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The first critical edition of Peguy's poetry to appear in English, this volume offers a comprehensive theology ordered around the often-neglected second theological virtue, which is incarnated in his celebrated image of the "little girl Hope". This is a title in the Ressourcement: Retrieval and Renewal in Catholic Thought series.
Disparu aux premières heures de la Grande Guerre, Charles Péguy livre ici l'un de ses essais philosophiques les plus accomplis. Sur fond d'Affaire Dreyfus, il dresse un réquisitoire sans concessions contre la permanente récupération par la politique des différentes mystiques élaborées au c¿ur de l'Homme. Aussi, Péguy y fait connaître des figures peu connues, mais incontournables de cette période.
Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc écrit par Charles Péguy est une sorte de drame médiéval, à proprement parler un mystère.Le Mystère ne révèle ni l'histoire de Jeanne, ni la pensée, fut-elle religieuse, de Péguy, mais sa prière. C'est, selon le mot de Bernanos Jeanne écoutée par Péguy, la prière de Jeanne, telle que Péguy peut l'entendre sortir de son propre c¿ur, quand il cherche à représenter cette sainte, et à écouter sa prière.
C'était au cours de l'année 1913. En six mois, au retour d'une marche à Notre-Dame de Chartres, Charles Péguy écrit avec fougue, ferveur et foi un long poème sur la Création qu'il publiera en décembre dans les Cahiers de la Quinzaine.L'¿uvre parut extravagante. Elle l'était sans doute par sa longueur inusitée, qui comporte huit tragédies en cinq actes et 8000 alexandrins d'une seule coulée, mais aussi par son mode d'expression poétique : des alexandrins de facture classique, soigneusement rimés et rythmés, et solidement arrimés comme pour une traversée au long cours.
Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans et mort le 5 septembre 1914 à Villeroy (Seine-et-Marne), est un écrivain, poète, essayiste et officier de réserve français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin.
C'était au cours de l'année 1913. En six mois, au retour d'une marche à Notre-Dame de Chartres, Charles Péguy écrit avec fougue, ferveur et foi un long poème sur la Création qu'il publiera en décembre dans les Cahiers de la Quinzaine. L'oeuvre parut extravagante. Elle l'était sans doute par sa longueur inusitée, qui comporte huit tragédies en cinq actes et 8000 alexandrins d'une seule coulée, mais aussi par son mode d'expression poétique: des alexandrins de facture classique, soigneusement rimés et rythmés, et solidement arrimés comme pour une traversée au long cours.
Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans et mort le 5 septembre 1914 à Villeroy (Seine-et-Marne), est un écrivain, poète, essayiste et officier de réserve français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin.
Charles Peguy (1873-1914) letterato di talento, socialista, si convertì al cattolicesimo nel 1907, ma per la sua intransigenza non fu mai accettato completamente da nessuna delle due comunità.La sua opera più famosa, "I misteri di Giovanna d'Arco" si compone di quattro diverse opere, uscite in tempi diversi, opere in prosa e in versi sciolti, che per il linguaggio moderno, ripetizioni quasi ipnotiche e per il contenuto profondamente religioso, assolutamente non banale, sono estremamente suggestive e interessanti, in ordine: "Il mistero della carità di Giovanna d'Arco", "Il portico del mistero della seconda virtù", "Il mistero dei santi innocenti", "Il mistero della vocazione di Giovanna d'Arco", queste ultime due postume. "Il portico del mistero della seconda virtù" è un lungo poema ad una sola voce, quella di Madame Gervaise, che spiega alla giovane Giovanna d'Arco la forza e la singolarità della virtù della Speranza.
Charles Peguy (1873-1914) letterato di talento, socialista, si convertì al cattolicesimo nel 1907, ma per la sua intransigenza non fu mai accettato completamente da nessuna delle due comunità. La sua opera più famosa, "I misteri di Giovanna d'Arco" si compone di quattro diverse opere, uscite in tempi diversi, opere in prosa e in versi sciolti, che per il linguaggio moderno, ripetizioni quasi ipnotiche e per il contenuto profondamente religioso, assolutamente non banale, sono estremamente suggestive e interessanti, in ordine: "Il mistero della carità di Giovanna d'Arco", "Il portico del mistero della seconda virtù", "Il mistero dei santi innocenti", "Il mistero della vocazione di Giovanna d'Arco", queste ultime due postume. In queste ultime pagine, ricostruite postume grazie al figlio di Peguy, Jeannette, che nell'ultimo atto diventa donna e viene chiamata Jeanne dall'autore, reincontra madame Gervaise e Hauviette e passa dalla gioia di una preghiera esaudita (la salvezza della fortezza di Mont Saint Michel) alla rabbia di una nuova disfatta, e, infine alla incredulità per la sua chiamata.
Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc écrit par Charles Péguy est une sorte de drame médiéval, à proprement parler un mystère. Le Mystère ne révèle ni l'histoire de Jeanne, ni la pensée, fut-elle religieuse, de Péguy, mais sa prière. C'est, selon le mot de Bernanos Jeanne écoutée par Péguy, la prière de Jeanne, telle que Péguy peut l'entendre sortir de son propre coeur, quand il cherche à représenter cette sainte, et à écouter sa prière.
Charles Peguy (1873-1914) letterato di talento, socialista, si convertì al cattolicesimo nel 1907, ma per la sua intransigenza non fu mai accettato completamente da nessuna delle due comunità. La sua opera più famosa, "I misteri di Giovanna d'Arco" si compone di quattro diverse opere, uscite in tempi diversi, opere in prosa e in versi sciolti, che per il linguaggio moderno, ripetizioni quasi ipnotiche e per il contenuto profondamente religioso, assolutamente non banale, sono estremamente suggestive e interessanti; in ordine: "Il mistero della carità di Giovanna d'Arco", "Il portico del mistero della seconda virtù", "Il mistero dei santi innocenti", "Il mistero della vocazione di Giovanna d'Arco", queste ultime due postume. Le voci che si incontrano nelle opere sono di: Giovanna d'Arco, tredicenne, Hauviette, la sua amica di dieci anni, e madame Gervaise, giovane suora appena convertita, con cui Giovanna vuole confrontarsi per porle i suoi dubbi di fede. Giovanna e madame Gervaise, entrambe visionarie, discutono e dibattono a lungo su temi religiosi, e madame Gervaise, più matura, con un lungo monologo che a volte passa dalla prosa ai versi sciolti, rintuzza più volte l'orgoglio (personale e patriottico) e la presunzione dell'adolescente Giovanna, che non accetta di subire l'invasione della Lorena da parte degli inglesi e si vergogna dell'acquiescenza dei suoi cari e della popolazione locale. Le parla a lungo della seconda virtù, la Speranza, della la predilezione di Dio per l'innocenza dell'uomo che si affida nelle braccia di Dio e per l'innocenza dei bambini, primi fra tutti i Fiori dei Martiri, gli innocenti uccisi da Erode. Jeannette, dal canto suo, nelle ultime pagine postume (che potevano forse non essere ultime nel poema originale) passa dalla gioia di una preghiera esaudita (la salvezza della fortezza di Mont Saint Michel) alla rabbia di una nuova disfatta, e, infine alla incredulità per la sua chiamata.
"Un orage montait que nul ne voyait venir". Dans un style singulier, inclassable, Charles Péguy perçoit la fin possible de la liberté et le danger imminent d'une invasion allemande. Il y interroge aussi, avec brio, notre rapport à la Guerre et à la mémoire.
Le texte qui suit fut rédigé en 1913, dans un contexte social et culturel marqué notamment par l'industrialisation de la France, l'émergence du modèle capitaliste en Occident et les changements profonds qu'implique le basculement d'un modèle de société vers un autre. Et c'est justement de la critique d'un système de représentation dont il est ici question, de la remise en cause d'une idéologie naissante qui place désormais l'argent au sommet des valeurs et dont le poids interfère inévitablement, sans même que nous puissions nous en rendre compte, dans la construction des mentalités, dans la façon dont les hommes et les femmes, dès leur plus jeune âge, réfléchissent et se comportent. C'est sur cette modernité que Péguy nous interpelle, une modernité qui sanctifie un nouveau Dieu: l'Argent.
"Tout commence en mystique et finit en politique." Sur fond d'affaire Dreyfus dont il fut l'ardent défenseur, Péguy s'adresse avec panache aux jeunes générations en fustigeant l'hypocrisie de certains politiques qui remettent en cause par leur comportement la mystique républicaine, celle-là même qui se fonde sur le rapport direct entre le citoyen et les valeurs de la République.
" 1425.En plein été.Le matin, Jeannette, la fille à Jacques d¿Arc, file en gardant les mou- tons de son père, sur un coteau de la Meuse. On voit au second plan, de la droite à la gauche, la Meuse parmi les prés, le village de Domremy avec l¿église, et la route qui mène à Vaucouleurs. À la gauche au loin le village de Maxey. Au fond les collines en face : blés, vignes et bois ; les blés sont jaunes.Jeannette a treize ans et demi ; Hauviette, son amie, dix ans et quelques mois.Madame Gervaise a vingt-cinq ans. (Jeannette continue de filer ; puis elle se lève ; se tourne vers l¿église ; dit le signe de la croix sans le faire.) JEANNETTEAu nom du Père ; et du Fi ; et du Saint-Esprit ; Ainsi soit-il.Notre Père qui êtes aux cieux ; que votre nom soit sanctifié ; que votre règne arrive ; que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd¿hui notre pain de chaque jour ; pardonnez- nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offen- sés ; ne nous laissez pas succomber à la tentation ; mais délivrez-nous du mal. Ainsi soit-il.Je vous salue Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre toutes les femmes ; et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l¿heure de notre mort. Ainsi soit-il.Saint Jean, mon patron ; sainte Jeanne, ma patronne ; priez pour nous ; priez pour nous.Au nom du Père ; et du Fi ; et du Saint-Esprit ; Ainsi soit-il.Notre père, notre père qui êtes aux cieux, de combien il s¿en faut que votre nom soit sanctifié ; de combien il s¿en faut que votre règne ar- rive.Notre père, notre père qui êtes au royaume des cieux, de combien il s¿en faut que votre règne arrive au royaume de la terre.Notre père, notre père qui êtes au royaume des cieux, de combien il s¿en faut que votre règne arrive au royaume de France.Notre père, notre père qui êtes aux cieux, de combien il s¿en faut que votre volonté soit faite ; de combien il s¿en faut que nous ayons notre pain de chaque jour.De combien il s¿en faut que nous pardonnions nos offenses ; et que nous ne succombions pas à la tentation ; et que nous soyons délivrés du mal. Ainsi soit-il."
" Ce fut une révélation, et je ne ferai pas pour cette fois le cahier que je me réservais, que je m'étais promis d'écrire des quatre années de cette législature ; ce sera pour une autre fois, et, comme d'habitude, cette autre fois ne viendra jamais sans doute; cahier d'ensemble et de retour, un cahier de résumé, un petit résumé d'histoire contemporaine à l'usage des dauphins patients, où je me proposais d'assembler, d'organiser, de me remémorer, dans un certain ordre, plusieurs études qu'il me semblait indispensable de poursuivre, ou de commencer, pour le commencement de cette septième série, études portant elles-mêmes, comme il faut, sur le mouvement politique et social depuis le commencement de cette Chambre, et particulièrement, comme on s'y attendait, depuis le commencement du combisme."
" Durant l'hiver 1899-1900, alors qu'une épidémie de grippe sévit, Charles Péguy, jeune fondateur des "Cahiers de la Quinzaine", est terrassé par le virus. Péguy publie alors trois longs textes dans la revue qu'il dirige : " De la grippe ", " Encore de la grippe ", " Toujours de la grippe " (datés respectivement de février, mars et avril 1900). Cette grippe qui le frappe, en même temps qu'une importante partie de la population, lui inspire une série de dialogues entre un " provincial " épris de vérité et un " docteur moraliste révolutionnaire ", qui comprend toutes les subtilités du socialisme contemporain...
L'Argent est un essai en deux parties de Charles Péguy publié d'abord dans les Cahiers de la quinzaine à partir de février 1913.Contexte historique de l'¿uvre : En décembre 1912, Charles Péguy entreprend d'écrire un avant-propos à une étude sur « l'enseignement primaire et ce qu'il devrait être » : il reprend pour cet avant-propos un titre de Jules Vallès et de Zola, L¿Argent. C'est à cette époque qu'il apprend la véritable identité du signataire d'un article qui avait, en juillet 1911, attaqué violemment ses ¿uvres choisies. L'auteur de cette critique, Charles-Victor Langlois, professeur à la Sorbonne avait, à mots à peine couverts, accusé Charles Péguy d'avoir célébré Jeanne d'ArcNote pour obtenir « l'applaudissement, l'appui moral et, au besoin ¿temporel¿ » du parti catholique1; accuser Péguy de vénalité alors qu'il souffrait d'une situation financière très dégradée, désespérant même de pouvoir faire vivre sa famille, et qu'il venait de susciter la méfiance de l'Église catholique après sa conversion religieuse, était ce qui pouvait le plus blesser son désintéressement. Le polémiste qu'est Péguy règle aussitôt ses comptes avec Langlois et avec la Sorbonne à la suite de ce qu'il a déjà rédigé de son avant-propos. Puis il poursuit la rédaction de l'Argent pour régler ses comptes avec les tenants de la réforme de l'enseignement de 1902, en particulier avec Gustave Lanson, le pourfendeur de la Ligue pour la culture française, ancien collaborateur de Jaurès à L'Humanité et partisan de l'application des méthodes scientifiques aux études littéraires ; Péguy s'attaque également à Ernest-Charles Babut, Charles Seignobos et Ernest Lavisse. L'ensemble des textes écrits par Péguy entre décembre 1912 et avril 1913 sur ces questions relatives à l'enseignement constituent L'Argent et L'Argent suite qui ont été publiés respectivement dans les sixième et neuvième Cahiers de la quinzaine, en 1913.
Charles Péguy fut atteint de la grippe, comme nombre de ses contemporains, lors de la grande épidémie. Il a su tirer de son expérience personnelle trois textes d'une profondeur notable à la fois sur la maladie, mais surtout sur la société et ses réactions. Il y dénonce avec ironie et force l'hystérie collective et la peur qui accompagnent cette épreuve individuelle, offrant ainsi une véritable réflexion sur la condition humaine et sa fragilité. Cette nouvelle édition en grands caractères bénéficie d'une mise en page qui facilite la lecture.Extrait : Immobilisé par une grippe soudaine, je ne pus aller voir d'abord le docteur moraliste révolutionnaire. Aussitôt que ma tête redevint un peu saine, je résolus de compléter le recueil que j'avais commencé de documents et de renseignements sur la préparation du Congrès socialiste national. Mais au moment où j'avais en mains les ciseaux pour découper ces derniers documents et ces derniers renseignements dans la Petite République, le citoyen docteur entra dans la cuisine, où je travaillais l'hiver.- Bonjour, citoyen malade, allez-vous un peu mieux ?- Je vous remercie, docteur : je vais un peu mieux.- J'ai su facilement que vous étiez malade ; le neveu du boulanger l'avait dit au garçon boucher ; celui-ci l'avait redit à la nièce de la marchande de volailles : ainsi vont les nouvelles par ce simple pays.- J'ai eu la grippe. Et je l'ai encore un peu.- Ainsi vous avez justifié par un nouvel exemple ce que vous m'avez dit à la fin de la quinzaine passée, que vous étiez un homme ordinaire : l'homme ordinaire a eu la grippe ces temps derniers.
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