'un liquide malsain; les sources, chargées de sels terreux et minéraux, sont quelquefois impropres à la boisson et aux usages domestiques; ailleurs il n'y a ni sources ni rivières...

  • af Henri Blerzy
    107,95 kr.

    Quiconque vit au bord de la mer éprouve au souffle de la brise marine un sentiment de bien-être indéfinissable. Il en est de même lorsqu'au sommet d'une montagne on aspire à pleins poumons l'air pur des hauteurs, que les chimistes reconnaissent dépourvu des infiniment petits débris organiques, des germes de putréfaction et d'empoisonnement qui flottent dans les couches inférieures. L'impression bienfaisante que le corps humain reçoit dans une atmosphère salubre est portée au plus haut point, si la température est clémente, ni chaude ni froide. L'homme se sent vivre alors plus abondamment. Les êtres souffrants et débiles éprouvent dans ces conditions un soulagement passager, comme si un sang nouveau était infusé dans leurs veines. Que l'on se transporte de là dans l'un des logements sombres et malsains d'une grande ville où l'air est fétide et suffit à peine à la respiration, on appréciera quelle influence le milieu ambiant exerce sur la santé, et l'on comprendra la juste importance qu'il convient d'attacher à la salubrité des habitations. Chauffer et ventiler en hiver, ventiler et rafraîchir en été, ce sont là les deux opérations qui contribuent le plus à les assainir. Elles sont d'une égale nécessité, et ne vont guère l'une sans l'autre, bien qu'au premier coup d'oeil on n'en distingue peut-être pas l'intime connexité...

  • af Henri Blerzy
    122,95 kr.

    " Heureuse Angleterre ! s'écriait en guise d'épilogue l'auteur d'un écrit fort remarqué sur la guerre actuelle que publiait l'Edinburgh Review au mois d'octobre 1870. Heureuse Angleterre ! répétaient en choeur, il y a peu de mois, presque tous les organes de l'opinion publique au-delà de la Manche. Heureuse Angleterre, qui ne subit pas, comme la France, la honte et les douleurs d'une invasion, et qui n'a pas même, comme la Prusse, à pourvoir aux pesantes nécessités d'une lutte victorieuse ! Et si les hommes d'état de la Grande-Bretagne attribuaient ce grand bonheur à ce que leur pays, dans sa sagesse, n'avait ni territoire à revendiquer ni principe à faire prévaloir en Europe, on rencontrait parfois un partisan de doctrines récentes prêt à dire: - Heureuse Angleterre, qui ne fait plus la guerre ni pour des faits ni pour des principes !..."

  • af Henri Blerzy
    157,95 kr.

  • af Élisée Reclus & Henri Blerzy
    172,95 kr.

  • af Henri Blerzy
    196,95 kr.

    Torrents, fleuves et canaux de la France / par H. BlerzyDate de l'édition originale: 1880Sujet de l'ouvrage: Hydrographie -- FranceLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

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