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"La Pologne a-t-elle son art ? L¿eut-elle dans les siècles passés ?La première partie du problème ne laisse pas de place au doute, ni ne donne lieu à la contradiction : des centaines d¿artistes polonais se chargent de manifester la chose par le nombre et la valeur de leurs ¿uvres à la marque personnelle et spécifique, à l¿accent bien original et au goût de terroir. On en voit partout, dans tous les Palais des Expositions, dans tous les Salons de peinture. Il en est, signées de noms à la sonorité mondiale, dans les musées de France, d¿Espagne, d¿Italie, d¿Allemagne.La deuxième question paraît plus complexe et d¿une solution plus malaisée, d¿une évidence moins frappante. Cependant, là encore ¿ sous quelques réserves d¿un ordre général et quelques-unes pour le cas particulier qui nous occupe ¿ la réponse sera catégoriquement affirmative.Oui, la Pologne a eu son art de tout temps, malgré de nombreuses immixtions, admixtions, et malgré les mélanges qui venaient du dehors ajouter à sa propre saveur. Fort souvent, l¿étranger y greffait son génie sur le génie autochtone et tantôt rénovait ou raçait la production nationale, tantôt l¿altérait fâcheusement."
"Le commencement de tout ce que je vais raconter, ce fut une écriture inconnue sur une enveloppe. Il y avait dans ces traits de plume qui traçaient mon nom et l¿adresse de la Revue des Fossiles, à laquelle je collaborais et d¿où l¿on m¿avait fait suivre la lettre, un mélange tournant de violence et de douceur. Derrière les questions que je me formulais sur l¿expéditeur et le contenu possibles du message, un vague mais puissant pressentiment m¿évoquait l¿image du « pavé dans la mare aux grenouilles ». Et du fond l¿aveu montait comme une bulle que ma vie était devenue bien stagnante, ces derniers temps. Aussi, quand j¿ouvris la lettre, je n¿aurais su distinguer si elle me faisait l¿effet d¿une vivifiante bouffée d¿air frais ou d¿un désagréable courant d¿air."
"Je ne suis nullement l'intellectuel qui descend et condescend au peuple. Je suis peuple.» En ces termes d'une orgueilleuse modestie, Péguy situe exactement ses origines d'où lui vinrent, pour une large part, son originalité et sa force. Les vignerons et les bûcherons que sont ses ancêtres avaient marqué l'écrivain d'une empreinte indélébile.Paysan, il l'était jusqu'aux moelles. Il en avait la solidité et l'âpreté, la malice et la méfiance, voire l'allure. Il s'en est fallu de peu, de bien peu, lui-même l'a conté quelque part avec comme un tremblement rétrospectif, qu'il ne manquât sa voie et ignorât à jamais les délices des humanités. De l'école primaire on l'avait aiguillé vers l'école professionnelle quand un pédagogue de sens et de c¿ur auquel Péguy en garda une infinie reconnaissance lui ouvrit les portes du lycée de sa ville natale. Il quitta Orléans pour aller à Sainte-Barbe et de là à l'École normale. Il n'y passa point les trois années réglementaires. La première terminée, il demanda un congé..."
"L¿histoire de Chamonix a été étudiée par la plupart des écrivains qui, depuis quelques années, se sont occupés de cette vallée, rendue célèbre par le Géant des Alpes. Ils ont indiqué l¿origine de ses premiers habitants et retracé quelques-unes des phases de liberté et de dépendance par lesquelles sa population avait passé, au moyen-âge, sous la domination du prieuré établi par l¿abbé de Saint- Michel de la Cluse. Mais leurs aperçus ne faisaient que pressentir les faits intéressants qüil nous a été permis d¿étudier d¿une manière plus complète, grâce au riche recueil formé par M. Bonnefoy, qui avait bien voulu nous en confier la publication. C¿est dans son analyse que nous avons puisé, en majeure partie, les éléments de ce livre. Il nous a paru que ce serait ¿uvre utile de faire connaître les précieux matériaux contenus dans ces documents. L¿intérêt qüils présentent est en effet considérable non seulement pour l¿histoire de la vallée de Chamonix et du prieuré dont elle dépendit pendant trois siècles, mais encore pour l¿étude des libertés et des franchises, maintenues et développées en Savoie, plus particulièrement dans les hautes vallées des Alpes, pendant toute la durée du régime féodal."
"On m¿a conduit aujourd¿hui à l¿administration départementale pour m¿examiner. Les avis sont partagés. Après avoir discuté, ils ont décidé que je ne suis pas fou. Mais s¿ils ont pris une telle décision, c¿est parce que j¿ai fait appel à toutes mes forces pour ne pas exprimer mon opinion. Je n¿ai rien dit parce que j¿ai peur de la maison d¿aliénés, j¿ai peur qüon ne m¿empêche là-bas de faire mes affaires de fou. Ils ont reconnu que j¿ai des lésions et d¿autres choses encore, mais quand même la possession de mes facultés intellectuelles. Ils m¿ont reconnu tel, mais je sais que je suis fou. Le médecin m¿a prescrit un traitement en m¿assurant que si je m¿y conforme exactement, ma maladie disparaîtra. Tout ce qui m¿inquiète disparaîtra. Oh ! que ne donnerais-je pas pour que cela disparaisse. On en souffre trop. Je vais raconter en détail comment et d¿où vient cette constatation, comment je suis devenu fou et comment j¿ai dévoilé ma folie..."
" Nous avons eu, dans ma petite vallée abailée, jusqüà près de huit degrés de froid dans les derniers jours de décembre bouillonner le vent a sauté au sud- ouest et tout dégelé dans une seule nuit. Au printemps de 1850, je convins Mr Alphonse Lemichez , qui a ce beau jardin d'hiver, rue des Trois Couronnes à Paris, le premier qui ai été créé, que lui à Paris, et moi à Sainte adresse , nous planterions en pleine terre quelques camellias."
" Donc nous voulons signaler de bons fruits à cultiver; mais, avant tout, il faut bien s¿ entendre. Nous n¿avons pas l¿intention d¿indiquer tous les bons fruits, ni même tous les meilleurs, non ; nous tenons seulement a en citer un certain nombre qui sont d¿ un bon goût, de culture relativement facile, d¿un bon produit ,d¿un volume convenable, auxquels on peut se fier en toute assurance, sans crainte de déceptions ni de remords, compagnons solides que nous avons éprouvés, peu nombreux mais sûrs, et dont le commerce est agréable."
"Depuis un siècle et demi, l¿histoire pré sente le spectacle d¿ un mouvement continu, qui emporte, tantôt dans des secousses violentes, tantôt par une action plus lente, les gouvernements nationaux, les institu tions sociales des peuples et les croyances religieuses elles¿ mêmes. Ce travail de destruction s¿ accomplit au nom des trois mots de Liberté, d¿Egalité, de Fraternité le Christianisme ; mais ils exercent sur les hommes de notre temps un empire inconnu auparavant et ils prennent un sens tout particulier dans la bouche des novateurs."
" Le Serpent de la Genèse comprend trois livres. Un vingt deuxième chapitre forme Épilogue et chacune de ces subdivisions correspond, autant que le sujet général s'y prête, à l¿un des vingt-deux arcanes du Tarot des Bohémiens. il ne faut pas chercher dans les vingt¿deux subdivisions du Serpent de la Genese clefs duTarot. Notre ouvrage, traitant d¿un objet relativement restreint, ne saurait se prêter à de pareils développements (d¿ordre synthétique, mathétique, nécessairement universel). "
In a race against time, can they hunt down one child in the vastness of Africa?South African ex-security contractor Chrystal Booysen has officially retired to her family game stud farm after her last mission took a dark turn.Corruption-fighting magnate Curtis Wilson hires American private investigator Rowan Zackery to rescue his daughter. But Rowan is out of his depth in Africa, and he needs Chrystal's expertise. The longer Akina is missing, the more people presume she's dead. And he doesn't want to find yet another body...As they investigate, Chrystal grapples with the unsettling evidence that her estranged childhood friend, Mother Stella-Rose, is involved somehow in the disappearance of the children.Akina is in the clutches of Levi Louw, an unhinged and dangerous criminal who works for Mother Stella-Rose. Driven by greed and power, he'll do anything to make a profit.As they chase the elusive trail, can they save Akina, or will they be too late.
A new edition of Lisa St Aubin de Terán's fourth novel (first published 1986 by Jonathan Cape)
Si les choses se passaient en toute justice, ce n'est pas moi qui devrais signer cette préface.L¿ honneur en reviendrait bien plus naturellement à l¿ un de mes deux éminents prédécesseurs A Eugène TISSERAND, que nous devons considérer comme le véritable créateur en France de l¿enseignement supérieur de l¿ agriculture n¿est ce pas lui qui, pendant de longues années, a pesé de toute sa valeur scientifique sur nos gouvernements et obtenu qüil fût créé à Paris un Institut agronomique comparable à ceux dont nos voisins se montraient fiers depuis déjà longtemps? Eugène Risler lui aussi, aurait dû, plutôt que moi, présenter au public agricole ses anciens élèves devenus des maîtres. Près de douze cents ingénieurs agronomes, répandus sur le territoire français, ont été façonnés par lui il est aujourd¿hui notre vénéré doyen, et je me souviens toujours avec une douce reconnaissance du jour où j¿ai débuté sous ses ordres et de celui proche encore, ou il m'a désigné pour être son successeur...
On sait qüen l¿an II la France révolutionnaire essaya, sans y réussir, d¿abolir la religion chrétienne au moyen du culte de la Raison, puis de la remplacer par le culte de l¿Être suprême.Cette tentative étonna, en l¿effrayant, l¿Europe d¿alors ; mais, comme elle a échoué, on la trouva ensuite plus scandaleuse qüintéressante, et il a été de bon goût de présenter le culte de la Raison et le culte de l¿Être suprême comme une des plus sottes aberrations du délire révolutionnaire.Des écrivains sont venus qui ont réagi contre ces jugements trop sommaires: les uns ont cru voir dans l¿hébertisme antichrétien l¿heureuse réalisation de la pensée de l¿Encyclopédie ; les autres ont présenté le déisme robes- pierriste comme la religion qui convenait alors et qui con- viendrait encore aujourd¿hui à notre race. Le plus vrai (si- non le plus exact) des historiens de la Révolution, Michelet, a pensé que ni la sécheresse du culte de la Raison ni la froideur du culte de l¿Être suprême ne convenaient aux fils du XVIIIe siècle, et, dans cette tête pleine de Diderot, dans ce c¿ur amoureux de la France, s¿est formée l¿idée d¿une religion de la patrie et de l¿humanité, religion dont l¿esprit, s¿il avait prévalu dans la politique des gouvernants, comme il vivait secrètement, selon Michelet, dans l¿instinct populaire, eût fécondé la révolution, eût orienté l¿âme française dans un sens conforme à son génie et eût peut-être rayonné sur le monde.
Depuis longtemps, je veux publier une démonstration documentée des véritables causes de la guerre mondiale. Si étrange que cela soit, en 1925, sept années après l'armistice, les véritables causes du prodigieux conflit qui ensanglanta l'Europe sont encore fort mal connues. La preuve en résulte, d'ailleurs, des grandes erreurs stratégiques de l'Entente pendant la guerre et de ses fautes politiques depuis la paix, fautes et erreurs aujourd'hui reconnues et amèrement déplorées par un nombre croissant des citoyens des pays alliés.En effet, c'est essentiellement pour n'avoir pas exactement compris pourquoi l'Allemagne a fait la guerre, ¿ son objectif essentiel ayant été d'établir son contrôle sur l'Europe centrale, ¿ que les Alliés n'ont pas dès le début découvert comment il fallait conduire la guerre pour vaincre vite l'Allemagne en faisant obstacle à la partie principale deson plan. Si celle-ci avait été bien « réalisée » à Paris et à Londres, les alliés auraient organisé au plus vite l'expédition Salonique-Vienne-Prague-Berlin qui, en outre, était l'opération la plus propre à mettre fin à la pression allemande sur le front occidental, comme on finira bien par s'en persuader.
L¿histoire est souvent un moyen de s¿évader du présent. Surtout s¿il s¿agit de l¿histoire des doctrines. Les constructions intellectuelles des grands inventeurs offrent à la pensée un abri commode, refugium ac solatium. On s¿y installe en laissant tomber à la porte le souci du lendemain.Mais cette tactique n¿est pas toujours également facile à appliquer. Lorsque nous nous trouvons en présence de systèmes qui tendent à la réorganisation de la société ¿ ceux qui sont du ressort de l¿économie sociale -, et qüun siècle à peine, ou moins d¿un siècle, nous sépare du moment où ils ont été élaborés, alors il est quasiment impossible d¿arrêter la vibration, de s¿abstraire des problèmes encore posés qüils ont tenté de résoudre, et d¿oublier des inquiétudes toujours actuelles. Surtout si l¿on a soi-même participé d¿une façon ou d¿une autre à l¿action sociale, on ne peut s¿empêcher d¿opérer une incessante confrontation entre ces systèmes et la vie, on cherche à préciser et ce qüils lui ont donné déjà, et ce qüils pourraient lui donner encore.Ainsi s¿expliquent les visées et la méthode de ce petit livre. Chargé depuis vingt-cinq ans bientôt d¿enseigner l¿histoire de l¿économie sociale à la Sorbonne, mon attention a été longtemps retenue par les doctrines qui préparent, pour résoudre les questions sociales, une transformation des institutions. On sait combien ces tentatives ont été nombreuses en France dans la première moitié du XIXème siècle. Notre moisson d¿idées-programmes, dans cette période, est incomparable. L¿Allemagne se glorifie avec raison d¿avoir vu naître, après Kant, Fichte, Schelling, Hegel. Mais nous avons aussi une trinité d¿inventeurs à honorer : Saint-Simon, Fourier entre 1800 et 1830, et un peu plus tard Proudhon, construisent à leur tour de vastes systèmes. Des systèmes dominés sans doute, plus encore que ceux des Allemands, par une volonté d¿action, et tendant plus directement à une refonte de l¿organisation sociale.
« Les bienfaits du Ciel et de la Terre se répartissent avec égalité entre les quatre saisons ; la sage conduite du roi souverain s¿exerce sans partialité envers les dix mille sortes d¿êtres ; c¿est ainsi qüon peut soutenir et nourrir la foule du peuple, couvrir et protéger le p.6 territoire des Hia 1 ; les ordres et les instructions (de ce souverain parfait) atteignent tous les êtres jusque dans T¿ong-ngo chad était le frère cadet de Hi-li-pi tou-lou kagan; il lui succéda après sa mort sous le nom de Cha-po-lo ti-li-che kagan (Cf. Documents, p. 55, au bas de la page). Le témoignage du Tch¿e fou yuen koei, qui indique une ambassade de Hi-li-pi tou-lou kagan en 633 et une ambassade de T¿ong-ngo chad en 635, nous permet de placer entre ces deux dates la mort du premier et l¿avènement du second.les contrées reculées ; les titres et les dignités qüil confère ne sont pas omises lorsqüil s¿agit d¿hommes aux m¿urs étrangères. Le (chef des) Sie-yen-t¿o (Syr Tardouch) Tchen-tchou p¿i-kia (bilgä) kagan 2, sa personne est profondément brave, sa sagesse est brillamment réelle ; depuis longtemps il a vu les vicissitudes des temps ; de bonne heure il a reçu notre calendrier 3. Sa sincérité loyale et sa haute vertu ont réussi à se manifester au-delà de notre frontière. Ses tributs et ses offrandes n¿ont jamais cessé de venir au palais impérial ; de plus il a parfaitement instruit ses descendants et maintenu l¿harmonie dans son peuple ; tous à sa suite s¿acquittent des devoirs de protection qui leur incombent et tous aiment et admirent l¿influence de la cour. Ses fils Cha-tan-mi che-hou (jabgou) Pa-tcheou et Ta-tou (tardou) mo-ho-tou (bagatour) cho (chad) Hie-li-pi, ont tous deux une volonté portée sur ce qui est réellement bon, une énergie pleine d¿effective vaillance. L¿un, épuisant ses sentiments de loyalisme, chérit dans son c¿ur la cour impériale ; l¿autre venant de loin pour assister aux audiences de l¿empereur, s¿est prosterné devant son trône.
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