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" «La musique est l'art de combiner les sons d'une manière agréable à l'oreille.» Cette définition, qui est celle de J.-J. Rousseau, est la plus répandue; mais il faut avouer qu'elle est aussi la plus incomplète et la plus fausse. Si la musique ne consistait que dans la sensation plus ou moins agréable qu'elle procure, elle serait un art bien inférieur à tous les autres. Cette sensation diffère suivant les époques, les âges, les individus. Les dilettantes du moyen âge trouvaient fort agréables des combinaisons sonores qui, aujourd'hui, révoltent les oreilles les moins sensibles, et cependant ces combinaisons, si barbares qu'elles nous paraissent, sont de la musique; les amateurs exclusifs des anciens maîtres trouvent intolérables les hardiesses et les nouveautés que nous admirons dans les ¿uvres des compositeurs contemporains, et cependant ces ¿uvres sont de la musique. Bien plus, nous connaissons des pages qui, non seulement n'ont pas été écrites dans le but d'être agréables, mais dans l'intention bien formelle d'éveiller des sensations douloureuses et pénibles, et cependant ces pages, dont quelques-unes sont sublimes, sont encore et toujours de la musique."
" 1. ¿ Les conditions nécessaires en droit romain pour la validité des justes noces sont au nombre de quatre: 1° la puberté chez l¿homme et la nubilité chez la femme; 2° le consentement des futurs époux; 3° celui du pater familias sous la puissance duquel chacun des futurs épouxs et rouve et même celui des ascendants intermédiaires sous la puissance desquels pourront tomber, avec leur propre père, les enfants à naître du mariage; 4° le connubium, c¿est-à-dire la faculté existant entre deux personnes de contracter mariage."
" La Ligue de la Patrie Française a repris, le 13 octobre 1899, la série de ses conférences avec l'important discours de M. J. Lemaître, qu'elle offre à ses amis .La Ligue s'était placée jusqu'ici sur le terrain des principes généraux et s'était uniquement consacrée à défendre dans une crise périlleuse l'idée deP atrieetleres pectdel'Ar mée.Son Président lui fournit aujourd'hui un programme national d'action politique. Nous engageons tous les bons Français à le méditer, et à contribuer selon leurs forces à son exécution. L'approbation enthousiaste de la Presse et de l'opinion publique a montré qu'il répondait aux désirs de tous et aux besoins de l'heure présente. Chaque citoyen y a trouvé enfin la formule exacte du devoir qu'il a à remplir."
" It is with a sense of the seriousness of the issues involved that I set myself to the task of writing a book on psychic äack and the best methods of defence against it. ¿e undertaking is beset with pitfalls. It is hardly possible to give practical information on the methods of psychic defence without at the same time giving practical information on the methods of psychic äack. It is not without reason that initiates have always guarded their secret science behind closed doors. To disclose sufficient to be adequate without disclosing sufficient to be dangerous is my problem. But as so much has already been made known concerning the esoteric teachings, and as the circle of students of the occult is becoming rapidly wider every day, it may well be that the time has now come for plain speaking. ¿e task is not of my seeking, but as it has come into my hands, I will do my best to discharge it honourably, making available the knowledge which has come to me in the course of many years' experience of the strange by-ways of the mind which the mystic shares with the lunatic. "
"Les styles du passé sont la cristallisation des expressions et sentiments d¿autrefois. Logiquement s¿impose, ainsi, la réalisation d¿un art représen- tatif de notre esprit, de notre goût modernes ().Pour ne point périr, le génie doit céder, dans l¿atmosphère des idées autres, adverses ou rénovées, à l¿impulsion des artistes et des artisans qui, à l¿exemple des saisons, diversifient dans l¿¿uvre l¿agrément de la vie. Le printemps défie l¿hiver par son attrait, et l¿hiver succède harmonieusement à l¿automne comme l¿été au printemps."
" N ous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommesmor telles.Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d¿empires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins; descendus au fond inexplorable des siècles avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs sciences pures et appliquées ; avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions à travers l¿épaisseur de l¿histoire, les fantômes d¿immenses navires qui furent chargés de richesse et d¿esprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, après tout, n ¿étaient pas notre affaire."
" LaCroix-Rouge est le symbole de la convention de Genève.La convention de Genève est le contrat international en vertu du- quel, depuis 1864, les blessés et les ambulances sont neutralisés en temps de guerre. Elle a rendu sacrés ceux qui sont tombés sur le champ de bataille, ceux qui ramassent les blessés et ceux qui les soignent. Il y a quarante ans, Maxime du Camp soulignait l¿importance dans les annales de l¿Histoire de cette date du 22 août 1864, et il ajoutait: «La guerre y perd de sa cruauté ; il lui en reste encore assez pour satisfaire les plus difficiles». En vérité, ce sera l¿honneur, de notre temps d¿avoir atténué l¿empire de la violence et adouci la brutalité des luttes humaines. Des siècles auront été nécessaires pour mettre en pratique, après le com- bat, la mansuétude évangélique. Même aux beaux jours de la Chevalerie, la protection des faibles ne s¿accompagne pas de la compassion envers l¿ennemi couché sur le champ de bataille."
" La Doctrine des Douze Apôtres est le plus ancien texte chrétien en dehors du Nouveau Testament. Elle est contemporaine de celui-ci et, si elle n'a pas les apôtres pour auteurs, elle n'en contient pas moins une tradition apostolique propre à l'Orient et notamment à la Syrie, où elle a été vraisemblablement écrite dans la seconde moitié du Ier siècle. Elle se présente comme un manuel catéchistique, qui comprend un recueil de préceptes moraux d'une part, et un ensemble de règles liturgiques et disciplinaires pour les Églises naissantes d'autre part. Ces règles intéressent le baptême, le jeûne et la prière, le repas eucharistique, les apôtres itinérants, les prophètes, les docteurs, l'hospitalité chrétienne, la synaxe dominicale, la hiérarchie locale des évêques et des diacres, la correction fraternelle et l'attente eschatologique qui était celle des premiers chrétiens. Le texte perdu pendant de longs siècles a été retrouvé en 1873, et il n'a cessé depuis lors de susciter la curiosité et l'intérêt des historiens et des théologiens."
" Écrite à Londres durant l¿hiver 1943, pendant l¿exil de Simone Weil alors engagée dans la France Libre, cette oeuvre resta inachevée. La célèbre philosophe fut en effet emportée trop tôt par la tuberculose, à l¿âge de 34 ans, le 24 août de cette même année. La première édition du texte, publiée post-mortem en 1949, fut dirigée par Albert Camus. Il faut ainsi préciser que les écrits de cette auteure à la pensée si singulière comptèrent énormément dans sa vie intellectuelle, des écrits dont Camus aimait à rappeler publiquement combien ils étaient importants à ses yeux. Lors de l¿attribution de son Prix Nobel à Stockholm, en réponse à la question sur les auteurs qui l¿avaient le plus influencé, Camus prononça ces paroles : « Simone Weil, car il y a des morts qui sont plus proches de nous que bien des vivants »."
" On se propose de montrer ici d'après quels principes et par quelles règles la société grecque et la société romaine se sont gouvernées. On réunit dans la même étude les Romains et les Grecs, parce que ces deux peuples, qui étaient deux branches d'une même race, et qui parlaient deux idiomes issus d'une même langue, ont eu aussi les mêmes institutions et les mêmes principes de gouvernement et ont traversé une série de révolutions semblables.On s'attachera surtout à faire ressortir les différences radicales et essentielles qui distinguent à tout jamais ces peuples anciens des sociétés modernes. Notre système d'éducation, qui nous fait vivre dès l'enfance au milieu des Grecs et des Romains, nous habitue à les comparer sans cesse à nous, à juger leur histoire d'après la nôtre et à expliquer nos révolutions par les leurs. Ce que nous tenons d'eux et ce qu'ils nous ont légué nous fait croire qu'ils nous ressemblaient; nous avons quelque peine à les considérer comme des peuples étrangers; c'est presque toujours nous que nous voyons en eux."
" Au fond, ce sujet continue bien les précédents, l'évolution dans le temps Nous avons décidé ensemble que nous prendrions cet hiver pour objet de nos études l'examen psychologique de la personnalité.et l'étude des sentiments. Ce titre « Étude psychologique de la personnalité » me rappelle à moi-même un petit souvenir un peu émotionnant: cela a été le premier titre de mes cours au Collège de France. En décembre 1895, quand j'ai eu l'honneur de prendre la suppléance du cours de Ribot, j'avais pris comme titre de mes cours « Étude de la Personnalité ». C'était un sujet que Ribot lui-même m'avait indiqué. Il trouvait qu'il était bien d'accord avec mes études précédentes sur les somnambulismes, sur les doubles existences, qu'il était bien à la mode, et il me disait qu'il plairait aux auditeurs, qu'il les intéresserait."
" Les pages qui suivent méritent un avertissement au lecteur contemporain. Bien qüelles furent écrites par l¿une des grandes figures de l¿histoire des sciences occidentales, lauréat du Prix Nobel de Médecine en 1912, l¿idéologie que cet ouvrage sous-tend par certains de ses aspects doit aujourd¿hui, de façon tout à fait légitime et sans aucun détour, être pointée du doigt et remise en cause. Alexis Carrel y défend en effet l¿eugénisme et plus généralement une vision racialiste de l¿évolution humaine qui n¿est plus acceptable. À une époque où le racisme n¿était pas un délit et faisait l¿objet d¿un large consensus, y compris dans les cénacles intellectuels, les scientifiques ont reproduit le préjugé selon lequel un individu déviant socialement qüil soit jugé fou, délinquant ou nuisible à la société ne pouvait être qüun individu anormal biologiquement. Ce postulat eut des conséquences très graves avec notamment la mise en place au début du XXème siècle aux États-Unis d¿une politique de stérilisation massive des déviants. Encore plus tragique, l¿Allemagne nazie, dans son entreprise de « purification ethnique » pratiqua l¿euthanasie de centaines de milliers de délinquants, malades mentaux, prostituées et clochards."
" L¿Empereur a daigné me consulter, en 1858 et en 1868, sur le ma- laise et l¿antagonisme qui envahissent, depuis 1830, les ateliers de travail de l¿Occident. Chaque fois il a fixé son attention sur le même fait :il a été heureux d¿apprendre que le bien-être et l¿harmonie se conservent dans une foule d¿établissements français ou étrangers; que dès lors, en imitant ces modèles, on peut sûrement guérir le mal, sans recourir aux panacées des réformateurs contemporains. L¿Empereur voit la véritable organisation du travail dans la Coutume, constituée par la pratique même de ces ateliers modèles (§§ 19 à 25). Mais, en se référant à l¿avis des légistes et à l¿opinion dominante du pays, il conserve des doutes sur les causes du mal actuel (§§ 26 à 32) et sur les moyens de réforme (§§ 33 à 37). Il verrait donc avec satisfaction que la libre discussion vînt lever les objections opposées à la réforme, et résoudre les difficultés de l¿exécution."
" «Depuis un siècle, au moins, les Allemands n¿étaient plus maîtres. Ils faisaient figure de petites gens réduites au crédit des voisins, courbées sous une férule de régent.Ils s¿avouaient de pauvres lourdauds éternellement stériles qui, incapables de jamais rien produire, devaient toujours se tenir au service,à la discrétion des Anciens,de leurs voisins plus intelligents et à des livres de classe. Ils ébranlaient le monde du tonnerre victorieux de leurs armes; leur science, leur technique, leur industrie envahissaient l¿univers: les plus privilégiés d¿entre eux cependant languissaient dans une servitude misérable. Oui, leurs chefs commandaient à des armées monstrueuses, à des forces et à des trésors sans nombre; et, touchant la vie intellectuelle, affinée, ils érigeaient la soumission aux idoles des temps morts en dogme patriotique."
" Il y a lieu de s'étonner que la France, qui, depuis si longtemps, accueille si généreusement les productions littéraires de l'Allemagne, n'ait jusqu'ici fait, en quelque sorte, aucun emprunt au génie néerlandais. Cependant la littérature hollandaise suit de près, si elle ne les égale pas, les littératures allemande et anglaise, sans parler de la bonhomie pleine de malice et de bon sens de Cats, de Vondel, ce génie dramatique dans le Lucifer duquel Milton a peut-être taillé son Paradis perdu. Le Hooft, ce Tacite du XVIe siècle, le Bilderdyk, ce génie qui s'est éteint la même année que G¿the, et qui était aussi universel et peut-être aussi puissant que le patriarche de Weimar; sans parler de tant de poëtes si dignes d'être connus et étudiés, la Hollande et la Flandre comptent, aujourd'hui encore nombre d'écrivains éminents qui mériteraient leurs lettres de naturalisation en France. Nous ne citerons que mademoiselle Toussaint, chez laquelle la plus exquise délicatesse de sentiment s'unit à une étonnante profondeur d'observation; M. Van Lennep, romancier d'un ordre supérieur, le Walter Scott de son pays, et dont les ¿uvres peuvent être placées, sans trop redouter la com- paraison, à côté de celles du célèbre conteur écossais; et enfin l'écrivain dont nous voudrions signaler aujourd'hui au public français l'une des plus remarquables productions."
" Néanmoins ce n¿est pas par la peinture que le nom de Jean Veber se répandra tout d¿abord. Certes le Saint-Sébastien, le Saint-Siméon Stylite, les Vierges folles avaient de précieuses qualités. Mais dans la cohue du Salon des Champs-Elysées, ces toiles, quoique de grandes dimensions, passeront presque inaperçues ou seront goûtées seulement de quelques- uns. C¿est par les dessins publiés dans certains journaux fort répandus que le public s¿habituera très vite à lire la signature, réelle ou imagée , de notre ami. Sur des textes extrêmement spirituels de son frère Pierre,Jean Veber publiera en effet dans Le Journal des dessins fantaisistes, gais sou- vent,cruels par fois , mais toujours d¿une verve endiablée qui vont chaque semaine propager son talent de dessinateur et être de plus en plus impatiemment attendus."
" Nous nous étions promis d¿éviter cet écueil et d¿aborder directement le sujet de ce nouveau traité. Mais une circonstance toute particulière et toute personnelle nous oblige à modifier notre premier plan et à nous adresser à nos lecteurs, ni plus ni moins que tous les faiseurs d¿avant- propos. Toutefois, ce n¿est pas en vue de capter leurs suffrages, d¿implorer leur indulgence, ou de leur expliquer, en manière de double emploi, ce qüils trouveront amplement dans cette publication, que nous nous donnons la licence du discours préliminaire; nous voulons leur parler ici, non de l¿ouvrage, mais de son auteur, de sa nouvelle position dans le monde photographique, et, enfin, leur donner communication d¿une nouvelle qui intéresse tous les amis de l¿art nouveau. Nous ne savons pas si c¿est un droit, mais nous sommes bien convaincu que c¿est pour nous un véritable de voir."
" Cet volume est destiné, comme sont titre l¿indique, à tracer la voie au débutant, à satisfaire déjà et surtout à exciter les premières curiosités. Il donne une idée suffisante de la marche des faits et des idées. Il mène le lecteur, un peu rapidement, des origines les plus reculées aux derniers ef- forts de l¿esprit humain.Il peut être un répertoire commode auquel l¿esprit général d¿une époque, ce qui la rattache à celle qui la suit et à celle qui la précède. Il veut surtout être un cadre dans lequel s¿inscriront commodément, au cours d¿études ultérieures, de nouvelles notions plus détaillées et plus ap- profondies.Il aura rempli son dessein s¿il excite aux recherches et aux méditations et s¿il y prépare d¿une façon juste."
" Pythagore est souvent considéré comme le premier mathématicien pur. Mais il est aussi l¿une des figures importantes de la philosophie grecque. Aujourd¿hui, nous ne savons presque rien de sa vie. Cependant, son impact sur des générations entières de penseurs reste considérable. Écrit dans une perspective ésotérique, cet ouvrage est une bonne introduction à la pensée de ce philosophe hors du commun"
" Flora Tristan était une militante socialiste et féministe, une figure majeure du combat social en faveur des femmes et des ouvriers. Fascinée par le spectacle de l'Angleterre de la première révolution industrielle, que résume la capitale britannique, Londres la "ville monstre", foyer du capitalisme et du paupérisme, elle en a donné dans ses Promenades dans Londres (1840, 1842) un tableau puissamment évocateur. Mais, en même temps, elle porte son regard sur le monde des marginaux et des exclus : délinquants, malades mentaux, prostituées. Ce livre est étonnamment moderne et proche en dépit du décalage chronologique."
" "L¿origine des proverbes doit remonter aux premiers âges du monde. Dès que les hommes, mus par un instinct irrésistible, et poussés, on peut le dire, par la volonté toute-puissante du Créateur, se furent réunis eu société ; dès qüils eurent constitué un langage suffisant à l¿expression de leurs besoins, les proverbes prirent naissance et furent comme le résumé naturel des premières expériences de l¿humanité..."
" ABBEVILLE. L¿hippodrome d¿Abbeville est en quelque sorte le complément de celui d¿Amiens; la date fut primitivement fixée entre le 13 et le 15 août. Mais comme les courses d¿Abbeville ne sont pas en elles-mêmes assez importantes pour déterminer un grand nombre de chevaux à se déplacer, plusieurs réunions importantes ayant lieu à la même époque, le comité d¿Abbeville a très-judicieusement fixé la réunion au surlendemain de celle d¿Amiens. De cette façon les chevaux ayant couru dans cette dernière localité, peuvent, sans avoir à supporter les frais d¿un nouveau déplacement, se rendre à Abbeville avant de retourner à Chantilly.
" Am Nachmittag des vierten Mai 1789 eröffnete Ludwig XVI. die Gene- ralstaaten Frankreichs in der Kirche Saint-Louis in Versailles, am neun- ten Thermidor des Jahres II (27. Juli 1794) wurde Robespierre vom Konvent gestürzt. Diese beiden Daten umgrenzen die französische Re- volution. Die Schwankungen in den Machtverhältnissen dreier scharf getrennter Interessengruppen bestimmen ihren Verlauf. Das im Laufe des achtzehnten Jahrhunderts politisch und wirtschaftlich erstarkte Bür- gertum zertrümmerte mit Hilfe der breiten Masse des Volkes die Macht des absoluten Königtums und der bevorrechteten Klassen, des Adels und der Geistlichkeit, deren Mißwirtschaft das Land dem völligen Ruin entgegenzuführen drohte. Gegen die neue Macht des Bürgertums drängte seinerseits das städtische und ländliche Proletariat an , dessen Vorge- hen vom Hunger, vom krassesten Elend bedingt wurde, und das sich um seinen Anteil an dem reichen Erbe des mit seiner Hilfe besiegten ancien régime vom Bürgertum betrogen fühlte. "
" Pour toute préface aux Dialogues sur l¿Eloquence, je me bornerai à transcrire l¿opinion que Cicéron avait lui-même de son ¿uvre. Je crois qu'il serait difficile de porter sur elle un meilleur jugement.¿Ainsi, écrivant à Lentulus, après lui avoir fait quelques réflexions sur l¿état présent de la république, sur sa position personnelle, sur ses travaux littéraires et les ouvrages qüil a terminés, il ajoute: «J¿ai également composé, d¿après la méthode d¿Aristote, telle a été du moins mon intention, trois livres de discussions ou de dialogues sur l¿orateur, que je ne crois pas sans utilité pour votre fils, Lentulus; ils s¿éloignent, en effet, des préceptes ordinaires, et comprennent tout ce que les anciens, je veux dire Aristote et Isocrate, on écrit sur l¿art oratoire.»
" Durant l'hiver 1899-1900, alors qu'une épidémie de grippe sévit, Charles Péguy, jeune fondateur des "Cahiers de la Quinzaine", est terrassé par le virus. Péguy publie alors trois longs textes dans la revue qu'il dirige : " De la grippe ", " Encore de la grippe ", " Toujours de la grippe " (datés respectivement de février, mars et avril 1900). Cette grippe qui le frappe, en même temps qu'une importante partie de la population, lui inspire une série de dialogues entre un " provincial " épris de vérité et un " docteur moraliste révolutionnaire ", qui comprend toutes les subtilités du socialisme contemporain...
" la Critique soit assez ample sur plusieurs Livres, dans la Bibliotheque Françoise, en d¿autres lieux, je n¿ay jamais douté qüil ne se trouvast des Gens qui n¿en seroient pas encore satisfaits: N¿ayans pas une opinion fort avantageuse de la pluspart des Livres de nostre Lanque, ils voudroient qüon en fisticy une terrible Censure, et que ce fust comme la Chambre ardente des Autheurs, pourcondamner au feu sans remission la pluspart de leurs ouvrages. Ne suffit-il pas d¿aprendre à les connoistre&de remarquer leurs defaux sans bruit, plustost que d¿exercer tant de rigueur envers eux?"
" LES progrès de l¿esprit humain, les révolutions qui s¿opèrent dans la marche de nos connaissances,impriment à chaque siècle son caractère.Le seizième siècle fut fécond en théologiens, ou plutôt tel a été le train des esprits dans ce siècle, que presque tout ce qüil y eut d¿écrivains s¿occupa de questions théologiques.Au dix-septième, les beaux-arts fleurirent, et l¿on vit naître les chefs- d¿¿uvres de la littérature moderne.Les écrivains du siècle dernier furent philosophes. Ils firent voir que les grandes institutions sociales étaient fondées sur des préjugés et des superstitions, et ils firent tomber les superstitions et les pouvoirs qui émanaient d¿elles .Ce fut le siècle des révolutions et de la critique.Quel sera le caractère du nôtre? Jusqüici il n¿en a eu aucun. Se traînera-t-il toujours sur les traces du siècle précédent? et nos écrivains ne seront-ils rien autre chose que les échos des derniers philosophes?Je ne le pense pas: la marche de l¿esprit humain, ce besoin d¿institutions générales qui se fait sentir si impérieusement par les convulsions de l¿Europe, tout me dit que l¿examen des grandes questions politiques sera le but des travaux de notre temps"
" Le livre que je publie est, en grande partie, un résumé de tout ce qui a été écrit au Canada relativement à nos fautes contre la langue française (la liste des ouvrages mis à contribution est donnée plus bas). Quelques ouvrages français, qui traitent des locutions vicieuses en usage en France, ont été consultés. J¿ai ajouté un assez grand nombre de termes locaux,que j¿avais commencé à recueillir il y a quelques années."
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