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I - C'est ainsi, messieurs, par la concentration de nos efforts, que nous concourrons tous au bonheur et à la prospérité de notre glorieuse France ! Un joli bruit d'applaudissements de bonne compagnie, qui ressemblait au son d'une pluie d'orage sur les feuilles, se fit entendre de toutes parts, accompagné de bravos discrets; plus lentes à comprendre, les grosses mains des horticulteurs du cru battirent à leur tour, au moment où les mains gantées cessaient de manifester leur approbation; les gens comme il faut, ne voulant pas se montrer moins chaleureux, reprirent de plus belle, et le tout se termina par un tutti bien nourri. L'orateur faillit s'incliner, comme on doit le faire au théâtre; mais le sentiment de la situation le sauva de ce léger ridicule, et prenant d'une main assurée la liste des récompenses, il la lut de sa voix riche et sonore.
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I Antonine Karzof venait d'avoir dix-neuf ans; les violons du bal donné à l'occasion de cet anniversaire résonnaient encore aux oreilles des parents et amis; la toilette blanche, ornée des traditionnels boutons de rose, n'avait pas eu le temps de se faner, et cependant mademoiselle Karzof était en proie au plus cruel souci. Les rayons d'un pâle soleil de printemps éclairaient de leur mieux le salon vaste et un peu sombre où l'on avait tant dansé huit jours auparavant; le piano ouvert portait une partition à quatre mains qui témoignait d'une récente visite, - mais Antonine ne pensait ni au soleil, ni à la musique; elle attendait quelqu'un, et ce quelqu'un ne venait pas. Vingt fois elle alla de la fenêtre à la porte de l'antichambre, puis revint à la fenêtre, retourna de là dans sa jolie chambrette qui ouvrait dans le salon, redressa une branche de ses arbustes, refit un pli au rideau... Tout cela ne perdait pas cinq minutes, et le temps passait avec une lenteur impitoyable. - Ma mère est-elle rentrée ? dit Antonine à une vieille servante qui apparut dans la porte de la salle à manger contiguë.
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. C'est possible. J'avais vecu fort tranquille jusque-la, me croyant heureuse, lorsque je fis la decouverte de mon indifference a l'egard de M. de Grandpre. Bientot apres, je vis que M. de Tinsay m'aimait, et je sus enfin que je l'aimais. Ce n'est pas sans remords, croyez-le bien, ce n'est pas sans une horrible douleur qu'une femme pure voit dans son ame un amour illicite remplacer celui qu'elle a jure a son mari... Ce sont des combats, des terreurs, des angoisses dont vous ne pouvez pas vous faire une idee. Je souffris pendant plusieurs mois d'incroyables dechirements, mais la passion fut la plus forte. J'aimais M. de Tinsay d'un amour unique, absolu, et l'on eut dit que tous mes efforts pour etouffer cet amour n'avaient servi qu'a le rendre plus apre et plus exigeant ."
Le moulin Frappier est un roman publie en 1881 par Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902). Elle a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. ..".Mais comme, a cote de cela, Francois n'aurait pas permis de toucher du bout du doigt a son tresor, il fallait, pour concilier les deux choses, tourmenter Genevieve en cachette de son mari. Si celle-ci avait regimbe sous le premier coup de fouet, Victoire en fut peut-etre restee la apres une violente querelle avec son fils. La jeune femme n'avait rien dit. Mais alors, le plaisir de la tourmenter devenait un veritable devoir, car il ne faut pas permettre a ces fausses humilites d'ecraser leurs superieurs naturels par l'apparence d'une moderation au fond pleine d'orgueil!..." Pas d'heritier pour le domaine du moulin Frappier. A qui sera-t-il cede? Qui sont ces gens qui ne reussissent pas a s'entendre? Decouvrez-les, vous admirerez leur courage, assurement! Cet ouvrage contient les deux tomes de ce livre captivant."
I Le champ de foire bruissait et grouillait comme un immense rucher, dont les ruches auraient été des boutiques. La vieille lande grise de Sainte-Croix n'en paraissait point autrement émue, ce spectacle se renouvelant une fois par an, sous le plus ardent soleil d'août. Dans un champ, clos de murailles de terre couronnées d'ajoncs épineux, deux ou trois gardiens avaient massé une prodigieuse quantité de véhicules: on en voyait de toutes formes et de toutes couleurs, depuis la haute charrette à foin, amenée pour remporter bien loin quelque gros bétail, jusqu'à la modeste carriole, à peine assez grande pour contenir un petit veau; depuis l'élégante calèche d'un visiteur citadin, jusqu'au tilbury le plus exigu, en passant par la marengotte recouverte de toile cerclée, à laquelle ses deux roues et l'équilibre le plus instable dans le poids du chargement font courir à tout instant le risque de verser sur la grande route.
I - Le carrosse est en bas, mademoiselle, vint dire une soeur converse en essuyant ses yeux rouges avec l'extrémité de son bavolet, Notre Mère vous fait prier de descendre. Gabrielle ramassa les plis de brocard qui formaient la traîne somptueuse de sa robe de noce; ses amies de couvent se pressèrent autour d'elle; les baisers les plus tendres, les mille promesses qu'on fait si facilement à quinze ans furent échangés et scellés avec de grosses larmes; puis Gabrielle, précédée par la soeur converse, se mit à descendre l'escalier de pierre, usé depuis des siècles par tant de pas lourds ou légers. Elle jeta en passant un regard sur les salles d'étude, désertes ce jour-là en son honneur; ses yeux s'arrêtèrent un instant sur le jardin où depuis quinze jours elle avait égrené plus de rêveries que de chapelets... elle allait disparaître dans le sombre corridor qui menait au parloir.
I Justin Lignon passait le long de la rue Lafayette, en regardant autour de lui. Ce n'était pas son habitude: d'ordinaire très pressé, il marchait vite, serrant sous son bras la serviette de chagrin gonflée de papiers qui caractérise en général tous les hommes employés n'importe à quoi dans n'importe quelle administration. Mais ce jour d'avril conviait les Parisiens à la flânerie, Justin n'avait point de serviette, et par conséquent se sentait plus léger; et puis qui ne sait combien la présence de quelques billets de banque dans un repli du portefeuille allège la démarche d'un homme ?
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. Nikanor etait un bel enfant et un bon garcon, juste assez indiscipline pour ne point paraitre lourd ou hypocrite, et beaucoup trop fier pour se faire punir, a moins d'une raison tout a fait extraordinaire. Depuis qu'il avait atteint sa septieme annee, la main paternelle du bon Fadei ne l'avait frappe qu'une fois, et la revolte d'orgueil qui avait bouleverse l'ame de Nikanor avait ete si forte que jamais plus il ne s'etait expose au retour d'un chatiment de ce genre. La ou le fils aine du pretre, age de dix-sept ans, recevait encore a l'occasion une correction tiree des Ecritures, Nikanor savait s'arranger pour ne rien attraper. Le pere Fadei ne se souciait guere, il faut le dire, de frapper son fils adoptif. Lors du memorable chatiment, il avait lu dans les yeux sombres du petit garcon, a peine age de huit ans a cette epoque, une telle expression d'indignation, de fureur contenue, qu'il en avait ete effraye. - C'est un fils de noble, avait-il dit a sa femme; il ne faudrait point l'exciter, car, si les passions mauvaises s'eveillaient en lui, l'ennemi des hommes y trouverait une proie facile."
I La portière se ferma sans bruit, et le coupé roula vers Paris. Le ciel, bleu au zénith, s'adoucissait jusqu'aux teintes les plus effacées du gris mourant à peine nuancé de rose, derrière le mont Valérien dont la silhouette ferme si bien le joli décor du bois de Boulogne. Le lac glacé, brillant comme un miroir, rayé par les fers des patins, reposait entre les rives couvertes d'une neige épaisse et veloutée pareille à une moelleuse fourrure. Aucune lumière artificielle ne mêlait encore de note discordante à cette harmonie délicieuse de lignes et de couleurs. Sur les sentiers, dans les allées, patineuses et promeneurs formaient des groupes animés autour du cordon d'équipages dont les chevaux, sous leurs couvertures chiffrées, faisaient sonner leurs gourmettes contre les chaînes de métal.
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. Eh bien, reprit le fraudeur, quand il eut assez ri, je laissai donc ma charrette en bas, et je m'en allai sur la route pour voir s'il n'y aurait pas moyen de passer tout de meme. Ah bien oui ! Devant le poste, ils avaient mis un banc, et ils se chauffaient au soleil, comme des lezards ! J'etais bien embarrasse, quand je vis une bonne femme qui descendait la route avec un chapelet a la main, en faisant de grandes enjambees. Voila mon affaire, me dis-je, et j'allai a la rencontre de la bonne femme. Juste a ce moment-la, c'etait bien a la mode d'aller en pelerinage au Bienheureux Thomas, a Biville, ou il y a une source qui guerit toutes les maladies, ou du moins qui les guerissait dans ce temps-la, car a present j'ai entendu dire que la devotion s'etait bien relachee ! Il y avait aussi des filles qui allaient la en pelerinage pour trouver des maris. Aller la, ca leur reussit encore, a ce que je crois, car je ne crois pas qu'on se marie moins qu'autrefois, par ici. Donc, on allait au Bienheureux Thomas, a jeun, quand on pouvait, mais on n'avait pas jure d'y aller a pied. Je vis tout de suite que la bonne femme s'en allait aussi a Biville, car elle etait habillee tout de neuf, et puis le chapelet ! Mais bien sur, ou du moins probablement, ce n'etait pas pour y trouver un mari, car elle avait cinquante a soixante ans ."
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. "Marcelle avait couru tout d'une haleine jusqu'au coin du square de la rue Lafayette, puis elle s'etait arretee, en se demandant comment elle s'y prendrait pour passer. Les voitures aux lanternes de toutes couleurs s'entre-croisaient avec une telle rapidite qu'un oeil meme exerce eut vainement cherche un intervalle pour se risquer a traverser. La petite fille etait brave, mais les voitures ont quelque chose de particulierement effrayant le soir, quand il a plu. Le pave miroite, la lumiere du gaz tremblote, les chevaux qui glissent font des mouvements incertains et irreguliers; on ne sait pas ou l'on va, le mur en face parait plus noir aux yeux eblouis. Enfin, une eclaircie se fit. Marcelle prit son elan, s'eclaboussa de la tete aux pieds dans une flaque d'eau, et au moment d'atteindre le trottoir oppose, effrayee par les claquements de fouet d'un cocher de fiacre, mit le pied dans le ruisseau, ce qui la mouilla jusqu'a son petit mollet, ferme et tendu sous le gros bas de laine."
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
I La première classe était plongée dans les douceurs de l'étude, comme d'ailleurs l'institut tout entier. Le lourd soleil d'août brillait sur les toits de tôle verte et se reflétait dans les vitres des immenses fenêtres à demi fermées; un souffle d'orage grondant au loin arrivait par bouffées, et la voix somnolente du professeur détaillait les causes de la décadence de la maison d'Autriche aux élèves à moitié endormies. Les trois premières de la classe, les plus intelligentes, spécialement favorisées du maître, griffonnaient assidûment les brouillons qui devaient leur valoir des notes brillantes aux examens de fin d'année, - ceux qui précéderaient leur sortie de l'institut, et, par conséquent, leur retour dans la famille. La dame de classe, vieille fille pédante et guindée, continuait au crochet un interminable couvre-pieds dont personne dans l'établissement n'avait vu le commencement, et, de temps à autre, son oeil vigilant et soupçonneux parcourait les rangs de son troupeau juvénile.
I La grande rue de Beaumont était pleine de poussière, de soleil et de silence. Personne sur le seuil des maisons de pierre grise, uniformément construites sur le même modèle, suivant une ligne tirée au cordeau. Au-dessus du rez-de-chaussée s'élevait un premier étage aux fenêtres garnies de petits carreaux verdâtres, doublés pour l'oeil du curieux de rideaux de mousseline blanche à fleurs, plus impénétrables que les triples voiles d'Isis. Madame Lagarde tricotait paisiblement un bas qui n'en finissait plus, tant la jambe en était longue; dérogeant aux usages des gens comme il faut du pays, elle avait gardé à sa maison l'ancienne porte coupée en deux dans le sens de la hauteur, dont la partie inférieure, fermée au loquet, protégeait la salle contre les invasions probables des chiens, des poules, des oies, voire même des agneaux égarés. La partie supérieure, formant volet, restait ouverte et suppléait d'une manière très efficace au jour insuffisant que donnait l'unique fenêtre de la grande pièce du rez-de-chaussée.
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. "Celle-ci mettait dans ses attaques une prudence extraordinaire. Sans rien deviner d'une passion si contenue qu'elle etait un mystere pour le monde entier, elle sentait vaguement qu'il y avait la quelque chose qu'il ne fallait pas froisser. Elle se faisait tendre et presque intime; elle s'informait de la sante des parents de Michel, de ses travaux, de ses amis, de ses chevaux, de tout ce qui lui touchait de pres. Et puis, elle aimait tant son ancienne eleve, devenue son amie, disait-elle. Son amie! Michel sentait bien que cela n'etait pas vrai dans le sens serieux du mot, mais il n'attachait pas d'importance a cette erreur d'une ame vulgaire qui prend de l'intimite pour de l'amitie, et il s'efforcait de n'avoir pas l'air plus attentif quand Pauline lui parlait de Marthe."
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. Les femmes qui font des confidences n'aiment point celles qui gardent le silence. Flavie n'avait jamais rien confie a personne; ses chagrins etaient de ceux qui cherchent le silence et l'obscurite. Une seule personne l'avait devinee, et celle-la savait aussi garder le silence; l'amitie tres sincere que lui avait inspiree madame Dannault ne s'etait point manifestee par des actes, mais seulement par cette approbation tacite que l'on devine a merveille, et qui vous donne tant de courage dans les moments difficiles. Flavie etait sure d'avoir en madame Lenoissy une amie et au besoin un defenseur ."
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. La forme feminine qui avait apparu au bout de la rue s'etait rapprochee et se trouvait a dix pas des officiers. La lumiere d'un reverbere tombait d'aplomb sur ses yeux sombres, assez enfonces sous l'arcade sourciliere pour qu'on n'en put deviner la couleur, sur ses joues roses, ses levres rouges et son teint eclatant, avive par le froid. La troika glissait lentement sur la neige, au niveau du trottoir de bois. Grelzky enjamba le petit rebord du traineau et s'approcha de la jeune femme. - Madame ou mademoiselle, dit-il avec une politesse ironique, que l'on vous nomme Macha ou Sacha, ayez pitie de trois pauvres celibataires prives de l'element feminin, et faites-nous l'honneur de souper avec nous. La jeune femme recula pour augmenter la distance entre elle et son interlocuteur, puis elle jeta un coup d'oil autour d'elle; la rue etait deserte, personne ne se montrait aux fenetres; elle eut peur. - Laissez-moi rentrer, dit-elle d'une voix melodieuse, alteree par la crainte. - Pour cela, non ! s'ecria Rezof, une si jolie fille ! Jamais de la vie. Il sortit precipitamment du traineau; Sabakine le suivit, et ils entourerent la jeune femme. - Messieurs, dit-elle d'un ton resolu, laissez-moi passer, ou j'appelle ."
Peril est un roman publie en 1891 par Henry Greville, pseudonyme d'Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902). Elle a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. ...Apres avoir langui, la conversation tomba, et un de ces silences qui precedent le depart s'etablit dans le salon, parfume jusqu'a la migraine par une somptueuse corbeille d'orchidees. Niko Meletis, sans avoir regarde depuis deux minutes autre chose qu'une belle toile de Corot, accrochee en face de lui, au-dessus de la maitresse de la maison, comprit qu'il ne pouvait mieux faire que de s'en aller; il se leva donc, etirant inconsciemment, d'une facon imperceptible, ses membres longs et fins lasses d'un repos prolonge..."
Lucie Rodey (1881) est un roman de l'auteur Henry Greville. L'histoire suit Lucie Rodey, une jeune femme de la haute soci�����t����� fran�����aise qui est forc�����e de se marier avec un homme qu'elle n'aime pas. Elle tombe amoureuse d'un autre homme, mais doit faire face aux cons�����quences de ses choix. Le livre explore les th�����mes de l'amour, du mariage, de la soci�����t����� et de la libert����� individuelle. �����crit en 1881, le roman est un exemple de la litt�����rature fran�����aise du XIXe si�����cle et offre un aper�����u de la vie de l'�����lite fran�����aise de l'�����poque.This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the old original and may contain some imperfections such as library marks and notations. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions, that are true to their original work.
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. Le Pere Kouzma, assis devant son bureau de bois blanc, jauni par les annees et orne d'innombrables taches d'encre de toute taille, preparait laborieusement un sermon pour le premier dimanche de Careme. A cette epoque, comme aujourd'hui d'ailleurs, mais plus encore qu'aujourd'hui, les pretres de paroisse en Russie n'abusaient guere des sermons. Cinq ou six fois par an, tout au plus, ils s'adressaient a leurs ouailles: celles-ci, debout, la tete basse, recevaient ce supplement d'office divin a peu pres avec la meme resignation qu'une ondee au sortir de l'eglise; ce devoir accompli de part et d'autre, c'est avec un soulagement veritable que le pasteur et les brebis se separaient amicalement. Qu'importait le dogme a ces ames simples, profondement croyantes; et, d'un autre cote, quelle habilete ou quelle connaissance du c ur humain ne faut-il pas pour trouver ces paroles emues qui vont au c ur des plus humbles, des moins civilises, et qui toucheraient des etres fatigues par la vie, uses par le travail, indifferents presque a tout sous le joug du servage, et resignes d'avance a toutes les calamites ?"
Henry Greville, pseudonyme de Alice Marie Celeste Durand nee Fleury (1842-1902), a publie de nombreux romans, des nouvelles, des pieces, de la poesie; elle a ete a son epoque un ecrivain a succes. Georges regarda sa femme d'un air singulier, moitie reproche, moitie raillerie; maries depuis deux mois a peine, ils se sentaient aussi etrangers l'un a l'autre que s'ils fussent venus des extremites de la terre se rencontrer par hasard dans ce salon banal, pour se separer cinq minutes apres. Ce n'etait pas la faute du mari; ce n'etait peut-etre pas non plus celle de la femme; c'etait probablement celle des parents qui avaient arrange ce mariage pour la plus grande gloire de leurs fortunes et de leurs convenances. Les jeunes epoux ne devraient-ils pas heriter conjointement un jour d'une propriete a mur mitoyen ? Ce mariage epargnait bien des proces dans l'avenir; les conditions d'age etaient satisfaisantes; Georges n'avait pas d'objection valable a presenter; Berthe le trouvait aimable et joli garcon; la ceremonie eut lieu, et, vingt-quatre heures apres, les maries s'apercevaient qu'ils n'avaient aucun point de sympathie commune . Contrairement a certains romans d'amour ou il suffit d'un clin d'oeil pour que Cupidon tire ses fleches, ou l'amour se limite aux respirations a couper le souffle, ou l'amour reste une passion illusoire, ici, l'amour depasse les passions, il parle, s'exprime, s'interroge, il se developpe, s'eclate comme un abces au point que parce qu'on aime on prepare se sacrifier... Un livre qui deshabille l'amour, le demasque, le decortique et le presente nu...."
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
La Maison De Maureze (1883) est un roman �����crit par Henry Greville. L'histoire se d�����roule dans une maison de campagne appel�����e Maureze, o����� les protagonistes, une famille aristocratique fran�����aise, vivent des moments de joie et de tristesse. Le roman explore les th�����mes de l'amour, de la famille, de la trahison et de la loyaut�����. Les personnages principaux sont la comtesse de Maureze, son mari et leurs enfants. Le livre est �����crit dans un style �����l�����gant et captivant, avec des descriptions d�����taill�����es de la vie dans la campagne fran�����aise au XIXe si�����cle. La Maison De Maureze est consid�����r�����e comme l'un des meilleurs romans de Henry Greville et est souvent compar�����e aux �����uvres de Gustave Flaubert et d'�����mile Zola.This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the old original and may contain some imperfections such as library marks and notations. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions, that are true to their original work.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
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Croquis (1880) est un livre �����crit par Henry Greville. Il s'agit d'un recueil de croquis, de dessins et de caricatures qui repr�����sentent la soci�����t����� fran�����aise du XIXe si�����cle. Les croquis sont accompagn�����s de textes humoristiques qui d�����crivent les personnages et les situations repr�����sent�����es. Le livre est un t�����moignage pr�����cieux de l'histoire sociale et culturelle de la France ������ cette �����poque. Les dessins sont r�����alis�����s avec un style vif et expressif, ce qui les rend tr�����s agr�����ables ������ regarder. Les sujets abord�����s dans le livre sont vari�����s, allant des sc�����nes de la vie quotidienne aux portraits de personnalit�����s c�����l�����bres. Croquis (1880) est un livre amusant et divertissant qui plaira ������ tous les amateurs d'art et d'histoire.This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the old original and may contain some imperfections such as library marks and notations. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions, that are true to their original work.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Bonne-Marie 12 Henry Gréville E. Plon et cie, 1883 Literary Criticism; European; French; Fiction / Classics; Fiction / Literary; Literary Criticism / European / French
Et maintenant que Suzanne était sauvée, maintenant que son petit râtelier complet s'étalait triomphant dans ses rires joyeux, voilà que ma femme, épuisée de lassitude et d'angoisses, n'avait plus trouvé de force pour continuer son oeuvre... Elle avait disputé sa fille à la mort pendant neuf semaines, et la mort, furieuse de s'être laissé voler l'enfant, prenait la mère !Je n'aurais pas dû permettre ce sacrifice, cette abnégation entière, je le sais... Mais nous avions déjà perdu deux enfants; notre premier-né avait été pour ainsi dire tué par les remèdes empiriques d'une bonne anglaise, et le second, un garçon aussi, avait été empoisonné par le lait de sa nourrice. Le jour où ma femme s'était sentie mère pour la troisième fois, elle m'avait fait promettre de lui laisser élever cet enfant-là.
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