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"... Il était six heures du soir. Jour de travail. Les allées du Jardin étaient presque désertes vers les deux portes principales, et le soleil crépusculaire dorait le sable, pendant que les bosquets de lilas plongeaient dans l'ombre nocturne. Des chauves-souris voltigeaient en tous sens, comme désemparées. Les bancs alignés sur les chaussées étaient presque tous libres, sauf dans certaines encoignures discrètes du Jardin où de jeunes couples se tenaient serrés et devenaient sérieux au passage des importuns. Adrien ne fit attention à aucun être humain qu'il croisa en chemin. Il aspirait, avide, l'air pur qui se levait du sable fraîchement arrosé, le mélange embaumé du parfum des fleurs et pensait à ce qu'il ne pouvait pas comprendre. Il ne comprenait pas notamment l'opposition de sa mère au choix de ses relations, opposition qui venait d'éclater dans une violente discussion entre la mère et son fils unique..."
Quatrième récit du cycle de la Jeunesse d¿Adrien Zograffi, récit d'une jeunesse misérable et vagabonde, de la recherche de l'amitié et de la liberté, avec une avidité de connaître l'autre. L'enfance et la jeunesse d'Adrien Zograffi se situent dans une misérable banlieue du port de Braila, sur les bords du Danube. Puis il se fait vagabond et, pendant huit ans, a Mikhaïl pour inséparable compagnon. À Alexandrie, un pêcheur d'éponges lui raconte sa vie...
Avec ce nouvel opus, nous continuons à suivre la jeunesse d'Adrien, sa sortie de l'école et ses débuts de travailleur, puis sa chute vers la vie misérable de vagabond. Réflexions sur l'enfant, sa subordination à l'homme et son devenir parmi les hommes.
«Adrien Zograffi, âgé de vingtdeux ans, quitte son pays pour la première fois en décembre 1906. Il s'embarque à Constantza pour Alexandrie d'Égypte. C'est une date qui compte dans son existence. Jusqu'à la veille de la Grande Guerre, notre jeune idéaliste sera l'amant de la Méditerranée. La Roumanie, Braïla, où sa mère peine dans l'angoisse, ne le reverront plus que le temps nécessaire aux hirondelles pour élever leurs petits. Dans les pages qui suivent, Adrien raconte luimême les scènes capitales de sa féerie méditerranéenne.»
Adrien, neveu de Dimi, ouvre les yeux sur la vie, en faisant connaissance avec Codine, ancien forçat, qui souffre au plus haut point de sa laideur physique et qu'Adrien hésite d'abord à fréquenter. Puis il découvre la chaleur humaine qui se dégage de cette vie dure et misérable. Il rencontre ensuite Kir Nicolas, de qui il apprendra le coeur de l'homme et le travail. Istrati évoque douloureusement la xénophobie.
«Adrien Zograffi, âgé de vingtdeux ans, quitte son pays pour la première fois en décembre 1906. Il s'embarque à Constantza pour Alexandrie d'Égypte. C'est une date qui compte dans son existence. Jusqu'à la veille de la Grande Guerre, notre jeune idéaliste sera l'amant de la Méditerranée. La Roumanie, Braïla, où sa mère peine dans l'angoisse, ne le reverront plus que le temps nécessaire aux hirondelles pour élever leurs petits. Dans les pages qui suivent, Adrien raconte luimême les scènes capitales de sa féerie méditerranéenne.»
La mère d'Adrien le fait embaucher chez les frères Max et Bernard Thüringer, grands exportateurs de céréales, à Braïla. Cet épisode de sa vie aborde l'«impitoyable système de travail» en vigueur, et la naissance de syndicats à Braïla. Panaït Istrati (en roumain Panait Istrati), né à Br¿ila le 10 août 1884 et mort à Bucarest le 16 avril 1935, est un écrivain roumain de langue française, surnommé le « Gorki des Balkans ».
Nous somme en l'année 1854 et Floarea Codrilor change la tactique de ses haïdoucs. Ils ne se contenteront plus de voler, châtier, mais ils s'engageront dans une tentative de soulèvement afin d'éveiller le peuple, prendre le chemin de la Révolution. Elle déclenche un rassemblement de tous les haïdoucs à travers le pays. Son principal objectif: «...le droit d¿autrui au bonheur.»
Ce volume nous présente les principaux héros de cette saga, qui s'achève avec la mort de Cosma, et l'avènement de celle qu'il a le plus aimée à la tête des haïdoucs, devenue Floarea Codrilor.
Indifférent à la fortune, Adrien, 17 ans, cherche à affirmer sa personnalité. Pas d'ambition pécuniaire, mais l'amour de son prochain, fraternité et justice, recherche de l'amitié avec un grand A. Et nous apprendrons au cours de ce nouvel épisode qu'il ne faut pas se fier au apparences. Mikhaïl et Samoïla, très différents l'un de l'autre, deviendront ses amis.
Le train omnibus déposa Adrien à Bucarest un soir d'avril 1904. C'était un train de pauvres, composé uniquement de troisièmes et de wagons de marchandises. Depuis Braïla, il avait mis plus de huit heures à faire les deux cent trente kilomètres environ qui séparent cette ville de Bucarest, traversant une interminable plaine noirâtre et semblant ne plus vouloir repartir après chaque arrêt dans les haltes solitaires de la steppe du Baragan. Pauvre train.
Panaït Istrati (1884-1935) var en rumænsk-græsk forfatter der primært skrev på fransk og én af Balkans store fortællerstemmer. Istrati kendes her i landet for bl.a. Kyra Kyralina, Hajdukerne og Onkel Anghel der alle udkom på dansk i 1900-tallet. Disse hører alle til samme selvbiografiske cyklus, Adrian Zografis liv, som de tre noveller i denne bog. Her møder vi, udover den unge sympatiske fortæller, bl.a. den ludfattige sivtyv onkel Dimi (i "En nat i sumpen"), en tidligere tugthusfange (i "Codine") og en albansk bager (i "Kir Nicolas"), alle repræsentanter for marginaliserede samfundsklasser i det feudale Rumænien henimod slutningen af det nittende århundrede.Bogen indeholder også en kort biografisk introduktion og tre flotte illustrationer af billedkunstneren Sara Koppel.
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