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Translated from the French, Cutting the Stems is a playful, long poem in sections that contains a pastiche of various unlikely influences: manuals on gardening and plant propagation, etymological dictionaries, gemstone and mineral guides, a how-to for florists, and other "un-poetic" texts. Lalucq's poem incorporates word play, linguistic borrowings, and etymological references, and McQuerry and Bourhis's translation captures, and, at times, reinvents, that word play for an English audience. The poem includes the central personas she and he who at times talk past each other in lyrical and often surrealist exchanges. Through these personas, we see gender category, like language, as fluid. She, whose identity merges with the poem's speaker, is a florist and devotes much attention to the tending of words, to "[her] sentence," which takes on a life of its own. Cutting the stems of plants becomes akin to cutting away at language so that "the sentences bloom". Lalucq's poetry invites a questioning of poetic convention, foregrounding language's gaps and slippages. In this dual language flip book, the attention to language's instability is all the richer.
Qu'on le déplore, le redoute, ou qu'on s'en réjouisse, on ne peut qu'en faire le constat: le partage de la réflexion commune sur les fondements de la vie en société semble s'être figé ou s'être retiré dans des enclos sociaux atypiques.Plus les véhicules du sens sont aisés à emprunter, plus on s'y engouffre sans préjudice des moyens dont on doit disposer pour y bien figurer: ces éléments de définition en soi qui font viatique, qui"arment", pour le parcours de l'échange vertigineux.Le chemin vers le port est sans doute trop court, qui conduit au large...Le café du commerce a supplanté la retraite studieuse ou plutôt, il n'en est plus guère le lieu de dévoilement des travaux.La peur, la colère, l'allégresse, l'adulation, ont très largement offusqué l'échange des sens conçus et équilibrés en soi depuis une patiente retraite intérieure où la certitude va sereinement à la rencontre de son accident.À quoi bon penser à la pensée préalablement si la "pensée pensée" contraint l'échange ou si son absence ne l'interdit pas?À quoi bon introduire déséquilibres, ruptures et catastrophes dans la certitude du monde, quand cette certitude inviolée y "fait son effet"?À quoi bon justifier des contours des hochets agités sur le forum quand ils opèrent au champ civique?Sait-on au juste de quoi l'on parle lorsqu'on parle?Lorsqu'on évoque la question du "travail" au champ politique, sait-on au juste de quoi l'on parle?Ce petit numéro quatre ne cherche qu'à rendre compte de l'effort produit par des pensées qui s'affrontent à la nécessité de se "reprendre" pour aller à la rencontre du sens construit en commun "en tant que telles".
Fortino Samano (the overflowing of the poem) is a collaborative work by the emerging French poet, Virginie Lalucq, and the distinguished philosopher, Jean-Luc Nancy.
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