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... Nâne n'avait jamais su de sa vie ce que voulait dire ce mot extraordinaire et choquant. Voilà pourquoi, un jour, le commandant aperçut Hânoumane, une serviette au cou et l'air bien sage, qui partageait le déjeuner des enfants. Il ne dit rien, mais, cinq minutes plus tard, le capitaine d'armes arrivait, muni d'un filin souple et solide, que terminait un n¿ud coulant passé dans une épissure à laquelle on n'aurait rien su reprocher. Il élargit le n¿ud coulant, le jeta vivement autour de la taille du singe, sans lui faire de mal, tira dessus un bon coup bien sec, et fit rouler la bête sur le plancher. Hânoumane, surprise, fit entendre cet aigre cri des singes mécontents, qui ressemble au bruit d'une crécelle...
... Voici deux siècles déjà que Philippe d'Orléans, régent de France, se plaignait d'avoir dépensé vingt mille écus pour voir le diable et de ne l'avoir point vu. Mon regret est pareil. On dirait que, dans cette misérable demeure qui est mon corps, ma sensibilité et ma raison habitent deux étages différents, et qu'il n'y a pas, qu'il n'y aura jamais d'escalier. Je ne sais quoi, tout au fond de moi-même, de fabuleusement antique, venu d'ancêtres oubliés, sauvages, frémissants, intelligents et ignorants, cherchant à comprendre l'immense mystère du monde et ne sachant même pas qu'ils avaient un cerveau - pensant, si je puis dire, comme des bêtes qui auraient une manière de génie - je ne sais quoi de barbare, de rétrograde et d'inquiétant voudrait me persuader que l'univers est peuplé d'ombres, de forces puissantes, conscientes, malicieuses ou bienveillantes¿; que les morts vivent, près de moi, d'une autre vie, que mes songes nocturnes sont vrais, d'une vérité magique et magnifique, draguant mes yeux fermés vers un avenir obscur¿; que le mal, le bien sont des êtres, des satans ou des dieux, aux mains amicales ou funestes, au visage accueillant ou sinistre...
... Elle s'arrêta, n'osant encore dire le reste. Le vieux Fauli haussa les épaules. Des siècles de négoce, de spéculation, de persécution, ont habitué sa race à supporter la mauvaise fortune avec une sorte d'indifférence paisible. A manier héréditairement l'argent de façon régulière on apprend ce qu'ignorent les hommes issus, comme presque tous les Français de sang, de souche paysanne : que cet argent n'est qu'un signe, un symbole qui n'a pas de valeur par soi-même, mais par les possibilités d'échange et de combinaison qu'il permet. Et si l'on n'a pas toujours dans l'esprit ce principe fondamental : ¿Toutes les affaires sont mauvaises, quelques-unes deviennent bonnes¿, on perd courage à la première mauvaise affaire¿! Mais aujourd'hui la vie est trop facile en France...
... Dans un coin de la ferme une caisse remplie d'¿ufs était là, toute prête à être dirigée sur le chemin de fer. Tigrette l'aperçut : Voilà comment les poules sont récompensées de leurs efforts ! gémit-elle, les fermiers dirigent sur la capitale les milliers d'¿ufs qu'ils ramassent et ils les donnent en pâture à des humains qui nous ignorent et qui nous méprisent ! Les hommes nous tiennent en esclavage pour tirer profit de nous jusqu'à la mort, et même après ! Il suffit que l'âge ou l'embonpoint nous touche pour que, vite, on nous fasse passer de vie à trépas ; et notre corps rôti à point fait le régal des plus gourmets. Vraiment, nous vivons dans une perpétuelle injustice...
Dans le profond décor du jardin centenaire,La tranquille maison pleine de souvenirsPrend un aspect frileux, satisfait, sans désirs,D'aïeule à l'esprit fin qui sait qu'on la vénère.C'est d'un paisible pas qu'autour d'elle l'on erre¿;Un banc, près de la porte, invite aux doux loisirs¿;Une viorne lente où se jouent les zéphyrsDu seuil hospitalier monte au toit débonnaire...
... Rien n'était plus orgueilleux que cette belle figure. Les yeux, tabac d'Espagne, bordés de cils noirs, la bouche bien dessinée, peut-être un peu grande, mais d'une expression majestueuse et d'une couleur vive, animaient la froideur d'une chair de lait sous l'or d'une chevelure de princesse danoise. L'oreille était charnue, le col flexible, et tout le corps, sans doute, d'une charpente légère, à en juger par la souplesse du buste élancé. Le regard surprenait par son énergie, l'attitude sans nonchalance accusait la force. L'ensemble, harmonieux, avec, dans sa noblesse et son équilibre, quelque chose de la grâce farouche d'une panthère, paraissait susceptible des mêmes détentes...
... La mer était basse et fort calme. Son clapotis venait mouiller les barques échouées que l'on voyait serrées à droite, près d'un promontoire, assez loin du fond même de la petite anse où, sur le sable, étaient assis des groupes de baigneurs. A gauche, en nappe, tout luisants d'algues et couverts d'enfants, de longs rochers plats s'étendaient. Au delà, commençait une légère falaise, couronnée de plantes et d'arbustes, dont les bastions se succédaient, de plus en plus hauts, jusqu'en un point marqué d'énormes blocs où le rivage accidenté de la rade de Brest reprenait brusquement son vrai caractère...
... Tu me posais des questions, auxquelles je ne répondais que par monosyllabes, sur ma vie, mes occupations, mes repas. Tu n'as jamais su combien j'étais ému, à voir les efforts que tu faisais pour me montrer que tu t'intéressais à mon travail. Mais vivre à Paris nous rend autres que nous ne sommes : nous en venons avec ce que nous croyons être des idées sur notre supériorité intellectuelle et morale. C'était plus fort que moi : je ne pouvais te donner ces détails qui t'auraient fait si grand plaisir. Et tu es parti - qu'il en est souvent ainsi¿! - sans me bien connaître, sans savoir ce qu'il y avait au fond de moi-même, puisque tu as demandé que je devienne bon. Mais ce n'est pas du tout ta faute...
Après avoir longé la berge du Sénégal de Podor à Boghi, le Commissaire du Gouvernement en Mauritanie, que j'avais l'honneur d'accompagner, se prépara à quitter les rives du fleuve, pour s'enfoncer dans les immenses territoires dont il avait le commandement. Le 17 février 1910, au lever du jour, une petite caravane se mettait donc en route, après avoir dit adieu aux flots paisibles du Sénégal. En tête, marchait l'avant-garde, composée de six tirailleurs sénégalais sous la conduite d'un sergent indigène. Puis venait le colonel, suivi de son interprète, le toucouleur Baïla Biram, et de quelques cavaliers noirs...
Le goujat était sorti en traînant ses sabots pour aller dormir dans l'étable. Sous le haut chambranle de sa cuisine, Maïténa Otéguy, la figure égayée par le feu, la jupe relevée sur la chair grasse et musclée de ses jambes que la chaleur marbrait de veinules rouges, s'amusait à faire griller des châtaignes. Elle les mangeait brûlantes, sans éloigner sa figure de la flamme, de ses petites dents polies, les lèvres haut retroussées.Le silence convenait au vide de son esprit. Rythmés, le bruit de la pendule et la respiration d'un enfant qui dormait dans la pièce à côté flottaient très doux. L'éclatement des châtaignes gonflées de feu étaient les seuls épanchements de joie de cette solitude réconfortante...
Elle attend avec impatience les Dimanches clairs et chauds. Ils tombent du ciel comme des fruits mûrs, et parfument les rues de la petite ville. Langueurs de l'après-midi. Le soleil brûle l'herbe des chemins, fait éclatantes de blancheur les façades des maisons crépies à la chaux. Les papillons, les guêpes volent, bourdonnent autour des chardons rouges, des sauges bleues. Ils ne se reposent pas¿; le soir, il doit leur en coûter de replier leurs ailes. Elle reste, toute seule, dans un coin frais. Les volets joignent mal. Un rayon de soleil s'allonge. Elle a envie de se lever, pour le casser par le milieu, comme une baguette...
... Cependant, la traversée du désert remplissait les hommes d'une mélancolie vague ; ignorant pour quelle cause ils étaient en route, ils sentaient leur tristesse grandir à mesure qu'ils s'enfonçaient dans cette solitude dont on n'entrevoyait pas l'issue. Mais Taïa, aux heures d'implacable abattement, ranimait les courages; elle faisait monter sur son éléphant les deux jeunes Grecques de Salamine, et leur commandait de chanter de vieux airs égyptiens, qu'elle accompagnait elle-même avec la cithare ; pris par la magie du rythme, les soldats pressaient leurs chevaux autour des chanteuses et la caravane avançait au milieu des mélopées monotones dont les vibrations allaient se perdre dans les plages lointaines du désert...
Le début de l'action se situe au Danemark, dans la grande salle d'un château. Le jeune baron Georges de Traventhal ne rêve que de voyages et d'aventures. Sa mère, Madame de Traventhal, pour tenter de le guérir de ses obsessions, consulte un médecin qui vient d'arriver dans le pays, un certain Docteur Ox. Ce dernier révèle à Georges qu'il est le fils de John Hatteras. Il lui conseille de boire un philtre magique, qui lui permettra de partir en voyage, accompagné du maître à danser Tartelet. Nos personnages arrivent au centre de la Terre où ils rencontrent le peuple Salamandre, qui vit au milieu du feu. Puis ils se retrouvent à bord du Nautilus et font la connaissance du capitaine Nemo. Les Atlantes proclament Georges roi de l'Atlantide, à condition qu'il épouse la fille du souverain défunt. Le troisième acte se déroule sur la planète Altor, après un détour par le Gun-Club où l'on croise Impey Barbicane et les autres membres de cette célèbre association.
Un crime a été commis, dans de telles circonstances, que les plus fins limiers abandonnent tout espoir d'apporter à la justice la moindre lumière !On interroge les domestiques. Leur déposition embrouille encore les raisonnements par lesquels on pouvait essayer de se faire une opinion.Est-ce encore un coup d'Arsène Lupin ? Maurice Leblanc qui connaît bien son héros favori, vous aidera bientôt à découvrir le vrai coupable, dans cette affaire étrange et mystérieuse qui vous passionnera...
Il se produit actuellement en Allemagne, en Angleterre, en Suisse, un mouvement de philosophie religieuse auquel notre pays aurait tort de demeurer indifférent. La philosophie de la religion a toujours sa terre classique en Allemagne ; en Angleterre, elle paraît être l'objet principal auquel tendent et l'école néokantienne et la nouvelle école hégélienne; celle-ci, par un phénomène curieux outre Manche, s'efforce de rendre quelque éclat à un système presque abandonné en Allemagne : on peut comparer cette école à une fusée retardataire qui part après le feu d'artifice. En Suisse, un métaphysicien fidèle à la plus haute et à la plus pure tradition du christianisme, M. Secrétan, s'est efforcé récemment de tourner les principes de la philosophie et de la science moderne au profit des dogmes religieux...
Les disciples contemporains de Descartes ou de Leibniz, et ceux mêmes de Kant, sont tous au fond platoniciens, car ils s'accordent avec Platon pour opposer absolument le monde de la sensation à celui de la pensée. Ici même, M. Caro, dans un éloquent tableau, tour à tour un peu pessimiste et un peu optimiste, de la dissolution et de la renaissance des croyances philosophiques, appelait avec raison platonisme à ce fonds d'idéalisme né avec l'homme et qui ne disparaîtra qu'avec lui. Ouvrez les livres des spiritualistes et des criticistes, ceux de M. Caro lui-même, de MM. Ravaisson, Janet, Lachelier, comme ceux de M. Renouvier, vous y trouverez reproduite, presque dans les mêmes termes, la critique profonde autrefois dirigée par Platon, dans son Théètète, contre Protagoras et Héraclite...
Les questions de l'assistance publique, de la population et de la sélection naturelle sont si inséparables que, dans notre siècle, l'esprit a été logiquement conduit de l'une à l'autre et amené par là à d'importantes découvertes. C'est le problème de l'assistance publique et l'observation des effets produits par la taxe des pauvres qui inspira à Malthus sa loi de la population ; c'est la loi de la population, à son tour, qui fit découvrir à Darwin d'abord celle de la lutte pour la vie, puis celle de la sélection naturelle. On peut donc dire (et la chose est digne de remarque), que c'est un problème social et économique qui a provoqué une des plus grandes révolutions de l'histoire naturelle...
...À travers la tragique épopée humaine, une des lois fondamentales de notre vie terrestre est la lutte de l'esprit mâle contre l'esprit femelle, lutte incessante, toujours acharnée, souvent féroce, parfois grandiose. Dans cette lutte, l'esprit femelle joue un rôle immense ; s'il y apporte moins de dialectique que l'esprit mâle, il est autrement hanté que lui par les légendes du Passé, par un impérieux besoin d'idéal présent, qui lui font secouer les chaînes des cruelles réalités et rejeter le poids des dures et misérables actualités. Certains auteurs, pour en déduire, paradoxalement mais sans véridicité, que depuis la création la Femme triomphe toujours de l'homme, ont insisté sur les gémissements de l'esprit mâle aux époques de ses défaites...
Trois grands principes tendent à dominer toute la philosophie moderne et s'imposent à la morale naturaliste : le premier est la relativité de notre savoir. L'antiquité et le moyen âge, dans leur religion, dans leur philosophie, dans leur science, se croyaient volontiers en possession de la réalité absolue; nous, nous voyons l'absolu reculer dans un lointain de plus en plus inaccessible : Hume et Kant nous ont enseigné le caractère relatif de ce qui se passe en nous comme de ce qui se passe au dehors de nous, de nos sensations et de nos pensées comme des objets auxquels elles s'appliquent...
... On fêtait l'anniversaire de la ville merveilleuse qui deux cents ans auparavant avait été érigée à la pointe septentrionale de l'île, comme une sentinelle avancée guettant le double horizon des mers. Longtemps l'île heureuse, assoupie dans le parfum de ses roses, avait goûté la paix profonde que les dieux versaient sur elle à chaque aurore, et tourné vers le seul Orient la face de ses vieilles cités. Le souffle de l'Asie la caressait d'une si douce langueur qu'elle lui faisait oublier la gloire de ses origines antiques. N'étaient-ce pas les Géants qui l'avaient peuplée autrefois, lorsqu'une éruption volcanique l'avait fait jaillir des entrailles de l'Océan ? ...
Vous êtes conscient de la nécessité de constituer et d'entretenir un réseau relationnel. Mais voilà, vous êtes timide, vous n'osez pas aborder les autres et vous passez à côté d'opportunités importantes pour faire des rencontres. Ce petit guide pratique, pensé et structuré, vous aide à surmonter ce problème. Grâce à des techniques, des exemples, et des conseils, vous acquerrez un sens du contact et une attitude de "networkeur". Le livre a un style simple et direct. Il va droit à l'essentiel.
Have you ever wondered why you wouldn't feel the burn if your arm could extend and reach the Sun? Why maternity clinics would be needed on future interplanetary vessels? Why extraterrestrials, if they exist, would be very different from how they are depicted in science fiction movies? Why these extraterrestrials may have originated from our Earth? This book tries to answer these questions and many others using a scientific approach in a witty style.
What a Young Woman Ought to Know is a book which any mother can place with confidence in the hands of her daughter. Reverent knowledge is the surest safeguard of innocence, and it is every mother's duty to see that the young girl committed to her charge is duly forearmed by being forewarned of the dangers that lie around her.
Sex Antagonism, written in 1913, deals with male/female conflicts such as the women's suffrage movement, which was of great concern to men raised in a Victorian society. Sex antagonism is a family war, and as family strife leads to the most bitter of all quarrels so this war threatens to lead to enmity which may last for many years and work untold evil on the nation. For that reason it is the most fateful of all the three forms of antagonism (Racial, Class and Sex), and the inherent differences which exist in the character, sympathies, aims, and methods of the combatants cannot fail to lead to cruel misunderstandings and virulent recriminations which the moderate party on either side will find impossible to explain or restrain.
So, you think you've got the brain-power to tackle tough puzzles? Well, try this extraordinary assortment of mind blowing challenges. Divided in six different categories (geometric silhouettes, paper, laces, 3D, wires, etc), they focus on different skills of your brain. Whatever their form, each is designed to stretch your mind to the max. Some of them are so complex that even the most expert puzzle sleuths may have to beg for mercy! Fortunately, solutions for every puzzle are included, along with explanations of how the solutions are reached.
How are modern aircraft, helicopters, multi-stage rockets constructed? What keeps them in the air? What kind of engines are used in flight vehicles, how are they built? What instruments are installed in aircraft to control apparatus, systems and flight? In this book the reader will find answers to all these questions along with many others. This book is based on material from Soviet and foreign publications. It is meant for a variety of readers who have an interest in aviation and cosmonautics.
This book contains hundreds of colorful stories from the field of physics. Despite their entertaining appearance, they address several important and serious notions in this field. This book does not seek to replace school textbooks. Its purpose is to entice the reader to consciously observe physical phenomena, including the simplest ones which we have learned to ignore in our everyday life. It allows the reader to amass evidence about physical laws, and engage in a systematic study of physics.
This book is a collection of puzzles that are very useful as mental exercises or as trainings for the ingenuity and resourcefulness of young mathematicians. However, the book does not contain mathematical puzzles only. It also contains puzzles in physics, geophysics and logic. There are also problems that are not related to any specific school subject but are very useful as exercises to prepare the mind for out-of-the box thinking.
Amateur astronomy, also called backyard astronomy and stargazing, is a hobby whose participants enjoy watching the night sky (for sunspots, eclipses, etc.), mainly with portable telescopes. Even though scientific research is not their main goal, many amateur astronomers make a contribution to astronomy by monitoring variable stars, tracking asteroids and discovering transient objects, such as comets. This book is a perfect introduction to Astronomy for amateurs. Written in the 19th century by French Astronomer Camille Flammarion, it is surprisingly complete and up-to-date. It is still used by both professional and amateur astronomers around the world.
A matchbox is simply a box of surprises as its content allows a broad selection of entertaining and sometimes quite intricate tricks and puzzles. Here is a collection of the most mind-twisting brain-bending matchstick puzzles of all time. These ones appeared for the first time in the early 20th century and were all the rage during that period. This book recovers most of them and offers hours of entertainment for young and old alike.
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