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Bøger af John Lemoinne

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  • af John Lemoinne
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    James Harris, vicomte Fitz-Harris, premier comte de Malmesbury, était né à Salisbury le 11 avril 1746. Après avoir quitté l'université d'Oxford, il alla étudier à celle de Leyde, fit un premier voyage à Berlin et en Pologne, fut nommé en 1767 secrétaire d'ambassade à Madrid, en 1771, à l'âge de vingt-quatre ans, ministre à Berlin, resta quatre années à la cour de Frédéric, et passa ensuite, en 1777, comme ministre plénipotentiaire, à la cour de Russie, près de l'impératrice Catherine. Il quitta ce poste important en 1782, fut nommé ministre à La Haye, et retourna, en 1793, en Allemagne, où il négocia le mariage du prince de Galles avec la princesse Caroline de Brunswick, si fameuse depuis par ses aventures et son procès. En 1796 et 97, il fut chargé de négocier avec la république française à Paris et à Lille, mais en 1800 il fut atteint de la surdité à un tel point, qu'il se vit forcé de refuser toute fonction publique. Il continua à vivre dans le commerce des hommes politiques et des hommes de lettres les plus éminents de son temps. Whig de principes, étroitement lié avec M. Fox, il suivit néanmoins le parti de M. Burke lors de la séparation célèbre de 1793. Il mourut à l'âge de soixante-quinze ans, le 20 novembre 1820. Comme on peut le voir par ce simple aperçu, lord Malmesbury fut mêlé activement, pendant plus de trente ans, aux plus grands évènements de la fin du XVIIIe siècle et du commencement du XIXe; il vit de près Frédéric-le-Grand et Catherine-la-Grande, et assista à l'élévation et à la chute de Napoléon-le-Grand...

  • af John Lemoinne
    108,95 kr.

    Je n'ai fait en Espagne qu'un trop court séjour pour avoir la prétention de porter un jugement réfléchi sur un pays qui demande plus que tout autre du temps et de l'attention; je ne veux donc raconter ici que des impressions tout extérieures, de celles qui frappent au passage le voyageur le plus superficiel. Ce que j'ai vu, je l'ai vu à vol d'oiseau, et je le dis de même. J'ai eu l'occasion d'aller en Espagne pour une raison assurément nouvelle, pour l'inauguration d'un chemin de fer. Cette idée est si peu associée à celle de l'Espagne que la majorité des Français pourrait bien apprendre aujourd'hui pour la première fois que Madrid est relié à la Méditerranée par une ligne de 455 kilomètres en exploitation complète. Il arrivera avec l'Espagne ce qui est arrivé avec les marronniers de la place de la Bourse: elle apparaîtra tout d'un coup sur la scène du monde avec un réseau de chemins de fer sans avoir passé par l'état intermédiaire. Aujourd'hui l'Espagne n'a pas même de routes de terre, demain elle aura des rails et la vapeur; de la vitesse d'une lieue à l'heure, elle y a passer sans transition à celle de quinze ou vingt...

  • af John Lemoinne
    108,95 kr.

    " Les voies de Dieu ne sont pas nos voies, et ses pensées ne sont pas nos pensées. Nous espérons que cette citation nous sera pardonnée à cause de la nature du sujet que nous avons à traiter; mais jamais parole divine n'a été mieux justifiée par des évènements humains que ne l'a été celle-ci par les suites de la révolution européenne de 1848. On aurait dû croire, en effet, que cette révolution allait renverser les autels, comme elle avait renversé ou ébranlé les trônes, et qu'elle allait entraîner l'autorité religieuse dans la ruine de l'autorité monarchique. L'expédition de Rome est venue la première donner à ces prévisions un éclatant démenti; la restauration du pape, accomplie par les armées de la république, a été un fait tellement incompréhensible et tellement providentiel, que nous nous étonnons qu'on prenne la peine de chercher d'autres miracles. Pour notre part, ayant vu de nos propres yeux le Saint-Père rentrer dans sa capitale par la porte Saint-Jean-de-Latran avec un général français à cheval auprès de sa voiture, et l'armée de la république pieusement et courageusement agenouillée pour recevoir sa bénédiction, nous nous sommes tenu pour satisfait, et nous ne sommes pas allé à Rimini..."

  • af John Lemoinne
    108,95 kr.

    " La politique anglaise dans l'Inde et dans l'Asie est entrée, depuis quelques années, dans une phase nouvelle. Jusqu'alors, elle avait été exclusivement asiatique, aujourd'hui elle devient européenne, et la grande question de prépondérance, que l'Angleterre avait pendant longtemps voulu concentrer dans la mer Noire, est désormais transportée sur les rives du haut Indus. Cet empire extraordinaire, qu'une compagnie de marchands a fondé dans l'ancien monde, touche peut-être au moment de la plus grande crise qu'il ait jamais eu à traverser. Ce n'est pas que nous attachions une gravité exagérée aux revers que les Anglais viennent de subir dans le Caboul; quelque désastreuse qu'ait été cette grande calamité, elle n'est pour ainsi dire qu'un accident dans l'histoire de la domination britannique. Mais elle appelle de solennelles représailles, elle impose à l'Angleterre la nécessité de la conquête, elle la force à sortir des frontières qu'elle voulait enfin se fixer, et à se jeter dans une série nouvelle d'aventures dont elle ne saurait prévoir le terme. Les succès qui attendent sans doute les armées vengeresses des Anglais leur seront plus fatals que cette cruelle défaite, et ils pourront dire ce que disait Pyrrhus après ses triomphes sur les armées romaines: Encore une victoire, et nous sommes perdus. ..."

  • af John Lemoinne
    108,95 kr.

    L'Angleterre traverse en ce moment une crise extérieure et une crise intérieure. Elle a déjà passé par de pareilles épreuves; elle s'est tirée d'affaire autrefois, elle s'en tirera probablement encore aujourd'hui. Elle a, pour se guérir, une méthode qui pourrait être dangereuse pour une constitution moins robuste que la sienne, mais qu'elle s'applique avec une admirable confiance. Elle ne se dissimule jamais la gravité de son mal; elle se prend elle-même pour sujet, s'étend sur la table, se dissèque et s'anatomise, appelant le monde entier à cette leçon de clinique. Cette publicité sans bornes, sans réserve et sans pitié est par elle-même une preuve de force; un peuple qui se traite aussi énergiquement est sûr de se relever. Exclusivement livrée depuis quarante ans aux travaux de la paix, dispensée par sa position géographique de la nécessité d'entretenir un établissement militaire permanent, l'Angleterre a été prise au dépourvu par la guerre. Son gouvernement et son parlement n'étaient pas plus en mesure d'entrer en campagne que ne l'était son armée. Non-seulement elle n'était pas prête pour la guerre, mais quand la guerre est venue, le gouvernement était précisément dans les mains des hommes qui étaient les représentants naturels du parti de la paix...

  • af John Lemoinne
    108,95 kr.

    "... Jamais peut-être deux époques historiques n'offrirent autant de points de ressemblance que la période qui suivit en Angleterre la révolution de 1688 et celle qui suivit en France la révolution de 1830. Le caractère commun, souvent méconnu et mal compris, de ces deux révolutions fut à la fois libéral et aristocratique. Il faut naturellement tenir compte des différences aussi bien que des ressemblances; ainsi l'élément aristocratique ne pouvait être en France le même qu'en Angleterre. En 1688, c'était le parti protestant et les grandes familles whigs qui étaient à la tête du mouvement; en 1830, c'était le parti philosophique et doctrinaire; mais, de part et d'autre, c'était l'aristocratie pensante et agissante, c'était l'élite de la nation. Aussi voyons-nous dans l'histoire des deux pays, et immédiatement après les deux révolutions, le parti tombé, c'est-à-dire le parti de la suprématie royale et de la haute église, chercher les mêmes points d'appui et de résistance, réclamer le suffrage universel, et faire appel aux classes inférieures dont la grande généralité était restée étrangère à la révolution. Nous croyons que plus la lumière se fera dans l'histoire de 1688 et celle de 1830, plus ce double caractère de libéralisme et d'aristocratie deviendra incontestable. Toutefois, le point sur lequel les deux révolutions et les deux régimes nouveaux qui en sortirent cessent de se ressembler, c'est qu'en Angleterre il y avait une aristocratie appuyée sur l'hérédité, sur la primogéniture et sur la grande propriété, assez forte pour résister aux envahissements d'en haut comme à ceux d'en bas, et qui s'est perpétuée jusqu'ici dans les mêmes institutions et presque dans les mêmes familles; tandis qu'en France la classe gouvernante après 1830, manquant absolument de ces éléments de résistance et de cohésion, fut prise et pour ainsi dire étouffée entre deux pressions contraires, entre la couronne et les pavés..."

  • af John Lemoinne
    108,95 kr.

    "... l'Angleterre, a échappé à une révolution par une réforme, et qu'elle a su s'épargner, en accomplissant un progrès volontaire et régulier, les douloureuses épreuves qui accompagnent toujours les mouvements subits des peuples. La révolte et la victoire de Paris venaient d'éclater comme un obus sur le monde; le volcan révolutionnaire, ouvert durant trois jours, avait répandu ses flots de lave sur les nations environnantes; le premier ministre de l'Angleterre jetait, au milieu de la chambre des lords, ces paroles de Pitt: Si le parlement ne se réforme pas lui-même, il sera réformé par la pression du dehors et par la colère du peuple; tandis que les défenseurs désespérés de l'oligarchie s'écriaient en se voilant la tête: Ceux qui vont nous suivre assisteront à la chute de la monarchie. Qui n'aurait cru alors que la dernière heure de l'aristocratie anglaise était venue ? qui n'aurait cru que cet arbre séculaire, ébranlé par les coups de la démocratie, allait tomber avec toutes ses branches en entraînant dans sa chute les institutions qui avaient si longtemps grandi sous son ombre ? Et cependant, dix ans à peine se sont écoulés, et déjà la phalange patricienne a rallié ses forces un moment dispersées; elle a reconquis une à une toutes les positions qu'elle avait perdues; elle est sortie avec une vie nouvelle de cette crise qui devait lui servir de tombeau, et nous venons de voir ses représentants, après un exil passager du pouvoir, y être ramenés triomphalement par la voix populaire..."

  • af John Lemoinne
    136,95 kr.

    Discours prononcés dans la séance publique tenue par l'Académie française, pour la réception de M. John Lemoinne, le 2 mars 1876 / [par le récipiendaire et M. Cuvillier-Fleury]; Institut de France, Académie françaiseDate de l'édition originale: 1876Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

  • af John Lemoinne
    250,95 kr.

  • af John Lemoinne
    152,95 kr.

  • af John Lemoinne
    331,95 - 334,95 kr.

    This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the original. Due to its age, it may contain imperfections such as marks, notations, marginalia and flawed pages. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions that are true to the original work.

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