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" Depuis la République consulaire, sous tous les régimes, des pamphlétaires m¿ont pris trop souvent pour but de leurs loisirs. Des révélations, des mémoires secrets, des recueils d¿anecdotes, fruit d¿une imagination sans pudeur et sans frein, ne m¿ont pas ménagé. J¿ai tout lu dans ma retraite. Je me suis d¿abord étonné que n¿ayant jamais fait de mal à personne, j¿aie pu m¿attirer tant de calomnies. Mon étonnement a cessé quand j¿ai mieux apprécié ma position : éloigné des affaires publiques, sans influence et presque toujours en opposition sourde ou patente avec les puissances, quoique assez près d¿elles pour qüon redoutât sans cesse ma rentrée en faveur, comment la malice des courtisans aurait-elle pu me laisser en repos ? Et depuis la chute de ma famille, on n¿a pas cru sans doute déplaire aux plus forts en continuant cette noble exploitation. Je me suis donc résigné à ce qui me paraissait l¿effet naturel d¿une position que j¿avais choisie ou qui m¿était imposée ; et j¿ai laissé le champ libre aux braves gens qui aiment tant à frapper sur les proscrits. J¿ai trouvé dans ma conscience de quoi me consoler de toutes les injustices.Aussi, n¿est-ce pas dans un but personnel que je me détermine à publier ces mémoires. Je le fais parce qüils me semblent offrir des matériaux de quelque valeur à une histoire si féconde en grands évènements et dont l¿étude sérieuse peut être utile à l¿avenir de la patrie. L¿opinion publique m¿indiquera si je me suis trompé ; et dans ce cas, cette première partie de mes mémoires serait la seule que je me permettrais de publier.
The Reformation scholar and master of Latin prose Desiderius Erasmus has the personification of peace come to earth to deliver her verdict on the human race. She chastises kings and princes, church leaders, noblemen and ordinary soldiers alike for betraying their Christian values by waging unjust and unnecessary wars. ¿This translation of the Querela Pacis of Erasmus is reprinted from a rare old English version. It is probably the 1802 reprint of the translation made by T. Paynell but published anonymously.
" Proudhon expose dans cet ouvrage sa conception du rôle des femmes dans la société, très loin de ce qu'en pense nombre de ses contemporains : Pour la féministe libertaire, Hélène Hernandez : « les idées de Pierre-Joseph Proudhon qui apparaît non seulement misogyne mais stupide et odieux sur la question des femmes, dans un siècle certes empreint de morale victorienne, mais qui cherchait en France peu à peu à scolariser ses filles. Dans La Pornocratie ou les femmes dans les temps modernes, nous avons droit à quelques florilèges : « La femme ne peut être que ménagère ou courtisane», « La femme est un joli animal, mais c¿est un animal. Elle est avide de baisers comme la chèvre de sel », « Il faut absolument qüun mari impose le respect à sa femme, et pour cela tous les moyens lui sont donnés : il a la force, la prévoyance, le travail, l¿industrie. En aucune de ces choses, la femme ne saurait l¿égaler. Le c¿ur de l¿homme doit être plein de volupté de commander chez lui. Sans cela, l¿homme disparaît ».
Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme est un traité de Friedrich Schiller rédigé sous forme épistolaire qui discute les thèses de Kant sur l'esthétique et analyse le déroulement de la Révolution française.Elles ont pour origine les lettres que Schiller adressa au duc Frédéric-Christian de Schleswig-Holstein entre février et décembre 1793. Celles-ci disparurent dans un incendie. En février 1794, Schiller commença à en rédiger une nouvelle version. Les lettres furent publiées en 1795 dans la revue « les Heures ».
Die vorliegende Schrift wurde von mir in ihrer ersten Gestalt im Jahre 1891 verfaßt, als eine Einleitung zu der damals von der Buchhandlung ¿Vorwärts¿ veranstalteten Sammelausgabe von Reden und Schriften Lassalles. Der Umstand, daß ich zu jener Zeit noch in London lebte, dessen Bibliotheken nur Teile der Lassalle-Literatur darboten, und daß aus buchhändlerischen Gründen die Ausarbeitung der Schrift in einer ziemlich kurz bemessenen Frist geschehen mußte, hatte verschiedene Mängel zur Folge, die ich später oft bedauert habe.Daß nun eine Neuausgabe notwendig geworden ist, hat mir die ersehnte Gelegenheit geboten, hier zu bessern, was nach meiner eigenen Überzeugung und dem Urteil der von mir als berechtigt anerkannten Kritik vornehmlich zu bessern war. Insbesondere aber sind die in der Zwischenzeit erschienenen, teilweise recht bedeutsamen Briefe von, an und über Lassalle berücksichtigt worden, die dazu beigetragen haben, das Bild des großen Lehrers und Kämpfers ganz wesentlich einheitlicher zu gestalten, als es früher vor uns stand.Lassalle als Vorkämpfer zu würdigen war die besondere Aufgabe der Schrift. Von einem Mitglied der Partei, die in Lassalle einen ihrer Begründer verehrt, für die Partei, also namentlich auch für bildungsdürstige Arbeiter geschrieben, hatte sie das Hauptgewicht darauf zu legen, die Bedeutung Lassalles als Lehrer und Führer der von ihm 1863 neu ins Leben gerufenen Partei in möglichster Klarheit zur Anschauung zu bringen. Das hatte insofern eine gewisse Beschränkung zur Folge, als das literarhistorische Moment ziemlich zurücktreten mußte. Die Schrift beansprucht nicht, mit Arbeiten zu rivalisieren, die Lassalle von der Warte des außenstehenden Geschichtsschreibers oder Literaturpsychologen behandeln. Aber dafür glaubt sie dasjenige Moment um so heller zur Erkenntnis zu bringen, das gerade in unseren Tagen im Vordergrund des Interesses steht und an dem Lassalle am meisten gelegen war: sein Wollen und Wirken als bahnbrechender Lehrer des Sozialismus und als politischer Führer der sozialistischen Demokratie.
"Gaston Maspero (1846-1916), successeur de Mariette à la direction du Service des Antiquités au Caire, où il passa plus de vingt ans, est un des plus illustres égyptologues français. On lui doit notamment l'aménagement de l'actuel Musée égyptien du Caire, la traduction pionnière de contes de l'Egypte ancienne, la découverte des fameux " textes des Pyramides " et de la cachette des momies royales de Deir el-Bahari. Mais l'écrivain restait à découvrir : c'est chose faite avec ce recueil d'impressions et de souvenirs publié en 1910. Ruines et paysages d'Egypte, dont la présence dans la bibliothèque de Freud témoigne de la portée exceptionnelle, appartient à l'histoire d'une Europe cherchant son identité au miroir des décombres antiques."
"MR. LOUIS NOHL, the author of the present little volume, has merited for himself in Germany a high reputation as a writer of the biographies of musicians, and some of his larger works have appeared in English on the other side of the Atlantic. The present is the first translation into our language of his shorter Life of Mozart. It will, we trust, prove acceptable to those who desire to learn the chief events in the life of the great composer, to see how his life influenced his compositions, and how his great works are, in many instances at least, the expression of his own joys and sorrows, the picture of his own soul in tones."
Mehr noch als ein kulturpolitisches Kaleidoskop und mehr auch noch als eine physiognomische Vergegenwärtigung der Stadt Moskau ist Benjamins Tagebuch ein herausragendes persönliches Dokument - »wohl das rücksichtsloseste und offenherzigste«, wie Scholem schrieb. Es hält auf bedrückende Weise Benjamins ebenso beharrliche wie vergebliche Bemühungen um Asja Lacis fest. Schließlich zieht sich durch das Tagebuch ein Element, in dem Kultur-Politik und Biographie sich unmittelbar berühren: Benjamins ausführliche Erwägungen für und gegen den Eintritt in die Kommunistische Partei.
" Les troubles de la mémoire ont toujours préoccupé Freud, et ce, avant même la découverte de l'inconscient. Pratiquement toute son oeuvre s'en fait l'écho, mais nulle part aussi clairement que dans les textes réunis ici : la première des Cinq leçons sur la psychanalyse, qui raconte comment, dès l'origine, Freud et Breuer se sont interrogés au sujet des troubles mnésiques qu'ils constataient chez les patients hystériques ; et plusieurs chapitres de Psychopathologie de la vie quotidienne qui, des différentes sortes d'oubli aux fameux souvenirs-écrans, nous rappellent qu'un trouble de la mémoire peut se produire chez une personne saine et n'implique pas forcément une altération du cerveau."
Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion est un livre de René Guénon, édité en 1921, retraçant sous la forme d'une « assez solide démonstration historique » la genèse et l'évolution de la Société théosophique fondée par Mme Blavatsky. L'auteur se propose notamment de démontrer que « les doctrines propagées par la Société Théosophique reflètent des conceptions purement occidentales, bien souvent modernes ... »
Hector Berlioz est un compositeur, chef d'orchestre, critique musical et écrivain français, né le 11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André et mort le 8 mars 1869 à Paris.Il y a, dans l¿humanité, certains êtres doués d¿une sensibilité particulière, qui n¿éprouvent rien de la même façon ni au même degré que les autres, et pour qui l¿exception devient la règle. Chez eux, les particularités de nature expliquent celles de leur vie, laquelle, à son tour, explique celle de leur destinée. Or ce sont les exceptions qui mènent le monde ; et cela doit être, parce que ce sont elles qui payent de leurs luttes et de leurs souffrances la lumière et le mouvement de l¿humanité.
" Ce sont les problèmes relatifs à la philosophie de l¿histoire qui ont principalement préoccupé la pensée russe pendant le XIXe siècle. C¿est en cherchant à construire une philosophie de l¿histoire que s¿est formée notre conscience nationale, et ce n¿est pas par hasard que les discussions des slavophiles et des occidentalistes sur la Russie et l¿Europe, sur l¿Orient et l¿Occident, ont été au centre de nos intérêts spirituels. Déjà Tchaadaïev et les slavophiles ont posé devant la pensée russe le problème de la philosophie de l¿histoire, parce qüils voyaient dans l¿énigme de la Russie et de ses destinées historiques l¿énigme de cette philosophie elle-même. Il semble que la construction d¿une philosophie religieuse de l¿histoire soit la vocation de la pensée philosophique russe. La pensée spécifiquement russe est orientée vers le problème eschatologique, le problème de la fin : elle a un cachet apocalyptique, et c¿est en cela qüelle diffère de la pensée de l¿Occident. Mais c¿est aussi ce qui lui confère avant tout le caractère d¿une philosophie de l¿histoire religieuse."
" Aux officiers de demain, dites que, s'ils ont placé leur idéal dans une carrière de guerres et d'aventures, ce n'est pas chez nous qu'il faut poursuivre ; ils ne l'y trouveront plus : arrachez-leur cette illusion avant les déceptions tardives. Mais donnez-leur cette conception féconde du rôle moderne de l'officier devenu l'éducateur de la nation entière. " Ainsi s'exprime Lyautey dans le célèbre article paru en 1891 dans la Revue des Deux Mondes. Aussitôt connues, ces pages obtiennent un écho considérable. Les principes d'action présentés sont toujours d'actualité. L'essai de Lyautey se situe dans le registre psychologique et moral de la préparation du soldat et futur combattant, en s'attachant à la dimension pédagogique de l'instruction, au rôle des cadres en vue d'augmenter la valeur de la troupe. Le principe général étant de dégager la finalité pour tous afin d'améliorer le rendement par l'adhésion raisonnée des cadres et des recrues. L'armée peut assurer pour la nation, dépassant même lors du temps de paix, la seule mission de préparation à la guerre, un rôle plus général et plus humain, celui d'une école de formation pour le pays tout entier.Pour Lyautey, c'est la finalité qui doit subordonner les moyens aux buts. Il faut élever les âmes, former les caractères, éduquer les hommes, être plus un manieur d'hommes qu'un meneur d'hommes, tendre la main aux hommes et capter, susciter leur confiance. Dans tous les domaines il faut avoir des méthodes rationnelles et souples, garder le sens de l'action et être animé par le sens du devoir social.Dans son introduction, Alain Larcan revient sur les circonstances de la publication de ce texte, sur le contexte politique et sur le retentissement important qu'il provoqua en son temps.
" Comme toutes les questions philosophiques, celle du rire a son histoire à la fois générale et particulière, théorique et anecdotique, qüil serait injuste de dédaigner. Cette histoire prouve une fois de plus que s¿il est rare que l¿esprit humain saisisse dans chaque sujet la vérité tout entière, il est rare aussi qüil la manque entièrement. Aussi les définitions du risible qui ont été successivement présentées depuis Aristote jusqüà nos jours sont-elles plutôt incomplètes que fausses ou absurdes. Il est même permis d¿affirmer qüil n¿en est pas une qui ne contienne un élément de vérité digne d¿être recueilli. Celles qui nous sont venues de l¿antiquité ont un commun défaut : elles reposent sur une analyse qui tient compte de l¿objet risible en lui-même, mais ne s¿efforce pas assez de démêler et de décrire les effets produits par l¿objet risible sur les diverses facultés de celui qui rit."
" Le journal est fils de l¿imprimerie : il est impossible sans elle. Rapidité de publication, périodicité régulière, faculté de se multiplier à l¿infini, condensation d¿une foule de matières dans un étroit espace, toutes ces conditions, qui sont l¿essence même du journal, ne pouvaient être réunies quand l¿imprimerie n¿existait pas. C¿est donc dans les temps modernes, et encore à une date assez récente, qüil faut placer la naissance des journaux...Depuis que les journaux sont devenus une puissance, on leur a créé toute une généalogie. Le moyen-âge même a paru pour ces parvenus une origine trop récente, et c¿est à Rome, en attendant la Grèce, qüon a placé leur berceau. Au premier jour, quelque érudit, renchérissant sur ses devanciers, retrouvera dans des inscriptions de prétendues traces des journaux de Sparte et d¿Athènes. Malgré l¿autorité du docteur Johnson, malgré l¿autorité plus considérable encore d¿un des hommes les plus savants et les plus ingénieux de notre temps, on ne saurait voir des journaux dans les acta diurna de l¿ancienne Rome. C¿est avec aussi peu de fondement qüon a fait naître les journaux à Venise : cette opinion repose uniquement sur l¿étymologie du mot gazette, qui est incontestablement un mot vénitien. Au temps des guerres contre les Turcs, le gouvernement de Venise, pour satisfaire la légitime curiosité des citoyens, faisait lire sur la place publique un résumé des nouvelles qüil avait reçues du théâtre de la guerre, et on donnait une petite pièce de monnaie, appelée gazetta, pour assister à cette lecture, ou pour prendre connaissance de ce qui avait été lu. De là, disent les étymologistes, le nom de gazettes appliqué aux feuilles volantes contenant des nouvelles, lorsque ces feuilles furent imprimées et livrées au public..."
Le général Denikine fut, pendant un temps, le chef de l'armée contrerévolutionnaire blanche, lors de la guerre civile qui embrasa la Russie après la révolution d'Octobre. Battu, fin 1919, par l'Armée rouge et en désaccord avec le général Wrangel lequel voulait restaurer le tsarisme, alors que Denikine avait des sympathies démocrates il laissa la place à se dernier et s'exila en France. Il propose, dans ce livre, sa vision de la révolution russe.Anton Ivanovitch Dénikine (1872-1947) est un général russe, chef d'état-major dans les armées de la Russie impériale pendant la Première Guerre mondiale, commandant en chef de l'armée des volontaires pendant la guerre civile russe. Lors de la révolution de Février 1917, il se trouvait sur le front roumain. En mars 1917, il fut rappelé à Pétrograd par le ministre de la guerre du gouvernement provisoire Alexandre Goutchkov qui lui proposa le poste de chef d'état-major auprès du commandant en chef de l'armée russe, le fraîchement nommé général Mikhail Alekseïev. Le 5 avril, Dénikine entra en fonction, qu'il exerça un mois et demi, en bonne entente avec Alekseïev. Après le remplacement d'Alekseïev par Broussilov, Dénikine, ne souhaitant pas être le chef d'état-major de ce dernier, fut nommé commandant des armées du front ouest. À ce poste, il organisa le soutien stratégique du front sud-ouest lors de l'offensive de juin 1917.Le 28 août 1917, il est arrêté à la suite d'un télégramme expédié au gouvernement provisoire dans lequel il exprime sa solidarité avec le général Lavr Kornilov. Accusé de mutinerie (Affaire Kornilov), il fut incarcéré en compagnie de Kornilov à la prison de Bykhov, d'où les généraux réclamaient un procès public pour se laver des accusations mensongères et présenter leur programme pour l'avenir de la Russie.Après la chute du gouvernement provisoire, l'accusation de mutinerie devint sans objet et, le 2 décembre 1917, le commandant de chef général Nikolaï Doukhonine donna l'ordre de transférer les prisonniers sur le Don, ce que contesta le comité des armées. Apprenant que des unités bolchéviques aux ordres de l'enseigne Krylenko marchaient sur Moguilev, menaçant d'exécuter les généraux, ceux-ci se décidèrent à fuir vers le Don.Avec des papiers au nom d'Alexandre Dombrowski, Dénikine parvint à déjouer la vigilance des contrôles bolchéviques et à rallier Novotcherkassk, où il participa à la formation de l'armée des volontaires.Le 4 avril 1920, Dénikine, face à l'opposition des généraux, démissionne du commandement des Forces Armées du Sud de la Russie au profit du lieutenant-général baron Wrangel et s'embarqua le jour même pour l'Angleterre via Constantinople. Il s'exile en France, puis émigre aux États-Unis en 1945.
Dédiée au constructeur de l'automobile de Mirbeau, l'Angevin Fernand Charron, cette oeuvre inclassable n'est ni un véritable roman, ni un reportage, ni même un récit de voyage digne de ce nom, dans la mesure où le romanciernarrateur n'a aucune prétention à la vérité documentaire, ne se soucie aucunement de vraisemblance, et mélange allègrement les registres du vécu, du rêve et de la fantaisie. Hymne à la paix en Europe Dans sa voiture immatriculée 628E8, il parcourt le nord de la France, ce qui nous vaut une page superbement démystificatrice sur le règne de Louis XIV, la Belgique, dont les moeurs sont drôlement caricaturées et dont le roi Léopold II, affairiste sans scrupules, est vilipendé à cause du scandale du « caoutchouc rouge » au Congo, les PaysBas, où il retrouve le souvenir de Rembrandt, de Monet et de Van Gogh, et enfin l'Allemagne de Guillaume II, propre et prospère, qui constituerait un partenaire économique idéal pour une France trop souvent sale et tardigrade, pour le plus grand intérêt des peuples et pour garantir la paix en Europe. Hymne à l'automobile En même temps qu'un hymne à la paix et à l'amitié francoallemande, La 628E8 est un hymne à l'automobile, qui est le personnage principal du récit: elle contribue à l'essor économique, elle rapproche les peuples et elle bouleverse aussi notre perception du monde. Mais Mirbeau n'est pas pour autant dupe des illusions scientistes et il se méfie des ingénieurs qui, au nom du Progrès mythifié, se comportent souvent d'une façon irresponsable et menacent l'avenir de la planète. La Mort de Balzac Au beau milieu de son récit de voyage, le romancier a inséré, sans trop se soucier des coutures, les trois chapitres sur La Mort de Balzac, qui ont fait scandale et qu'il a dû retirer au dernier moment, alors que le volume était déjà imprimé, à la demande de la fille de Ewelina Ha?ska, la veuve du grand romancier. Mirbeau y raconte en effet que celleci batifolait avec son amant, le peintre Jean Gigoux, pendant que Balzac agonisait dans une chambre voisine. Peu importe au romancier que l'anecdote soit controuvée, du moment qu'elle lui sert à exprimer sa conception de la guerre des sexes et à se venger, du même coup, de sa femme, l'exactrice Alice Regnault.
Biographie de Bazin sur la vie de Charles de Foucauld et son oeuvre caritative dans le pays des Touaregs. Texte intégral. Charles de Foucauld, né le 15 septembre 1858 à Strasbourg (France) et mort le 1er décembre 1916 à Tamanrasset (Algérie française), est un officier de cavalerie de l'armée française devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique, prêtre, ermite et linguiste. Il est béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI puis canonisé le 15 mai 2022 par le pape François. Il est commémoré le 1er décembre.Orphelin à l'âge de six ans, Charles de Foucauld est élevé par son grand-père maternel, le colonel Beaudet de Morlet. Il intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. À la sortie, son classement lui permet de choisir la cavalerie. Il rejoint donc l'École de cavalerie de Saumur où il se signale par son humour potache, tout en menant une vie dissolue grâce à l'héritage perçu à la mort de son grand-père. Il est ensuite affecté en régiment. À vingt-trois ans, il décide de démissionner afin d'explorer le Maroc en se faisant passer pour un juif. La qualité de ses travaux lui vaut la médaille d'or de la Société de géographie et une grande renommée à la suite de la publication de son livre Reconnaissance au Maroc (1888). De retour en France et après diverses rencontres, il retrouve la foi chrétienne et devient moine chez les trappistes le 16 janvier 1890. Puis il part pour la Syrie, toujours chez les trappistes. Sa quête d'un idéal encore plus radical de pauvreté, d'abnégation et de pénitence le pousse à quitter La Trappe afin de devenir ermite en 1897. Il vit alors en Palestine, écrivant ses méditations (dont la Prière d'abandon) qui seront le c¿ur de sa spiritualité.Ordonné prêtre à Viviers en 19011, il décide de s'installer dans le Sahara algérien à Béni Abbès. Il ambitionne de fonder une nouvelle congrégation, mais personne ne le rejoint. Il vit avec les Berbères, adoptant une nouvelle approche apostolique, prêchant non pas par les sermons, mais par son exemple. Afin de mieux connaître les Touaregs, il étudie pendant plus de douze ans leur culture, publiant sous un pseudonyme le premier dictionnaire touareg-français. Les travaux de Charles de Foucauld sont une référence pour la connaissance de la culture touareg.Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld est assassiné à la porte de son ermitage. Il est très vite considéré comme un martyr et fait l'objet d'une véritable vénération appuyée par le succès de la biographie de René Bazin (1921). De nouvelles congrégations religieuses, familles spirituelles et un renouveau de l'érémitisme s'inspirent des écrits et de la vie de Charles de Foucauld.Son procès en béatification commence dès 1927. Interrompu durant la guerre d'Algérie, il reprend et Charles de Foucauld est déclaré vénérable le 24 avril 2001 par Jean-Paul II, puis bienheureux le 13 novembre 2005 par Benoît XVI. Le pape François signe le 27 mai 2020 le décret reconnaissant un miracle attribué au bienheureux. Il est canonisé le dimanche 15 mai 2022.
" Une première ébauche de cet essai fut écrite entre mars et mai 1919. Freud avait travaillé en même temps à « L'inquiétant, dans lequel apparaissait déjà le terme de « contrainte de répétition ».L'essai fut achevé en juillet 1920 et publié en décembre sous la forme d'un volume de l'Internationaler psychoanalytischer Verlag. Ce livre occupe une place essentielle parmi les grands écrits métapsychologiques de Freud, annonçant les ¿uvres de la dernière période et particulièrement Le moi et le ça de 1923. Il est également dans la continuité des « Formulations sur les deux principes de l'advenir psychique », de « Pour introduire le narcissisme » et de « Pulsions et destins de pulsions ».
'"Outrecuidance des théoriciens qui traitent du haut en bas les révolutionnaires, sous prétexte qüils ne possèdent pas une formule de reconstruction pour remplacer ce qui tombe. Pourquoi les révolutionnaires n¿adopteraient-ils pas une formule, tout aussi bien que ces organiciens si superbes ? Ils n¿ont qüà choisir entre les panacées qüon leur offre, entre les édifices élevés par tant d¿architectes. Seraient-ils donc ignorants, au point de ne pas connaître les palais imaginés par tous ces amateurs de bâtisse ? C¿est en vérité ce que semblent croire les fondateurs de mondes nouveaux. Dès que vous n¿adoptez pas une école, c¿est que toutes vous sont étrangères. Votre ignorance seule peut vous retenir indifférent entre tant de prisons-modèles où les poursuivants organiques prétendent claquemurer l¿avenir. Fouriérisme, Saint-Simonisme, communisme, positivisme, c¿est à qui s¿est empressé d¿édifier de bagnes tout neufs, où l¿humanité jouira du bonheur de la chaîne perfectionnée. Tous vous demandent une formule, une administration, un système, une réglementation, les anarchistes, les anti-gouvernementaux, aussi bien que le reste. Les uns réclament un ordre nouveau centraliste, les autres le veulent décentraliser, mais tous s¿accordent à réclamer la réglementation. Singulière monomanie ! Les révolutionnaires n¿ont point prétention de construire de toutes pièces un monde neuf d¿après leurs seules lumières. Ils voient fort bien par où pèche l¿ordre ancien. Ils ont instruit le procès du coupable qui barre la route à l¿humanité. Ils l¿ont jugé, condamné, ils l¿exécutent. Au premier banc des accusés s¿étale le christianisme, ou plutôt le monothéisme. C¿est l¿empoisonneur par excellence, l¿ingrédient mortifère qüil faut expulser du corps social. Dit et vu, sentence sans appel. Le théisme sous ses trois formes, judaïsme, christianisme, islamisme, doit être mis à néant. Là est la boussole, le point fixe du compas. Vient ensuite le capital, question infiniment plus complexe et plus difficile. En principe, d¿après les lois de la morale, c¿est aussi une question jugée. En pratique, c¿est un abîme inconnu, où l¿on ne peut marcher que la sonde à la main. Est-il possible de bâtir d¿ores et déjà un édifice d¿où le capital soit proscrit ? Avons-nous le plan, les matériaux, tous les éléments de cette maison précieuse ? Les sectaires disent oui, les révolutionnaires disent non, et il n¿y a de vrais socialistes que les révolutionnaires, car ils sauvegardent bien mieux l¿avenir qui appartient au socialisme. Dans cette voie, ils se rapprochent des économistes qui demandent au gouvernement le simple maintien de l¿ordre, rien de plus, nulle intervention constituante. Seulement, les économistes invoquent cette action gouvernementale en faveur de l¿organisme existant, et les socialistes l¿invoquent contre, parce que l¿organisme actuel est reconnu mauvais, qüil est condamné par la justice, par le sentiment, par toutes les protestations de la conscience humaine."''
"Les rues de Lyon en 1902" (Initialement publié sous le titre "À travers les rues de Lyon") par Adolphe Vachet est une ¿uvre qui s'inscrit dans le domaine de l'histoire urbaine et de la culture locale de Lyon, France. Ce livre, publié au début du 20e siècle, offre un aperçu détaillé de la ville de Lyon, capturant l'essence et l'atmosphère de ses rues à une époque charnière de son développement.Dans cet ouvrage, Vachet dépeint avec passion et érudition les rues de Lyon, leur architecture, leurs noms, et les histoires qui s'y rattachent. Son travail est une exploration approfondie du patrimoine urbain lyonnais, faisant de ce livre une ressource inestimable pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de Lyon et à l'architecture urbaine.L'auteur va au-delà d'une simple description des rues ; il intègre des anecdotes, des références historiques et des observations culturelles, offrant ainsi un tableau vivant de la ville. Ce livre est donc non seulement un guide historique mais aussi une ¿uvre littéraire qui capture l'âme de Lyon, ce qui le rend pertinent pour les études en ethnographie urbaine et culture lyonnaise."Les rues de Lyon en 1902" est également significatif pour sa capacité à documenter la transformation urbaine et sociale de Lyon à la fin du 19e et au début du 20e siècle, offrant un aperçu précieux des dynamiques de changement dans une grande ville européenne. Ce point de vue est essentiel pour les recherches en histoire urbaine et en sociologie des villes.Le livre d'Adolphe Vachet demeure un témoignage précieux de l'histoire et de la culture de Lyon, capturant un moment unique dans l'évolution de la ville et offrant un regard intemporel sur son riche patrimoine.
" Né à Grenoble, le 23 janvier 1783, Henri Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal, se distingua dès sa jeunesse avec ce¿e vivacité d¿intelligence qui a valu tant d¿hommes distingués au pays qui l¿a vu naître. De 1797 à 1799, il étudia les mathématiques. Son père voulait le faire entrer à l¿École Polytechnique, qui se fondait alors. Il feignit de se prêter aux vues paternelles ; mais il avait une passion vraie ou artificielle, celle de la musique : à ce¿e époque, il se croyait appelé à exprimer par des sons ce qüil avait dans l¿âme. C¿était une confidence qüil se gardait bien de faire à son père ; seulement, comme ses a + b le me¿aient sur le chemin de Paris, où il voulait arriver pour l¿amour de la musique, il s¿accommodait de son mieux aux vues qüon avait sur lui. Ce¿e étude des mathématiques, il en faut pas douter, lui a été d¿une utilité qüil ne prévoyait apparemment pas alors il y a pris, en partie du moins, les habitudes d¿esprit auxquelles il doit ce¿e analyse exacte et pénétrante, ce¿e ne¿eté d¿idées qui sont certainement la partie la moins contestable de son talent. C¿est aussi à ce¿e étude qüil a dû de voir enfin Paris, et cela dans un beau moment, le lendemain même du 18 brumaire. C¿était peu le temps de pâlir sur des intégrales, et peu aussi le temps de chanter, si ce n¿est le Chant du Départ . Le jeune Beyle était recommandé à Monsieur le comte Daru, son parent. Ce¿e protection ne tarda pas à lui faire sentir ses effets. On lui retira des mains ses livres et sa craie ; on les lui échangea contre un grand sabre. Adieu les rêves sonores et les solitudes mélodieuses ; que les forêts chantent elles-mêmes le consul, si elles en sont dignes."
"Je commence par dire, comme je l¿ai dit ailleurs, que j¿attache très peu d¿importance à cette question. Quelque simplification que l¿on apporte dans l¿orthographe, l¿orthographe sera toujours très longue à apprendre. J¿estime qüil faut cinq ou six ans pour apprendre à un enfant à mettre l¿orthographe. J¿estime que le projet de simplification le plus hardi et le plus logique, qui du reste est encore à trouver, sauverait à l¿écolier trois semaines ou un mois d¿études. C¿est déjà quelque chose. Parfaitement ; et c¿est pour cela que j¿ai consenti à m¿occuper de cette question ; mais encore, on comprend assez pourquoi je ne la tiens pas pour considérable.Tant y a que j¿ai une opinion personnelle sur cette affaire, qüon me la demande et que la voici." (Extrait de l'avant-propos).
" Dans une réunion mondaine berlinoise un peu nombreuse, j¿étais assis en un coin, et contemplais le tableau que j¿avais devant les yeux. Le maître de la maison contraignait son visage dur et récalcitrant au sourire figé ou plutôt au ricanement d¿une danseuse, trahissant trop clairement qüil a été emprunté pour la circonstance au costumier. La maîtresse de la maison donnait à ses lèvres passées au rouge une courbe aimablement doucereuse et décochait de temps à autre sur quelques invitées plus jeunes et plus jolies qüelle, des regards chargés d¿un triple extrait de venimeuse envie. Les jeunes filles jouaient, les unes adroitement, les autres si malhabilement qüon se sentait tenté de les siffler et de leur lancer des pommes cuites, le rôle vaudevillesque de l¿ingénue. ahurie et intimidée. C¿étaient des petites bouches oubliées entr¿ouvertes dans un trouble charmant, des yeux levés au ciel dans une extase sans cause, c¿étaient des « ah ! " et des « oh ! " complètement idiots, des explosions de petits rires imbéciles, tels que peuvent en avoir des huîtres chatouillées par un doigt espiègle, des petites réponses spirituelles de nature à vous faire lever les bras et à pousser des hurlements de douleur ; et au milieu de toutes ces minauderies et manières précieuses, le sang-froid merveilleux d¿un guerrier blanchi sous les armes, de temps en temps un regard dérobé acéré et impitoyable sur une rivale, un jugement cruel ou haineux sur sa personne et sa toile¿e, une estimation boutiquière minutieuse du prix ce celle-ci, l¿observation scientifiquement exacte ce la durée de sa conversation avec les différents messieurs, et la constatation du nombre de ses danseurs et adorateurs ; et au cours de ce froid calcul de tête, à tout instant un agenouillement mental enthousiaste devant sa propre personne, et la répétition de la fervente litanie d¿adoration personnelle : « C¿est toi qui es la plus belle, la plus intelligente, la plus gracieuse de toutes."
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