Bøger af Henri Maspero

"La Société et la Religion des Chinois Anciens et celles des Taï Modernes" est un ouvrage de l'orientaliste français Henri Maspero, publié en 1940. L'auteur explore la structure sociale de la Chine ancienne, y compris les classes sociales, les institutions politiques, et les relations familiales. Il examine également les croyances religieuses de l'ancienne Chine, telles que le taoïsme, le confucianisme, et les cultes ancestraux, analysant leur influence sur la moralité et les rituels.En parallèle, Maspero se penche sur les pratiques sociales et religieuses des Taï, une ethnie du Sud de la Chine, mettant en lumière leur évolution à travers le temps tout en conservant des éléments de la tradition chinoise. L'ouvrage cherche à comprendre les similitudes et différences entre la société et la religion des Chinois anciens et celles des Taï modernes, offrant ainsi une perspective comparative."La Société et la Religion des Chinois Anciens et celles des Taï Modernes" reflète l'expertise de Maspero en tant qu'orientaliste et son engagement à comprendre la diversité culturelle et religieuse de la Chine à différentes époques.

"La Religion chinoise dans son développement historique" est un ouvrage d'Henri Maspero, consacré à l'étude approfondie de la religion en Chine et à son évolution au fil de l'histoire.Maspero explore les différentes facettes de la religion chinoise, en analysant ses racines historiques, ses pratiques rituelles, ses croyances fondamentales et son rôle dans la vie sociale et culturelle de la Chine. Il examine également les influences extérieures et les changements internes qui ont façonné le paysage religieux chinois au fil des siècles.L'auteur adopte une approche érudite et détaillée pour décrire les divers courants religieux en Chine, des cultes ancestraux aux traditions philosophiques telles que le taoïsme et le confucianisme. En étudiant la religion chinoise dans son contexte historique, Maspero offre aux lecteurs une compréhension enrichissante de la complexité et de la diversité de la spiritualité chinoise.

Le régime féodal de la Chine ancienne est très mal connu. Les documents contemporains sont rares et peu explicites : les inscriptions, difficiles à déchiffrer, et le plus souvent d¿une brièveté qui les rend très obscures, ne sont pas toujours compréhensibles pour nous, lorsqüelles sortent des formules banales et parlent de faits que nous ignorons. Quant aux documents littéraires (101), remontant à l¿époque féodale, Yi-king (Livre de Divination), Che-king (Livre des Odes), Chou-king (Livre des Documents), ils ne mentionnent les institutions qüen passant. Confucius et Mo-tseu ont vu la fin des temps féodaux, mais Confucius n¿a laissé aucun écrit et ses Entretiens (Louen-yu) ont été rédigés par ses disciples un siècle au moins après sa mort ; et quant à Mo-tseu, son ¿uvre a été retouchée par ses disciples pendant les deux siècles suivants. Les textes historiques les plus anciens, Tch¿ouen-ts¿ieou et Tchou-chou ki-nien, sont, au plus tôt des derniers temps de ce régime, alors qüil n¿en subsistait plus guère que quelques formes extérieures ; et d¿ailleurs, ce sont des chroniques très sèches qui ne nous apprennent presque rien. Les livres qui fournissent le plus de renseignements sont les Rituels (Li-ki, Tcheou-li) et les grands ouvrages historiques (Tso-tchouan, Kouo-yu) ; mais ils sont très tardifs (IIIe siècle A. C.) et au temps où ils furent écrits, le régime féodal antique avait entièrement disparu. Le Li-ki (Mémoires sur les Rites) est un recueil d¿opuscules ritualistes confucéens rédigés, les plus anciens, à la fin du IVe siècle, les plus récents, au début du Ier siècle avant notre ère ; les lettrés qui les ont composés ont utilisé les traditions relatives à l¿antiquité pour construire un régime utopique de gouvernement en complétant systématiquement en séries régulières les faits conformes à leurs théories, et en laissant de côté les autres. Le Tcheou-li (Rituel des Tcheou), d¿autre part, est une glorification du pouvoir royal qui lui aussi pousse la systématisation très loin, mais qui a l¿avantage de ne pas avoir fait subir aux faits de déformation confucianiste. Le Tso-tchouan et le Kouo-yu apportent des documents moins travaillés ; ils sont fondés en grande partie sur des ouvrages plus anciens ; et comme ils ne cherchent pas à faire du ritualisme systématique, ils déforment moins les faits que les Rituels. De tous ces ouvrages, le plus facile à consulter est le Li-ki dont certains chapitres, surtout avec leurs Commentaires, sont très clairs et très précis ; aussi est-ce de lui qüon s¿est le plus souvent servi pour décrire les institutions féodales chinoises anciennes. Mais, en dehors des rites et des cérémonies usuels et courants, c¿est la source la moins sûre : s¿il contient certainement des faits vrais, nous n¿avons aucun critérium pour les distinguer des faits d¿imagination. J¿ai donc entièrement laissé de côté ce livre ; je me suis servi avant tout des inscriptions, ainsi que du Che-king, du Chou-king, du Yi-king, documents contemporains des faits étudiés, et même aussi des historiens (y compris le Tso-tchouan, malgré sa date récente), en ne tenant compte que des faits matériels, mais non des interprétations et des explications qüils peuvent donner.

Les érudits chinois n¿ont jamais connu qüune seule mé- thode d¿interprétation des récits légendaires, la méthode évhémériste. Sous le prétexte d¿en retrouver le noyau historique, ils éliminent les éléments merveilleux qui leur paraissent invraisemblables, et ne conservent plus qüun résidu incolore, où les dieux et les héros sont transformés en saints empereurs et en sages ministres, et les monstres en princes rebelles ou en mauvais ministres ; et ce sont ces élucubrations qui, mises bout à bout suivant un ordre que diverses théories métaphysiques, surtout celle des cinq éléments, imposaient à la chronologie, constituent ce qüon appelle l¿histoire des origines chinoises. Cela n¿a de l¿histoire que le nom ; en réalité, il n¿y a que des légendes, tantôt d¿origine mythologique, tantôt venant des temples ancestraux des grandes familles, tantôt émanant des centres religieux locaux, tantôt récits d¿origine en partie au moins savante, élaborés pour expliquer un rite, tantôt simples contes empruntés au folklore, etc. Tous ces fantômes doivent disparaître de l¿histoire de Chine, dont ils encombrent les débuts ; au lieu de s¿obstiner à rechercher sous la forme légendaire un fond historique inexistant (1), il faut chercher au contraire à retrouver le fond mythologique ou le conte populaire sous le récit pseudo-historique.

"Henri Maspero - Le Taoïsme: Essais" est un ouvrage dans lequel Henri Maspero (1883-1945), sinologue et historien français, explore et analyse le taoïsme. Cette philosophie chinoise ancienne, souvent associée au tao Te Ching attribué à Lao Tseu, a profondément influencé la pensée chinoise.Les "Essais" de Maspero sur le taoïsme pourraient inclure des analyses approfondies sur les concepts clés du taoïsme tels que le Tao, le Yin et le Yang, le wu wei (l'action non agissante), et d'autres principes fondamentaux. Il pourrait également examiner l'évolution historique du taoïsme, ses différentes écoles de pensée et son impact sur la culture chinoise.Henri Maspero était connu pour son approche méthodique et sa profonde connaissance de la Chine ancienne.

"Histoire et Institutions de la Chine ancienne : L¿Antiquité, l¿empire des Ts¿in et des Han" est un ouvrage majeur d'Henri Maspero (1883-1945). Dans cette ¿uvre, Maspero explore l'histoire et les institutions de la Chine ancienne, en mettant l'accent sur deux grandes périodes : l'Antiquité et l'empire des Ts'in et des Han.L'Antiquité : Cette section traite probablement des premières civilisations chinoises, des dynasties antérieures à l'Empire des Ts'in et des Han, comme les Shang et les Zhou. Maspero pourrait examiner les fondements de la culture chinoise ancienne, y compris les premiers développements sociaux, politiques et culturels.L'empire des Ts'in et des Han : Cette partie se pencherait sur la période impériale, notamment les dynasties Ts'in et Han qui ont joué un rôle crucial dans l'évolution de la Chine ancienne. Maspero pourrait explorer les institutions politiques, sociales et économiques de cette époque, ainsi que les développements culturels et intellectuels.Henri Maspero était réputé pour sa rigueur académique et son expertise en sinologie. Son travail a contribué de manière significative à la compréhension occidentale de la Chine ancienne.

Taoism and Chinese Religion by Henri Maspero Translated by Frank A. Kierman, Jr. Revised Edition - Quirin Pinyin Updated Editions (QPUE) This book is a translation of Le Taoisme et les Religions Chinoises, which was posthumously published in France in 1971. It is the first English translation of most of the seminal works on Chinese religion of the great sinologist Henri Maspero. First released by The University of Massachusetts Press in 1981, this Quirin Press Revised Edition brings back into print this classic of Western sinology and offers the full original text with the following features: - Older Wade-Giles transliteration fully updated and revised to Pinyin. - Fully re-typeset and proofed for typographical errors and inconsistencies. - Expanded index including Chinese characters. "It is largely thanks to [Maspero's] pioneer work in the fields of Chinese religion, anthropology, linguistics and history that China's contribution to the achievement of man could first be reviewed on terms of parity with those of other civilizations. "To the question whether his discoveries, opinions and interpretations have been outdated by the subsequent thirty years' research, it may be answered that leading scholars still rely with the utmost confidence on his writings as a framework whose validity has outdated their most recent findings, and whose detail has in many cases not been bettered." -Michael Loewe, University of Cambridge (from the sleeve-note to the original 1981 edition) Maspero (1883-1945) was the first Western scholar to study the vast and recondite compendium of Daoist writing, the Daozang, and explore its historic meaning. The first part of the book closely examines Chinese society, religion, and folk-myth; the second part specifically focuses on the practice and form of Daoism and includes an extensive investigation of yoga-like procedures of nutrition, breathing exercises, and sexual techniques-all designed to ensure personal immortality in ancient Daoism. The titles of the nine "books" comprising this study give an indication of its breadth and variety: Chinese Religion in Its Historical Development; The Mythology of Modern China; The Society and Religion of the Ancient Chinese and of the Modern Tai; How Was Buddhism Introduced into China?; Daoism in Chinese Religious Beliefs of the Six Dynasties Period; The Poet Xi Kang and the Club of Seven Sages of the Bamboo Grove; An Essay on Daoism in the First Centuries CE; How to Communicate with the Daoist Gods; Methods of "Nourishing the Vital Principle" in the Ancient Daoist Religion. Keywords: Daoism China - China Religion For further information and extracts visit www.quirinpress.com Follow us on Twitter @QuirinPress