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¿ ... Ich kannte weder die Stadt, noch die Provinz. Ich wußte nur aus der Geographie, daß die Stadt ein Landstädtchen mit 5000 Einwohnern war. In der Stadt und deren Umgegend war mir auch kein einziger Mensch bekannt; eben so waren mir die Verhältnisse von Stadt und Land, also auch das Besondere meiner neuen amtlichen Stellung völlig fremd. Was ein Inquisitoriat war und was der Director einer solchen Criminalbehörde zu thun habe, wußte ich freilich..."
" Le goût des voyages n'a jamais été pour moi une mode, je l'apportai en naissant, et je l'ai satisfait dès ma première jeunesse. Nous sommes tous vaguement tourmentés du besoin de connaître un monde qui nous paraît un cachot parce que nous ne l'avons pas choisi pour demeure ; il me semble que je ne pourrais sortir en paix de cet étroit univers, si je n'avais tenté de parcourir et d'explorer ma prison. Plus je l'examine et plus elle s'embellit et s'agrandit à mes yeux. Voir pour savoir : telle est la devise du voyageur ; c'est la mienne : je ne l'ai pas choisie, la nature me l'a donnée..."
Il est un lyrique infécond que, dans notre honteuse ignorance, nous avons longtemps vénéré comme le plus vieux de nos poètes : Malherbe, dont quelques vers ont éveillé le génie de La Fontaine. Or, 550 ans avant ce père d'une strophe immortelle, quatre siècles avant le grand poète de la ballade des Dames du temps jadis, Douce France et Terre Major étaient déjà célébrées dans les 4 000 décasyllabes de la Chanson de Roland, poème français qui sort d'une âme épique et tragique...
Il est un lyrique infécond que, dans notre honteuse ignorance, nous avons longtemps vénéré comme le plus vieux de nos poètes : Malherbe, dont quelques vers ont éveillé le génie de La Fontaine. Or, 550 ans avant ce père d'une strophe immortelle, quatre siècles avant le grand poète de la ballade des Dames du temps jadis, Douce France et Terre Major étaient déjà célébrées dans les 4 000 décasyllabes de la Chanson de Roland, poème français qui sort d'une âme épique et tragique...
¿ Auf dem Schloßhofe der Waltersburg standen zwei Männer beisammen, die man auf den ersten Blick für Herren aus dem Schlosse hätte halten können, die sich aber bei näherer Betrachtung als Diener desselben darstellten. Sie befanden sich beide in vorgerücktem Alter; dem Einen war, wie von der Bürde des Alters, der Rücken bereits gekrümmt, und sein Haupt glänzte silberweiß; dem Anderen war das blonde Haar, das er gescheitelt und hinter den Ohren sorgfältig geringelt trug, nur erst grau gemischt; bei gerader Haltung hatte er ein behäbiges Ansehen, während an Jenen die den Körper austrocknenden Tage des Alters schon seit ein paar Jahren herangetreten sein mußten... "
La Reine-Marguerite, beau vapeur blanc du lac Majeur, alluma ses feux en quittant Pallanza, et s'engagea dans l'anse magnifique qui contient les îles Borromées. La chaleur ayant été accablante, les passagers se félicitaient de ressentir la première fraîcheur du soir. Les uns prenaient plaisir à discerner, sur la gauche, les contours opulents de l'Isola Madre, l'Île Mère, tachant l'ombre de sa grosse masse obscure ; les autres, à regarder naître au long des contours capricieux du lac, les mille lumières des embarcadères, des hôtels et des villas. Mais un charme très spécial, et nouveau pour la plupart d'entre eux, venu du lac que la nuit flattait, ou bien des rives fleuries de lauriers-roses, enveloppait et pénétrait jusqu'aux natures les plus insensibles...
¿ Ich saß eines Abends auf dem Criminalgerichte in meiner Arbeitsstube mit Lesen von Acten beschäftigt. Ich war damals Verhörrichter, hatte sehr viele Arbeit, war fast den ganzen Tag mit Inquiriren geplagt - es war noch die Zeit des geheimen schriftlichen Inquirirens - und mußte die Abende dazu verwenden, mich auf den morgenden Tag zu neuer Arbeit wieder vorzubereiten... "
... Comme la voiture s'ébranlait, Suze m'entoura de ses bras câlins, et de suite elle me donna sa bouche. Ce fut un baiser dévorant et délicieux. Toute sa passion coulait, en ce moment, sur ses lèvres. Jamais encore elle n'avait été si amoureuse, si frémissante. Sa gorge martelait ma poitrine, de ses bonds impétueux ; chaque ondulation de ses seins durs et lourds me pénétrait et m'oppressait. Ses mains s'agrafaient à mes épaules pour me tenir étroitement lié...
... Il se laissa tomber, étendit les mains, et eut la sensation délicieuse de les plonger dans un bain de chair : sous ses doigts alanguis des seins palpitaient, des croupes se gonflaient, des jambes s'agitaient. Oui, c'était de la chair, de la chair pantelante, et nue, et frémissante. Sa bouche parsema des baisers, se perdit dans les seins, sur les lèvres ; mais cette chair coulait, fluide, entre ses doigts, avait la caressante et molle ondulation d'un océan qu'on ne peut saisir, qu'on embrasse et qui fuit.Dans sa rage irritée de prendre et de tenir une des demoiselles pour être son amant, il se désespérait, s'accrochait aux chevelures, attirait une tête, l'emprisonnait dans un baiser, cherchait à capturer un corps, à le lier ; mais d'autres seins passaient, d'autres bouches glissaient sous la sienne, pour la fuir aussitôt, déjouer son étreinte, rire de son désir, l'exaspérer encore...
¿ Es war ein warmer Augustabend und die Luft ruhig, als wir unsern Wagen verließen. Mein Freund, der Steuerrath, führte mich um das Dorf herum, an Wiesen vorüber, nach einem Wäldchen von Fichten, Birken und einzelnen Buchen. Wir waren in Dunkelheit und Stille gegangen. Als wir in das Wäldchen hineinschritten, war es darin noch dunkeler und stiller, als es am Dorfe und an den Wiesen gewesen war. Wir konnten in dem Wäldchen hundert Schritte zurückgelegt haben. Gerade vor uns, aber noch in weiter Ferne, wurde ein schwacher, unbestimmter Lichtschimmer wahrnehmbar. In derselben Richtung vernahm das Ohr ein unbestimmtes, summendes Geräusch..."
Pourquoi, dans Shâkountalâ, la douleur d'une épouse et d'une mère abandonnée nous émeut-elle si vivement? C'est qu'aucune nuance n'est forcée dans ce langage véhément et sublime. Mettez une fille du peuple dans la même situation; à un moment donné, elle parlera comme cette reine d'il y a deux mille ans; elle trouvera, d'instinct, cette éloquence qui n'a rien à faire avec le rang et l'éducation. Les coquetteries d'Ourvasî se retrouveront, à la lettre, chez une ingénue du XIXe siècle, elles sont femmes toutes deux, mortelles ou déesses. Quant aux héroïnes de Shakespeare, nous les coudoyons chaque jour dans la vie; elles existent, ces incarnations de la vertu et du sacrifice, souriant à la lutte, comme Viola, ou s'y brisant comme Ophélia; dévouées comme Portia, clémentes comme Hélène, mais jalouses, avant tout, de cacher leurs blessures; et, comme Desdémone, menteuses héroïques, pour sauver l'honneur conjugal. Nous les connaissons ces héroïnes obscures que personne n'applaudira. Nous les avons aimées, nous les pleurons peut-être?
Vers 188..., vivait à Tours une vieille demoiselle très distinguée et d'un grand mérite, qui avait eu, dans sa jeunesse, l'heureuse fortune de voir et d'entendre le vicomte de Chateaubriand.Cette circonstance était pour elle un motif de coquetterie bien excusable et lui valait une renommée d'une originalité charmante. Beaucoup de personnes l'écoutaient en souriant, à cause de la manie qu'elle avait d'y faire des allusions fréquentes, et la quittaient gagnées par l'accent de respectueuse émotion dont elle ne manquait point d'embellir ce sujet...
Du printemps à l'automne, Marguerite Burnat-Provins fait là une halte bienfaisante et se délecte du calme de sa maison, de son jardin et de ses petits occupants, oiseaux et insectes. Elle leur parle comme aux fleurs et aux arbres et même au crapaud aux yeux de topaze. Cette méditation apaisante et gourmande est présentée comme un long poème en prose, une invitation au rêve et à l'observation. Une magnifique flânerie tout près du rouge-gorge.
J'ai formé le dessein de vous conter la vie de Madame Nichina, qui fut belle autrefois et qui est maintenant vertueuse, bien que son corps et son visage gardent des traces honorables de leur ancienne splendeur et qu'elle ait encore le pouvoir de séduire le Diable, s'il lui plaisait.Gentilhomme, descendant de l'illustre Vendramin, je n'eusse point songé à écrire l'histoire d'une courtisane, même repentie, et le monde eût ignoré jusqu'au nom d'une femme qui a laissé de ses grâces tant de souvenirs aux Vénitiens sans un malheur qui m'arriva aux dernières fêtes de Pâques...
Ce livre, si j'ose l'appeler ainsi, sera le quatrième que j'aurai écrit pour défendre la plus juste des causes, et écrit, hélas ! dans une stupeur et une indignation croissantes devant tant d'irréductibles partis pris et tant d'entêtements aveugles. Il ne mérite même pas le nom de livre ; il n'est qu'un incohérent amas de documents et de témoignages - tous irréfutables, il est vrai, mais qui cependant auraient beaucoup gagné à être présentés avec un peu plus d'ordre, moins de répétitions, moins de maladresses...
Ce livre est un recueil de nouvelles de Maurice Renard. Dans Le Lapidaire, un vieil homme possède la plus merveilleuse (et par là même la plus convoitée) des collections de pierres. Une fois encore la convoitise ne restera pas impunie. La Fêlure est la retranscription posthume des derniers écrits du grand romancier Salvien Farges. Ces écrits ont été gardés secrets car leur auteur y explique avoir été témoin d'une aventure à caractère surnaturel...
Quelle belle mission que d'¿uvrer à l'instauration d'une paix universelle ! Même si l'institution de la Société des Nations est nouvelle, est-ce possible de réaliser cela avec les individus qui n'ont pas empêché la première guerre mondiale ? Un jeune idéaliste français se trouve plongé dans cet environnement cosmopolite foisonnant, à Genève, lieu où se pressent des hommes politiques expérimentés, des diplomates nationalistes, des fonctionnaires blasés, des industriels, banquiers et des aventuriers soucieux de leurs intérêts. Tous s'affairent à côté de membres d'une société genevoise assez fermée...
La femme de charge du riche M. Blake vient déclarer la disparition, dans la nuit, de la lingère de la maison. Le célèbre détective de l'agence Pinkerton, aidé de son jeune collègue narrateur, va enquêter sur cette absence mystérieuse et mettre sous surveillance le maître des lieux qui semble un peu trop détaché de ce qui est arrivé. Cette apparence n'est-elle pas trompeuse en effet ou révèle-t-elle d'autres préoccupations?
Antoine Bibesco seul me comprend, a écrit Marcel Proust dans une lettre qui a été publiée neuf ans après sa mort. Cette phrase m'a ravi. Mais elle implique des devoirs. Pour comprendre la publication de ces lettres, une explication est nécessaire: une explication géographique d'abord. Marcel Proust habitait au 44, rue de Courcelles; moi j'habitais au 69 de la même rue. Il suffisait de connaître Marcel Proust, même un peu, pour savoir qu'on avait affaire à un des hommes les plus intelligents de cette terre. Quand je le connus, son accueil charmant m'encourageait à le voir, surtout qu'il était toujours chez lui...
André, artiste peintre en plein dilemme sentimental vient se réfugier à Carpiagne dans le sud de la France pour réfléchir aux deux femmes qu'il a laissées à Paris: son ancienne amie Renée qui est restée sa confidente et avec laquelle il a passé il y a une année un séjour dans cette station, et son actuelle fiancée Françoise avec laquelle il n'a pas vraiment envie de s'engager. Cette liberté nouvelle finit par lui peser, elle l'oblige à faire un choix. Un télégramme à Renée, des regrets d'avoir quitté Françoise, André est perdu. La mer et le soleil de la plage des Lombards lui apportent un répit...
Dans le premier tome de cette grande mascarade parisienne, Antony Cabassol apprit par Me Taparel, notaire, qu'il était l'unique héritier de son cousin M. Badinard. Mais l'héritage avait une condition: Cabassol avait trois ans pour compromettre les 77 personnes avec lesquelles Mme Badinard avait trompé son mari pendant les 5 ans qu'a duré le mariage. Commença alors pour Cabassol la chasse aux amants de Mme Badinard, dans le but de séduire les femmes de ces hommes. Dans ce second tome, cette chasse aux amants le mènera au club des Billes de billard, un club réservé aux chauves. Il y rencontrera quelques personnages particulièrement originaux, ce qui entraînera Cabassol vers de nouvelles aventures et péripéties particulièrement truculentes. Mais arrivera-t-il à ses fins pour pouvoir toucher l'héritage de son cousin? Robida nous offre ici un roman satirique qui ne manquera pas de divertir le lecteur.
Malcie d'Anicet traversait le porche de son hôtel quand la concierge, qui guettait depuis un grand moment, regarda si la jeune femme était seule.Comme tous les jours, à peu près à la même heure, personne autre que la nourrice portant dans ses bras un superbe bébé joufflu, alors qu'une mignonne fillette de quatre ans trottinait à ses côtés sur les pavés inégaux de la voûte.Devant la loge, Malcie tourna la tête, sourit, donna un petit coup de tête gracieux, en assujettissant le dernier bouton de son gant.La nounou, déjà dans la rue, tournait à droite pour arriver à la rue du Faubourg Saint-Honoré et, là, continuer vers les Champs-Élysées, but de la quotidienne promenade...
Dans la nuit obscurcie de froides brumes, les murailles lépreuses de l'hospice d'Hautefort se voient à grand'peine. À trente pas du pignon de l'ancien logis des chapelains, tout contre le mur du petit cimetière des pauvres, où dorment tant de générations de misérables que la mort a délivrés, un homme est assis sur ses talons, guettant. Aucune lumière ne passe à travers les barreaux entrecroisés des baies étroites. Nul bruit ne sort de ces vieux bâtiments mal dolés que surmonte le dôme de la chapelle. L'épaisseur des murs étouffe les geignements des vieillards infirmes et grabataires que leur mal tient éveillés...
L'héroïne est une jeune femme volontaire qui se fait émanciper à 19 ans. Elle a pour ambition de spéculer afin de gagner de l'argent, à la fois pour aider son père qui a très largement écorné la fortune familiale et se constituer une dot car elle ne veut pas dépendre de son mari. Des hommes d'affaires plus ou moins intrigués et/ou intéressés vont l'aider ainsi que son romantique soupirant, riche héritier dilettante...
Ce recueil de textes issus de sources variées (dont le célèbre Mahäbhärata) permet d'entrer dans cette vaste cosmogonie de l'Inde ancienne. Des héros, et des héroïnes attachants, ayant maille à partir avec la réalité, avec les dieux, avec les démons...
L'honneur de l'homme ne peut venir que de l'attachement à sa terre. Le vieil Amand Mazureau de la Marnière de Fougeray est bien seul depuis le commencement de la guerre, seul avec sa fille Evelline et son petit fils Bernard dont le père est tombé à Verdun, et dont la mère est partie refaire sa vie à Nantes. Cette maudite guerre n'en finit pas...
Ce roman aborde la période difficile de la Restauration en France, après le départ de Napoléon Ier. Il aborde la misère qui marque cette époque, où la France est exsangue, après la révolution et les guerres napoléoniennes, surtout dans le monde rural.Jacquou est inspiré du terme jacquerie , désignant la révolte paysanne de l'Ancien régime. Il est surnommé le Croquant en référence aux révoltés qui agitèrent le Sud-Ouest de la France aux xvie et xviie siècles.
Ce roman est le journal que tient un jeune instituteur de campagne entre 1902 et 1914. Il entrevoit son avenir comme un chemin de plaine, où ne passent que des laboureurs, un de ces chemins étroits, mais sûrs, où l'on marche en se balançant parce que la terre colle aux pieds .
Ce beau roman est largement autobiographique, puisqu'il relate les jeunes années de Maurice Leblanc et ses premières passions amoureuses. L'auteur a toujours affirmé que ce livre était, de toute son ¿uvre, celui qu'il préférait.
Les Gardiennes est un roman d'Ernest Pérochon paru en 1924. Il dépeint principalement la vie et le labeur des femmes de la campagne dans les Deux-Sèvres pendant la Guerre de 1914-1918 alors que les hommes valides sont tous au Front. Le ton en est ouvertement féministe.
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