Bøger af Neree Beauchemin

"Patrie Intime" de Nérée Beauchemin est un recueil de poésie qui célèbre la beauté et la grandeur du paysage canadien, ainsi que les émotions intimes liées à la patrie. Les poèmes de Beauchemin capturent la majesté des paysages naturels du Canada, peignant des images vibrantes des saisons, des forêts, des rivières et des montagnes. À travers une poésie empreinte de sensibilité et de lyrisme, l'auteur exprime un attachement profond à sa terre natale et offre une méditation émotionnelle sur le sentiment d'appartenance à un lieu. "Patrie Intime" est un hymne à la nature et à l'identité canadienne, explorant les liens subtils entre l'âme humaine et le territoire qu'elle habite.

"Les Floraisons Matutinales" est un recueil de poésie écrit par Nérée Beauchemin, un poète canadien-français du XIXe siècle. Publié en 1897, cet ouvrage est considéré comme l'une des ¿uvres majeures de la poésie romantique au Canada français.Le titre lui-même, "Les Floraisons Matutinales", évoque l'idée de la floraison matinale, suggérant la jeunesse, la fraîcheur et le renouveau. Le recueil explore des thèmes romantiques tels que la nature, l'amour, la mélancolie et l'émerveillement face à la beauté du monde.Nérée Beauchemin est réputé pour sa maîtrise de la langue française et sa capacité à exprimer des émotions profondes à travers la poésie. Son style poétique se caractérise par l'utilisation de métaphores élégantes et de descriptions sensuelles de la nature."Les Floraisons Matutinales" a contribué à établir Nérée Beauchemin comme l'une des figures marquantes de la littérature canadienne-française. Ses poèmes ont souvent été étudiés pour leur raffinement littéraire et leur capacité à capturer la sensibilité de l'époque.L'¿uvre de Beauchemin, bien que peut-être moins connue à l'échelle internationale, demeure importante dans le contexte de la littérature canadienne-française et continue d'être étudiée et appréciée pour sa contribution à la poésie romantique au Canada.

Reste dons le bois solitaire, Loin de tous les oiseaux jaloux. Tout ce qui soupire est trop doux, Trop beau, trop divin pour la terre Où les soupirs doivent se taire. Ah ! tu chanterais à mourir, Le coeur gonflé, la gorge pleine, De tous les sanglots de ta peine. Tout le mal qui te fait souffrir Pourrait-il jamais attendrir ?

Perdu dans les brouillards du sophisme et du doute, Le monde, dans un noir tournoîment emporté, S'effarait, quand soudain retentit sur la route La voix de l'immanente infaillibilité. Et l'on vit, aveuglant les fils de Zoroastre, Perçant l'ombre où la haine occulte écume encor, Brillante des clartés que verse un lever d'astre, Resplendir la tiare aux trois couronnes d'or. Triple soleil d'espoir éclatant dans la brume Du sombre gouffre humain. Triple feu du flambeau Que Rome aux chandeliers à sept branches allume. Triple splendeur de Paul s'élançant du tombeau.