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Vittel 1804, des ouvriers découvrent dans une carrière des squelettes humains. Immédiatement les soupçons se portent sur les Arnould, une famille de mauvaise réputation. Les soupçons sont confirmés par les témoignages, et la décision du juge sera l'exécution. Etaient-ils vraiment coupables ? Louis Sadoul essaye de répondre à cette question dans un essai bouleversant...
Le 23 ventôse an XII de la République Française, une et indivi- sible (mercredi 14 mars 1804), le village de Vittel est en ébullition. Les dentellières ont abandonné leurs fuseaux et jacassent inlassa- blement, les hommes pérorent, discutent, l¿air tragique, le visage sou- cieux ; les gamins sont partout, mais, pour une fois, ils se taisent, car ils ont peur. Hommes et femmes, d¿ailleurs, ne semblent pas beaucoup plus rassurés.Monsieur le Juge de Paix, Jean Balthazard Thouvenel, officier de police pour le canton de Vittel, s¿en va faire un transport de justice.Dans ce petit village, d¿horribles crimes ont été commis. Le samedi 19 ventôse, deux ouvriers, Alexis Rat et Joseph Bigot, travaillaient à la carrière communale, le long de la « Grande Voie ». Leurs pelles ont ramené des ossements humains, des têtes, des tibias. Le 21 et le 22 ventôse, les sinistres découvertes ont continué. Dans la carrière, il y a tout un charnier.Alors Monsieur le Juge de Paix Thouvenel se transporte. Des no- tables l¿accompagnent, les citoyens Martin, maire, Barjonnet, receveur d¿enregistrement, Léonard, Saussard, membres du collège électoral. Un grand nombre d¿autres citoyens les suivent, plus de 200, presque tout le village.Au bout de la grande voie, près de la carrière, au milieu de la foule angoissée, l¿enquête commence.
Vittel 1804, des ouvriers découvrent dans une carrière des squelettes humains. Immédiatement les soupçons se portent sur les Arnould, une famille à la très mauvaise réputation. Ils sont soupçonnés de s'être enrichis un peu trop vite en détroussant des marchands de bestiaux. Les soupçons se confirment avec les premiers témoignages. Puis vient le jugement et enfin l'exécution. Mais étaient ils réellement coupables ? Louis Sadoul, magistrat plus de cent ans après, reprend le dossier. Une histoire qui nous éclaire sur la justice au début du XIXe siècle et sur les coulisses des ces grands procès...Après ses études au lycée et à la faculté de droit de Nancy, ces dernières couronnées par une thèse sur le secret professionnel en 1894, Louis Sadoul suit la voie paternelle et effectue une carrière dans la magistrature. Substitut du procureur de la République à Bar-le-Duc en 1894, puis, à Sedan ; de retour à Bar-le-Duc comme procureur, il passe ensuite à Verdun et arrive à Nancy en 1905 juge au tribunal, puis juge d'instruction. Le 26 juin 1917 il est nommé conseiller à la Cour d'appel et en 1928 président de chambre. Dans l'esprit de sa fonction, il s'attache aux problèmes de la délinquance des jeunes et préside le patronage de l'enfance malheureuse et coupable. Mais, comme son frère cadet Charles Sadoul, il est attaché très vivement à sa petite ville de Raon-l'Étape et à la région lorraine. Aussi leur consacre-t-il l'essentiel de ses travaux littéraires. Il est inhumé au cimetière de Raon-l'Étape. Membre de l'Académie de Stanislas de Nancy et de la Société d'archéologie Lorraine, il était chevalier de la Légion d'honneur depuis le 26 décembre 1927.
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