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" Écrite à Londres durant l¿hiver 1943, pendant l¿exil de Simone Weil alors engagée dans la France Libre, cette oeuvre resta inachevée. La célèbre philosophe fut en effet emportée trop tôt par la tuberculose, à l¿âge de 34 ans, le 24 août de cette même année. La première édition du texte, publiée post-mortem en 1949, fut dirigée par Albert Camus. Il faut ainsi préciser que les écrits de cette auteure à la pensée si singulière comptèrent énormément dans sa vie intellectuelle, des écrits dont Camus aimait à rappeler publiquement combien ils étaient importants à ses yeux. Lors de l¿attribution de son Prix Nobel à Stockholm, en réponse à la question sur les auteurs qui l¿avaient le plus influencé, Camus prononça ces paroles : « Simone Weil, car il y a des morts qui sont plus proches de nous que bien des vivants »."
Ce recueil réunit cinq textes de Simone Weil écrits entre 1933 et 1943, sur la guerre - et la force en général - et ses effets politiques, moraux et spirituels. Qu'advient-il lorsque la pensée se trouve prise dans des rapports de forces, lorsqu'elle est aux prises avec la force ? La capacité de juger, la lucidité, la capacité de penser et d'affirmer des principes peuvent-elles rester intactes?
Le malheur rend Dieu absent pendant un temps, plus absent qu'un mort, plus absent que la lumiere dans un cachot completement tenebreux. Une sorte d'horreur submerge toute l'ame. Pendant cette absence il n'y a rien a aimer. Ce qui est terrible, c'est que si, dans ces tenebres ou il n'y a rien a aimer, l'ame cesse d'aimer, l'absence de Dieu devient definitive. Il faut que l'ame continue a aimer a vide, ou du moins a vouloir aimer, fut-ce avec une partie infinitesimale d'elle-meme. Alors un jour Dieu vient se montrer lui-meme a elle et lui reveler la beaute du monde, comme ce fut le cas pour Job. Mais si l'ame cesse d'aimer, elle tombe des ici-bas dans quelque chose de presque equivalent a l'enfer.C'est pourquoi ceux qui precipitent dans le malheur des hommes non prepares a le recevoir tuent des ames.
Dans cette réflexion théologique rédigée en 1942, Simone Weil interroge le premier commandement et invite chacun de nous, avant qu'il ne fasse une réelle rencontre avec Dieu, à reporter cet amour sur les objets dans lesquels il réside, l'amour implicite de Dieu pouvant se porter notamment sur la beauté du monde, les cérémonies religieuses et son prochain.Pour la philosophe Simone Weil, cette question de l'amour de Dieu est primordiale, car tout homme ne peut s'empêcher de désirer, au fond de lui, le bien et la justice. Cependant, ceux-ci sont absents du monde : tout, dans le monde, est souillé par la force et par l'injustice. Le bien, qui est un des noms de Dieu, est inconnaissable, car absent du monde. En revanche, parce que tout homme désire le bien, Dieu est objet d'amour. Toutefois, cet amour a pour objet quelque chose d'inconnaissable, et d'absent du monde. Dès lors, il faut aimer Dieu implicitement, c'est-à-dire en aimant des objets du monde dans lequel Dieu est présent de manière cachée ou secrète. C'est ce que Weil montre dans l'article "Les formes de l'amour implicite de Dieu".[J. Lagalle]Weil, qui a connu des expériences mystiques de communion avec Dieu, considère qu'aimer implicitement est un préalable à l'amour explicite de Dieu, l'amour dans lequel Dieu est l'objet même de l'amour.Les formes implicites de l'amour de Dieu sont au nombre de quatre :L'amour du prochain ;L'amour de l'ordre du monde ;L'amour des cérémonies religieuses ;L'amitié.
Emerging from the thought-provoking discussions and correspondence Simone Weil had with the Reverend Father Perrin, this classic collection of essays contains the renowned philosopher and social activist's most profound meditations on the relationship of human life to the realm of the transcendent. An enduring masterwork and "one of the most neglected resources of our century" (Adrienne Rich), Waiting for God will continue to influence spiritual and political thought for centuries to come.
One of the foremost French philosophers of the last century, Simone Weil has been described by André Gide as 'the patron saint of all outsiders' and by Albert Camus as 'the only great spirit of our time'. In this, her most famous work, she diagnoses the malaise at the heart of modern life: uprootedness, from the past and from community. Written towards the end of World War Two for the Free French Army, Weil's text is an indispensable and perpetually intriguing text for readers and students of philosophy everywhere.
'There are certain words which possess, in themselves, when properly used, a virtue which illumines and lifts up towards the good'The philosopher and activist Simone Weil was one of the most courageous thinkers of the twentieth century. Here she writes, with honesty and moral clarity, about the manipulation of language by the powerful, the obligations of individuals to one another and the needs - for order, equality, liberty and truth - that make us human.One of twenty new books in the bestselling Penguin Great Ideas series. This new selection showcases a diverse list of thinkers who have helped shape our world today, from anarchists to stoics, feminists to prophets, satirists to Zen Buddhists.
Simone Weil (1909-1943) est engagée dès 1927 dans le syndicalisme révolutionnaire. Elle participe activement aux mouvements ouvriers européens des années 1934-1935, soutient le Front populaire en France, milite contre la guerre d'Espagne, et entre en Résistance dès l'Occupation. A sa mort, en Grande-Bretagne, elle laisse une masse d'écrits considérable et quelques documents inédits dont sa Note sur la suppression générale des partis politiques. Dans ce court texte la philosophe et militante politique dénonce le cynisme du système partisan, à l'origine de la débâcle des démocraties européennes en 1939-40. Elle propose de supprimer les partis politiques pour les remplacer par des rassemblements d'idées basés sur une participation démocratique des citoyens. Un texte résolument visionnaire, très actuel et indispensable pour décrypter les enjeux contemporains de la représentation démocratique.
Texte intégral. Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.On retrouve ici, à travers les notes recueillies par une de ses élèves, ce que furent ces leçons, véritables entretiens socratiques où l'on reconnaît l'unité profonde de l'auteur dont la vie brève fut intensément consacrée à la recherche de la vérité. En 1933-1934, Simone Weil était professeur à Roanne. Dans un petit pavillon isolé au fond d'un parc, sur l'herbe ou sous la neige, elle enseigna alors la philosophie à quelques élèves. On découvrira ici, à travers les notes recueillies par une de ces jeunes filles, ce que furent ces leçons, véritables entretiens socratiques. Le lecteur y reconnaîtra l'unité profonde de Simone Weil dont la vie brève fut intensément consacrée à la recherche de la vérité [texte de présentation de l'édition Plon de 1989]
La montée du nazisme et les horreurs du régime véhiculé par Adolf Hitler avaient-ils des antécédents dans l'histoire ? De qui s'est-il inspiré ? Dans quelle mesure, par exemple, la Rome antique fut-elle un modèle pour le Führer ? Simone Weil soumet plusieurs pistes de réflexions qui visent à percevoir ici un ensemble de mécanismes dont elle souligne les enchevêtrements, la complexité, mettant in fine à jour les racines de la folie hitlérienne. Son exposé se compose de trois grandes parties : Permanence et changements des caractères nationaux ; Hitler et la politique extérieure de la Rome antique ; Hitler et le régime intérieur de l'empire romain.
Simone Weil, the great mystic and philosopher for our age, shows where anyone can find God.Why is it that Simone Weil, with her short, troubled life and confounding insights into faith and doubt, continues to speak to today's spiritual seekers? Was it her social radicalism, which led her to renounce privilege? Her ambivalence toward institutional religion? Her combination of philosophical rigor with the ardor of a mystic?Albert Camus called Simone Weil "e;the only great spirit of our time."e; Andre Gide found her "e;the most truly spiritual writer of this century."e; Her intense life and profound writings have influenced people as diverse as T. S. Eliot, Charles De Gaulle, Pope Paul VI, and Adrienne Rich.The body of work she left-most of it published posthumously-is the fruit of an anguished but ultimately luminous spiritual journey.After her untimely death at age thirty-four, Simone Weil quickly achieved legendary status among a whole generation of thinkers. Her radical idealism offered a corrective to consumer culture. But more importantly, she pointed the way, especially for those outside institutional religion, to encounter the love of God - in love to neighbor, love of beauty, and even in suffering.
Appearing here in English for the first time, this play explores Weil's thoughts on tragedy. A figure of affliction, a central theme in Weil's religious metaphysics, the central character offers a unique insight into Weil's broader philosophical interest in truth and justice, and provides a fresh perspective on the wider conception of tragedy itself. Depicing a plot by a group of Spanish mercenaries to sack Venice in 1618, and the action of the play shows how it fails when one conspirator, Jaffier, betrays them to the Venetian authorities. The edition includes notes on the play and introductory material on the life of Weil, the genesis of the play and Weil and the tragic, opening up an area of interest and research: the literary Weil.
Simone Weil's Lecons de Philosophie are derived from a course she taught at the lycee for girls at Roanne in 1933-4. Anne Reynaud-Guerithault was a pupil in the class; her notes are not a verbatim record but are a very full and, as far as one can judge, faithful rendering, often catching the unmistakable tone of Simone Weil's voice as well as the force and the directness of her thought. The lectures form a good general introduction to philosophy, ranging widely over problems about perception, mind, language, reasoning and problems in moral and political philosophy too. Her method of presentation is a characteristic combination of abstract argument, personal experience and literary or historical reference. Peter Winch points out in his introduction to the book some of the more systematic connections in her philosophical work (and between this philosophical work and her other concerns), and makes a number of suggestive comparisons between Simone Weil and Wittgenstein. The translation is by Hugh Price from the Plon edition of 1959. Dr Price has added some notes to explain references in the text that might be unfamiliar to English speaking students beginning philosophy.
Although trained as a philosopher, Simone Weil (1909-43) contributed to a wide range of subjects, resulting in a rich field of interdisciplinary Weil studies. Yet those coming to her work from such disciplines as sociology, history, political science, religious studies, French studies, and women's studies are often ignorant of or baffled by her philosophical investigations. In Simone Weil: Late Philosophical Writings, Eric O. Springsted presents a unique collection of Weil's writings, one concentrating on her explicitly philosophical thinking. The essays are drawn chiefly from the time Weil spent in Marseille in 1940-42, as well as one written from London; most have been out of print for some time; three appear for the first time; all are newly translated. Beyond making important texts available, this selection provides the context for understanding Weil's thought as a whole. This volume is important not only for those with a general interest in Weil; it also specifically presents Weil as a philosopher, chiefly one interested in questions of the nature of value, moral thought, and the relation of faith and reason. What also appears through this judicious selection is an important confirmation that on many issues respecting the nature of philosophy, Weil, Wittgenstein, and Kierkegaard shared a great deal.
Although primarily known as a religious thinker, Weil devoted enormous energy in her formative years to her work as a political activist and as a philosopher/teacher. This book reveals these other sides of Weil and demonstrates the lines of continuity underlying her whole thought.
A letter written by Simone Weil to a French priest in New York, in which she raises fundamental and highly controversial concerns on matters of Catholic faith, dogma and institutions.
In this, her most famous book, Weil reflects on the importance of religious and political social structures in the life of the individual.
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