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Dans ce roman, Féval nous propose diverses réincarnations du juif errant au travers de l'histoire d'une famille de bourgeois au moment de la révolution de 1848.
Le petit Franz voyait fort mauvaise compagnie, et passait ses jours à l'estaminet. J'allai trouver un drôle de mes créatures, nommé Verdier, et je lui promis une bonne récompense s'il pouvait amener le jeune homme à une querelle. Verdier ne demandait pas mieux; c'est un ancien prévôt de salle, qui aime passionnément à tuer quelqu'un de temps à autre. Il connaissait Franz pour l'avoir rencontré parfois dans les tripots. Il se rendit à l'estaminet que je lui indiquai et réussit, je ne sais plus comment, à se faire jeter une choppe de bière à la figure.
Les contes de ce recueil sont divers. Il y est question de de trésors cachés, de fées malfaisantes, d'un chien héroïque, et par-dessus tout de la fierté, du sens de l'honneur et du courage des nobles d'une Bretagne mystérieuse et sauvage où les escarmouches entre l'insurrection royaliste et les forces républicaines...
Paul Féval est un écrivain français, né le 29 septembre 1816 à Rennes et mort le 7 mars 1887 à Paris 7e. Son oeuvre, composée de plus de 200 volumes dont de nombreux romans populaires édités en feuilleton, eut un succès considérable de son vivant, égalant celle d'Honoré de Balzac et d'Alexandre Dumas. Biographie Les jeunes années Paul Henry Corentin Féval naît le 29 septembre 1816 à trois heures et demie du soir dans l'hôtel de Blossac, rue du Four-du-Chapitre à Rennes. Son père, royaliste et chrétien, originaire de Troyes appartient à la petite magistrature, il est conseiller à la cour royale de la ville. Sa mère, Jeanne-Joséphine-Renée Le Baron, est Bretonne de la région de Redon, et petite-fille du jurisconsulte Henri François Potier de La Germondaye. La famille est nombreuse (cinq enfants) et les revenus sont insuffisants. En 1826, à l'âge de 10 ans, Paul entre comme interne au collège royal de Rennes (aujourd'hui, lycée Émile-Zola). Son père meurt l'année suivante. En troisième, au plus fort des troubles révolutionnaires de 1830, il affiche au collège des opinions monarchistes, déclenche des bagarres. Le proviseur le prie d'aller se calmer à la campagne. Il passe quelques mois chez son oncle, le comte Auguste de Foucher de Careil, au château de la Forêt-Neuve, en Glénac. Le séjour va le marquer profondément. Des conspirateurs s'assemblent la nuit au château, on fond des balles. Paul laisse son imagination s'enfiévrer, il ne rêve que batailles et massacres. Il entend des légendes macabres à la veillée, parcourt les landes, erre entre les marais, s'enfonce dans les brouillards, recueille des récits de la bouche d'anciens chouans de 1793... Il revient à Rennes en janvier 1831, et entre en classe de seconde. Il obtient son diplôme de bachelier en 1833. INTRODUCTION Je l'appellerai Fernand. Vous le connaissiez sous un autre nom. Un soir que j'étais assis au coin de sa grande cheminée, dans son cabinet de travail qui ressemblait au maître-salon d'un château d'autrefois, je regardais les robustes profils de son visage où les passions profondes et implacables de l'âge mûr mettaient de puissants reflets. Celui-là était une intelligence vaste, un esprit subtil, un bon coeur; celui-là vivait d'efforts et d'audace; sa plume était l'arme du chevalier aussi bien que l'outil de l'ouvrier penseur; celui-là était, dans toute la force du terme, un homme de lettres, c'est-à-dire un honnête homme, doué de facultés supérieures. Celui-là était mon maître; il me nommait son ami; j'étais tout jeune: je l'admirais et je l'adorais. Il méditait, ce soir-là; je l'écoutais penser. L'heure disait à la pendule les étapes de sa route. Les tilleuls du parc chantaient sous le baiser de la brise. La lampe répandait son huile goutte à goutte, et le piano lointain de Sophie bavardait je ne sais quelle douce chanson. Sophie avait seize ans. Elle ressemblait d'une façon si frappante au portrait de sa mère, que Fernand savait toujours où trouver le bienfait des larmes, aux heures d'amertume et de découragement: il n'avait qu'à regarder tour à tour le portrait et Sophie. Le portrait avait nom aussi Sophie. - À quoi songez-vous, maître ? demandai-je, car il ne fallait pas le laisser trop longtemps à ses rêves. Sa paupière se releva lentement. Il fixa sur moi son oeil loyal, où la souffrance de chaque jour avait mis, parmi tant d'éclairs de vaillance et de force, une nuance de plaintive résignation. - Il y a, me répondit-il, et je cherchais à exprimer cette vérité aussi nettement que je la conçois, il y a deux dons distincts au point de vue de la profession dont je meurs et dont vous voulez vivre: l'instinct et le savoir-faire, la passion et l'effort, la puissance infuse et la faculté conquise. - Le génie et le talent, voulus-je dire.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Les Mystères De Londres Paul Féval Achille Faure, 1866 Literary Criticism; European; French; Literary Criticism / European / French; Literary Criticism / European / German
" Le château de Croïat était un vieil édifice bas et irrégulier. Deux petites tours, surmontées de toits coniques, et placées, l'une à l'extrémité occidentale, l'autre enclavée au centre du corps de logis, lui donnaient une physionomie originale, encore plus que pittoresque. Le corps de logis lui-même, élevé d'un seul étage, petit, mesquinement construit et d'une architecture peu gracieuse, laissait croire au premier abord que les sires de Croïat avaient été d'assez chétifs gentilshommes. Mais tout adepte dans la noble science du blason eût incliné son front devant les restes d'une couronne comtale surmontant le vieil écusson de Croïat, écartelé de Rieux et de Bretagne, et portant pour devise ce fier axiome, méconnu par le roseau du bonhomme Lafontaine: Mieux casser que plier. ..."
De Rieux, veuve du marquis d'Ouëssant, dominait toute cette plèbe noble le fils de Saulnier, le jeune René, était admis chez elle. M. de Vauduy, pauvre gentilhomme et parent éloigné de la maison de Rieux, était l'intendant et le commensal du château. Lui, le docteur Saulnier et l'abbé de Kernas, alors curé de Saint-Yon, formaient une petite société d'amis. L'honnête, curé s'occupait de l'éducation religieuse de René Saulnier et de Sainte, sa soeur, qu'il aimait comme un père aime ses enfants; M. de Vauduy, ancien militaire, apprenait à René le maniement des armes. À seize ans, René était un jeune homme simple de coeur, fervent chrétien, dévoué à ceux qu'il regardait comme ses bienfaiteurs; il était de plus robuste, intrépide jusqu'à la témérité, maître passé au maniement de toute arme blanche, et si habile chasseur, qu'on n'eût point trouvé son pareil à dix lieues à la ronde.
El jorobado o Enrique de Lagardere, es una novela de capa y espada. En París, en los últimos días del reinado de Luis XIV, el príncipe de Gonzaga pidió la mano de la hija del marqués de Cailloux. Sin embargo, no sabía que ella había tenido una hija en secreto con Felipe de Lorena, el duque de Nevers. Este es asesinado, y su amigo Enrique de Lagardere, el más famoso y sanguinario espadachín de toda Francia, se hace cargo de la hija del duque de Nevers, Aurora, para ponerla a salvo. Después de 20 años, Enrique de Lagardere se hace pasar por un sirviente jorobado del príncipe de Gonzaga para reunir a Aurora con su madre y vengar la muerte de su padre.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
Entre Bretagne et Paris, des fantômes traversent le pays pour accomplir des destinées fort tortueuses, et faire et défaire les vies de manières étranges...
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Francisco De Bretaña El Emplazado Paul FEVAL N. Ramírez, 1860 Fiction; Classics; Fiction / Classics; Fiction / Literary
Le Fils du Diable (1846) est un roman qui s'inscrit nettement dans la tradition du romantisme noir. Il raconte l'histoire d'une légende qui hante le célèbre château de Bluthaup en Allemagne. Trois hommes rouges apparaissent plusieurs fois par siècle, lorsqu'un danger menace la famille Bluthaup. Ils apparaissent une nouvelle fois à l'occasion du décès du Comte Gunther de Bluthaup pour essayer de sauver la comtesse Margarethe et son fils, surnomme le fils du diable . Vingt ans plus tard, les trois hommes rouges se préparent à apparaitre une dernière fois dans le but de rétablir le fils du diable comme le riche héritier des Bluthaup et maitre incontesté du château...
Le Fils du Diable (1846) est un roman qui s'inscrit nettement dans la tradition du romantisme noir. Il raconte l'histoire d'une légende qui hante le célèbre château de Bluthaup en Allemagne. Trois hommes rouges apparaissent plusieurs fois par siècle, lorsqu'un danger menace la famille Bluthaup. Ils apparaissent une nouvelle fois à l'occasion du décès du Comte Gunther de Bluthaup pour essayer de sauver la comtesse Margarethe et son fils, surnomme le fils du diable . Vingt ans plus tard, les trois hommes rouges se préparent à apparaitre une dernière fois dans le but de rétablir le fils du diable comme le riche héritier des Bluthaup et maitre incontesté du château...
Auteur: Paul Henry Corentin Féval est un écrivain français, né le 29 septembre 1816 à Rennes1 et mort le 7 mars 1887 à Paris 7e. Son oeuvre, composée de plus de 200 volumes dont de nombreux romans populaires édités en feuilleton, eut un succès considérable de son vivant, égalant celle d'Honoré de Balzac et d'Alexandre Dumas. Extrait: du livre Cette histoire extraordinaire, moitié bretonne, moitié parisienne, me fut racontée par un Anglais, à Londres, en 1842. M. J. N. W...y, alors protestant, a eu le bonheur de finir dans la communion catholique, à Paris, vers le commencement du second Empire. Il ne croyait pas beaucoup aux revenants, mais sa conviction était que, au début de l'institution surtout, les assurances sur la vie, qui ont leur excellent côté, furent l'origine d'un assez grand nombre de crimes. M. W...y avait occupé un emploi important dans les bureaux de la première en date parmi les compagnies sur la vie; il y était chef du contentieux et avait puisé une partie des détails, qu'on va lire dans les pièces d'une enquête, poursuivie à Londres et à Paris en 1820 pour soustraire sa Société, le Campbell-Life, à l'obligation de solder le dividende énorme dont il va être question dans notre drame.
Il y avait, de par la province de Bretagne, une famille pauvre et de noblesse douteuse, qui se prétendait branche de Treml et ajoutait ce nom au sien propre. Avant la mort de Jacques, M. de la Tremlays avait intenté à cette famille de Vaunoy un procès, pour la contraindre à se désister de toute prétention au nom de Treml. Le procès était pendant, et, suivant toute apparence, le parlement de Rennes allait condamner les Vaunoy, lorsque Jacques mourut. Ce fatal événement sembla changer subitement les desseins de M. de la Tremlays. Il arrêta l'action pendante au parlement de Rennes, et invita Hervé de Vaunoy, l'ainé de la famille, à se rendre aussitôt près de lui. Celui-ci n'eut garde de refuser l'invitation.
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"L'Homme sans Bras" est un roman écrit par Paul Féval, un écrivain français du XIXe siècle. Voici un résumé de l'¿uvre :"L'Homme sans Bras" nous transporte dans un récit rempli de mystère et d'intrigue. L'histoire commence avec le personnage principal, Hector Servadac, qui se réveille dans une situation des plus étranges : il découvre qu'il a été amputé de ses deux bras pendant son sommeil. Incapable de se souvenir de ce qui s'est passé, Servadac doit désormais composer avec cette tragédie et chercher à comprendre ce qui a pu lui arriver.L'intrigue se développe alors que Servadac explore les circonstances de sa mutilation et se lance dans une enquête pour découvrir la vérité. Ses recherches le conduisent dans un monde de complots, de trahisons et de secrets inavouables, impliquant différents personnages aux intentions obscures.Au c¿ur du récit se trouve le mystère de l'Homme sans Bras, un personnage énigmatique lié à des événements étranges et à une conspiration complexe. Servadac doit naviguer à travers un labyrinthe d'indices et de révélations pour démêler les fils du complot et révéler la vérité cachée."L'Homme sans Bras" est une ¿uvre qui mêle suspense, action et mystère. Paul Féval crée une atmosphère de tension constante alors que le protagoniste cherche à résoudre l'énigme qui l'entoure et à affronter les obstacles qui se dressent sur son chemin.
Je me croyais au-dessus de ces questions et c'était mon malheur... On ne peut terrasser que l'ennemi qui se montre... on ne peut réduire à néant que l'accusation qui se produit... l'ennemi se montre, l'accusation se produit: tant mieux !... vous m'avez forcé déjà d'allumer le flambeau de la vérité dans ces ténèbres que ma piété conjugale se refusait à éclairer... vous allez me forcer maintenant à vous découvrir le beau côté de ma vie... le côté noble, chrétien, modestement dévoué... J'ai rendu le bien pour le mal, monseigneur, patiemment et résolûment, cela, pendant près de vingt ans... j'ai vaqué nuit et jour à un travail silencieux pour lequel j'ai risqué bien souvent mon existence... j'ai prodigué ma fortune immense... j'ai fait taire la voix entraînante de mon ambition... j'ai donné ce qui me restait de jeunesse et de force, j'ai donné une part de mon sang...
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This is an EXACT reproduction of a book published before 1923. This IS NOT an OCR'd book with strange characters, introduced typographical errors, and jumbled words. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
Sous la Régence (1715-1723), le cavalier Fortune est un jeune homme plein de fougue et de bravoure. Aidé par sa bonne étoile, il ne cherche que son bonheur et celui de ses proches. Las de Madrid à Paris, il se retrouve embarqué dans la célèbre conspiration de Cellamare, qui vise à renverser Philippe d'Orléans, le Régent. Le Cavalier Fortune est un magnifique roman de cape et d'épée, où les aventures et les rebondissements se succèdent. Paul Féval est ici qu sommet de son art.
C'était, on peut le dire, une préoccupation générale. Ceux qui se bornaient à hocher la tête en avouant qu'il y avait là quelque chose pouvaient passer pour des modèles de prudence.Est-il besoin d'ajouter que la politique fournissait sa note à ce concert ? Jamais circonstances ne furent plus propices pour mêler le mélodrame politique à l'imbroglio du crime privé. De grands événements se préparaient, de terribles périls, récemment évités, laissaient l'administration fatiguée et pantelante. L'Empire, qui se fondait à bas bruit dans la chambre à coucher du premier consul, donnait à la préfecture les coliques de l'enfantement.
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Le procès était pendant, et, suivant toute apparence, le parlement de Rennes allait condamner les Vaunoy lorsque Jacques mourut. Ce fatal événement sembla changer subitement les desseins de M. de la Tremlays. Il arrêta l'action pendante au parlement de Rennes et invita Hervé de Vaunoy, l'aîné de la famille, à se rendre aussitôt près de lui. Celui-ci n'eut garde de refuser l'invitation.Il traversa la forêt monté sur un piètre cheval de labour. Arrivé sur la lisière qui touchait le domaine de Treml et les futaies de Boüexis, il ôta respectueusement son feutre et salua toutes ces richesses, pendant qu'un sourire relevait les coins de ses lèvres sous les crocs fauves de sa moustache.
Ce quatrième tome de la série "Les Habits Noirs", et sa suite, "Maman Leo" est centre autour de la lutte que mene le jeune magistrat Remy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement diriges ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Remy d'Arx, le colonel utilise "l'arme invisible", une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant a l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mene la sentimentale geante dompteuse de fauves, Leocadie Samayoux, dite Maman Leo...
Sa nature physique était, comme sa nature morale, vierge pour ainsi dire et non entamée. Il était jeune d'apparence et de fait, bien plus jeune que ces lords de vingt ans que le trot d'un cheval fait pâlir et qui raniment tant bien que mal à l'aide d'excitants les appétits éteints de Leurs Seigneuries éreintées. Il était beau et fort et ardent; il y avait en lui, derrière cet aspect flegmatique que nos moeurs infligent à toutes physionomies, trop plein d'audace, trop plein d'amour et de fougue. - White-Manor, au contraire, était vieillard avant d'avoir franchi les limites de l'âge mûr. Son coeur, naturellement égoïste, était devenu de pierre; son corps, robuste autrefois, fléchissait sous le poids d'une précoce décrépitude. Ce n'était point pourtant un de ces frêles débris dont l'âge ou les excès ont ostensiblement miné le corps, et qui s'en vont courbés, chétifs, tremblotants, débiles, implorant de la foule un passage pour leurs pas chancelants; lord de White-Manor avait conservé la raideur de sa forte taille; il se tenait droit encore sur ses jambes alourdies, et son torse appauvri dissimulait ses pertes sous les mensonges habiles d'un costume fashionable.
Entre Bretagne et Paris, des fantômes traversent le pays pour accomplir des destinées fort tortueuses, et faire et défaire les vies de manières étranges...
Auteur: Paul Féval est un écrivain français, né le 29 septembre 1816 à Rennes1 et mort le 7 mars 1887 à Paris 7e. Son oeuvre, composée de plus de 200 volumes dont de nombreux romans populaires édités en feuilleton, eut un succès considérable de son vivant, égalant celle d'Honoré de Balzac et d'Alexandre Dumas. Extrait: Tanneguy ne savait pas trop au juste si la vieille métayère de Château-le-Brec, sèche et raide sous sa coiffe, était bien son aïeule. Au bourg d'Orlan, les bonnes gens l'appelaient tantôt Tanneguy Le Brec, tantôt le petit Monsieur. Pourquoi ce dernier nom, s'il était le fils d'une fermière ?Q Quant à cela, il ne s'était point fait faute de questionner à tort et à travers; mais les bonnes gens du bourg n'en savaient pas beaucoup plus long que lui.
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