Bag om Algerie, l'Apres Guerre
L'injustice et la discrimination post indépendance.Les maquisards qui ont vécu la réalité des faits, les difficultés 7 ans et demi durant la lutte acharnée, ceux frappés au napalm, les blessés, les veuves de chouhadas, dans les pays qui se respectent sont vénérés et honorés, car, l'invasion que le peuple avait subi, est une épopée mémorable et honorable. ils ont combattu l'ennemi avec courage et engagement et ce n'est donc pas celui qui était resté en dehors des frontières du pays, qui n'a connu aucunement la révolution qui peut se targuer d'être un zain, un héros. Aujourd'hui, force est de constater une amère et honteuse situation: Celui qui n'a vécu ni de prés de ni de loin la révolution, s'est retrouvé du jour au lendemain le détenteur de pouvoir, celui-là même qui n'a connu ni de près ni de loin la révolution, reçoit un salaire de 600 000 dinars par mois, pendant que l'authentique maquisard ne reçoit guère pas plus de 50 000 dinars. C'est peu dire que ce maquisard a vécu les pires situations: affame, traqué, bombardé au napalm, il passe ses nuits dans les maquis, hiver comme été, jour et nuit, affrontant un ennemi surarmé, avec un fusil de chasse et quelques cartouches de chevrotines. Cette situation de fait renseigne sur l'injustice qui règne et qui plus est sur la trahison des usurpateurs de la révolution au nom du FLN. Un fait inédit dans l'histoire des nations. Pire! Des zones interdites ont été créées, dans l'Algérie indépendante, comme ce fut durant la guerre de libertin ou des millions d'enfants et de femmes ont été déplacées, privées de subsistances et de libertés et de soins. Moretti restera dans l'histoire post dépendance, le symbole des centres de concentrations de privilégies dotée d'avantages pour le moins insultants pour l'humanité démunie. Un lieu, une base de vie pour enfants d'un système injuste, discriminatoire ou l'argent, alcool, et la drogue coulent à flot.L'Algérie aux algériens, de Tamanrasset à Alger, d'Oran Souk Ahras, ainsi pourtant l'avait proclamée le congrées de la Soummam, la justice sociale.Aujourd'hui, la situation est d'autant plus grave, les dirigeants s'approprient des salaires mirobolants, et bénéficient d'avantages en nature des plus faramineux: résidences familiales et touristiques, à titre gratuit, qui empêchent l'Etat et le peuple de faire fructifier les infrastructures et une répartition équitable de ces rentes.Un députe ou un ministre ne doit pas squatter un bien du peuple.Il ne peut y avoir de lutte révolutionnaire pour un objectif d'esclavage, et de la gabegie.Une fille de chahid touche 500 dinars par mois, la veuve de chahid perçoit 40 à 50 000 dinars. Il est insensé d'admettre une telle répartition des richesses du pays.Dans ce système inique instaurée par les indus occupants, il y a ceux qui vivent au ciel, protégée comme les nages, et ceux qui vivent dans les caves exposées à la misère et à l'insanité.Les uns sont perchés au sommet, les autres entendus par terre livrés à la souffrance, à la faim et les maladies.Notre révolution a combattu par le passée tous ces maux, car elle est sur la voie juste. Un responsable se doit d'être propre, Un responsable se doit d'être propre, et serviable La guerre est déclenchée à cause de la hogra, histoire de l'Algérie doit être dite et écrite de façon honnête. Il y eut des chefs de la révolution qui ont été assassinées, après à guerre. Ils ne sont pas tombés au champ d'honneur. Des erreurs ont été faites, il faut le reconnaître, des héros de la révolution ont été assassinés, on ne faut pas tromper la jeunesse algérienne ne falsifiant l'histoire.Mouloud Belkissen a vécu cette guerre dans sa chair, la vérité doit être dite. Comment poser cette question de la mort des héros, post indépendance. Si l'histoire doit choquer, que chacun prenne ses responsabilités et reconnaisse ses
Vis mere