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  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " La Russie a eu des princes de génie et des diplomates consommés; a-t-elle eu de grands ministres ? C'est une question qui se présente à l'esprit au moment où la conclusion de la paix ouvre une carrière nouvelle à l'empire des tsars. Depuis que Pierre le Grand a créé la nation russe et lui a légué son ambition, les personnages qui ont continué son rôle se sont préoccupés avant tout des succès de la politique extérieure. L'administration de Catherine II et de Nicolas Ier n'était guère inspirée que par des pensées de conquête. Alexandre II a manifesté le désir d'inaugurer pour ses états l'ère des travaux de la paix; ce ne sont plus des conquérants ambitieux ni de subtils diplomates qu'il faut à la Russie, ce sont des ministres réformateurs. Développer l'industrie, défricher les steppes, civiliser les Tartares, tracer des routes, rapprocher les distances, établir une administration vigilante et intègre, tirer de ce vaste pays toutes les ressources qu'il contient, effacer les lois iniques et appeler à la dignité d'homme tant de citoyens déshérités, c'est là une partie du programme que doit se proposer le cabinet de Saint-Pétersbourg. Encore une fois, quelles traditions les serviteurs d'Alexandre II trouveront-ils dans leur histoire ? La Russie a-t-elle eu un Colbert, un Turgot, un Robert Peel ? A-t-elle eu du moins des hommes qui eussent pu aspirer à suivre ces grands modèles ? Si elle en a produit, quel a été le prix de leurs efforts ?..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " Les événements de ces dernières années ont été une crise heureuse dans la vie morale de l'Allemagne. Malgré le calme apparent des esprits à la veille de 1848, et quoique les partis extrêmes, en religion et en politique, fussent revenus des violences qui avaient signalé leurs débuts, toutes les mauvaises passions, toutes les erreurs détestables qui se cachent sous le nom d'humanisme faisaient secrètement leur chemin. Ceux qui dénonçaient l'athéisme démagogique comme le plus grand fléau des lettres allemandes étaient taxés d'exagération. N'était-ce pas attribuer trop d'importance à une école sans prestige ? Les jeunes hégéliens n'étaient qu'une bande d'aventuriers, comme il y en a toujours à la suite des grandes expéditions. Puisque l'Allemagne s'avançait tout entière à la conquête d'une société plus juste et d'institutions plus libérales, comment s'étonner qu'une troupe d'enfants perdus se livrât en dehors des rangs à toute sorte de folles équipées ? Comment s'en alarmer surtout ? La grossièreté seule des conclusions devait décréditer de tels systèmes. Ainsi parlaient, il y a cinq ans, les esprits inattentifs, ainsi s'endormaient eux-mêmes ceux qui ne voulaient pas être réveillés, et cependant le mal gagnait de proche en proche. Les révolutions ont mis brusquement à découvert ces influences malsaines, elles ont fait éclater tout ce qui s'agitait dans l'ombre à l'abri de cette sécurité trompeuse; maintes apparitions sinistres ont eu lieu, mais finalement l'explosion a purifié l'atmosphère. Il est permis de regretter, dans la politique, bien des choses qui ont suivi cette catastrophe, bien des réactions salutaires qui ont dépassé le but et repris ce qui était légitimement gagné dans l'ordre tout autrement sérieux de la pensée et de l'existence morale, il n'y a rien à regretter. La crise était nécessaire, et elle a été féconde. Pour beaucoup d'intelligences, une vie nouvelle a daté de ce moment; aussitôt l'orage fini, de suaves odeurs ont parfumé la nature..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    103,95 kr.

    " Malgré l'admiration confiante que nos romanciers à la mode professent pour eux-mêmes, et en dépit des hymnes entonnés par leurs disciples avec une parfaite obéissance, l'état de la poésie et de ce qu'on appelle encore l'imagination préoccupe à bon droit les âmes les moins chagrines; si nous voulons pourtant nous consoler de nos misères, nous n'avons qu'à jeter les yeux sur les pays voisins. Triste consolation, hélas ! on aimerait mieux aller chercher à Londres ou à Berlin les plaisirs qui nous manquent ici, et opposer, comme Mme de Staël, aux dernières oeuvres d'une littérature appauvrie les exemples vivifiants de Goethe ou de Jean-Paul. L'amour-propre se résignerait facilement, et les pures jouissances de la pensée feraient taire les scrupules du patriotisme. Non, cette ressource-là nous manque; ni l'Angleterre, ni l'Allemagne, ni l'Espagne, ni l'Italie, ne nous donneraient aujourd'hui ce que nous cherchons inutilement autour de nous. Que la culture intellectuelle s'accroisse et se propage, que le niveau général s'élève, on n'en saurait douter. Le travail politique de l'Allemagne est, par exemple, un spectacle vivant, plein d'un intérêt sérieux et vraiment digne de nos sympathies..."

  • - sa vie et son temps
    af Saint-Rene Taillandier
    133,95 kr.

    " ...Quel était donc ce jeune homme qui prenait feu si vite et en de telles circonstances ? C'était un esprit timide, mélancolique, une âme inquiète qui, n'ayant pas trouvé sa voie, s'abandonnait à toutes les chimères de son imagination. Lui-même, avec un accent qui révèle un lecteur passionné de Jean-Jacques Rousseau, il a raconté quels étaient ses transports lorsque, venant de Chatenay à Paris, il prenait le plus long pour éviter toute rencontre, évitait les grandes routes, suivait les sentiers, et là, voyageur au pays des songes, vivait deux heures durant au milieu d'éblouissantes aventures. Malheureusement la barrière du Maine était la borne où ces illusions se brisaient. Le grand triomphateur devenait le plus modeste des piétons. Le moindre incident lui était un obstacle. Un charretier brutal à éviter, un commis soupçonneux à dépister, autant d'affaires épineuses pour celui qui tout à l'heure montait d'un vol si rapide au sommet des carrières les plus hautes, et, comme dit Saint-Simon, s'asseyait sur l'arc-en-ciel. Tombé ainsi des nues, il s'estimait trop heureux si quelque embarras de voitures, lui permettant de se faufiler, le dispensait de montrer son passeport aux gardiens de la barrière, cérémonie toujours désagréable et quelquefois dangereuse pour un ex-noble..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " J'avais compris jusqu'à présent les choses les plus ardues, - disait récemment, l'empereur Nicolas aux conférences de Varsovie, - je ne puis absolument rien entendre à la politique de M. de Radowitz. C'était le moment, en effet, où ce brillant et, chimérique esprit brouillait d'une si étrange façon toutes les affaires d'Allemagne. Intelligence profondément religieuse, partisan d'un système monarchique fortement assis, rêvant comme tant d'autres l'unité de la patrie allemande, M. de Radowitz, après un ministère de quelques semaines, était conduit à menacer l'Allemagne d'une guerre fratricide et à déchaîner la furie révolutionnaire. Par quelles voies inconnues, par quelles sinuosités mystérieuses un homme d'état avait-il pu aboutir à ces contradictions inouïes ? Quel était le sens de ces métamorphoses ? Qui possédait la clé de ces arcanes ? M. de Radowitz était-il un esprit aussi dissimulé que hardi, et prétendait-il poursuivre, au milieu de mille évolutions bizarres, l'intrépide politique du baron de Stein et de Frédéric-le-Grand ? ou bien, ne fallait-il voir chez lui que de confuses rêveries, d'ambitieuses et folles chimères, destinées à faire éclater, au jour de l'action, l'impuissance d'un caractère faible ? Pendant longtemps, il ne fut guère facile d'apprécier M. de Radowitz; les mystères dont il s'entourait, ce mélange de hardiesse et de réserve, cette position de conseiller occulte exerçant une influence réelle, mais, ne paraissant que de loin en loin sur la scène ce soin de rester à l'écart, cette affectation même de se retirer sans bruit au moment où triomphait sa pensée, tout enfin devait faire de M. de Radowitz un personnage extraordinaire..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " Un des triomphes de l'esprit allemand, c'est l'érudition patiente et la science aventureuse; il s'en faut bien que cet esprit investigateur possède au même degré la fermeté précise et le grand art de composition qui sont nécessaires à l'histoire. Pendant des siècles entiers, les lettres germaniques ne nous présentent pas un seul historien digne de ce nom. Dès le moyen âge, la France, l'Italie et l'Espagne ont déjà des écrivains originaux qui gravent en traits expressifs les événements de leur âge et lèguent aux annales littéraires un souvenir immortel; l'Allemagne n'a que des chroniques latines où des moines studieux, mais dépourvus du moindre sentiment du style, enregistrent laborieusement des faits sans couleur et sans vie. Certes, les oeuvres les plus insignifiantes du passé peuvent fournir de curieuses lumières, et il ne faut pas déprécier ces témoins des âges barbares que M. Pertz réunit avec tant de zèle dans ses Monumenta Germanioe historica; mais, je vous prie, du VIe siècle au XIIe, quels hommes la Germanie pourrait-elle opposer à Grégoire de Tours, à Villehardouin et à Joinville ? Au XIVe siècle, à l'époque où les langues modernes, dégagées de leurs premières entraves, produisent tant de chroniques d'une grâce incomparable, lorsque Villani trace le tableau de Florence avec une vivacité lumineuse et un naïf orgueil, lorsque Froissart raconte en se jouant les dernières prouesses de la chevalerie expirante, et s'élève, à propos des malheurs de la patrie, aux plus nobles accents de l'histoire, lorsque le Froissart espagnol, l'habile chroniqueur Ayala, nous peint d'une plume si nette et d'un accent si dramatique les luttes de Pierre le Cruel et de Henri de Transtamare, - où sont les Froissart, où sont les Villani et les Ayala de l'Allemagne ? Qu'on rende hommage, j'y consens, à l'intérêt tout local des premières chroniques en langue tudesque: si précieux qu'ils soient pour l'antiquaire, ces témoignages candides n'ont pas pris place dans la littérature européenne..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " Il y a trois ans, une femme qui avait porté un nom célèbre en Allemagne, Mme la comtesse d'Ahlefeldt, épouse divorcée de M. Adolphe de Lützow, un des héros de la guerre de 1813, s'éteignait tristement au milieu d'un petit nombre d'amis, et la nouvelle de sa mort éveillait chez beaucoup d'esprits le souvenir confus d'une douloureuse histoire. La société prussienne sous la restauration avait été fort émue des aventures de la comtesse d'Ahlefeldt. Mariée à l'intrépide commandant de ces corps francs chantés par Théodore Koerner, elle s'était séparée de lui après quatorze ans de mariage, et vers cette même époque elle se liait d'une étroite amitié avec le généreux poète Charles Immermann. Le monde est peu disposé à interpréter dans un sens pur ces délicates relations du coeur et de la pensée. On se demandait en souriant ce qui avait pu rapprocher ainsi la grande dame et ce poète enfant de ses oeuvres. La comtesse d'Ahlefeldt, aux yeux de beaucoup de gens, n'était pas seulement la muse, la Béatrice respectueusement invoquée par l'auteur d'Alexis et de Ghismonda, et quand Immermann se maria, en 1839, avec Mlle Marianne Niemeyer, plus jeune que lui de vingt-cinq ans, bien des regards malveillants crurent découvrir sur le visage de l'amie délaissée du poète les signes du dépit et de la honte..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    "... Le 20 décembre 1854, le maréchal Vaillant, écrivant au général Bizot qui commandait le génie devant Sébastopol, lui disait avec sa franchise militaire: Je comprends parfaitement les difficultés de votre position; elles s'augmentent de tout ce qu'il y a de décousu dans l'entreprise elle-même, dans les mesures qui l'ont précédée et qui ont accompagné son début. Au mois d'août, on ne comptait rien entreprendre cette année en Crimée, et au mois de septembre on était débarqué, on avait livré bataille, on avait fait vingt-cinq lieues en présence de l'ennemi, on avait pris une position admirable d'où vous pouvez faire face à toutes les forces de la place et du dehors. Voilà le résumé fidèle des quatre premiers mois de la guerre de Crimée. On ne saurait dire plus en moins de mots. Tout est là, le décousu de l'entreprise, l'incohérence des préparatifs, la brusquerie des opérations, en un mot des imprudences sans nom réparées d'une façon éclatante par la bravoure française et par la faveur de la fortune..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " Quand on interroge, soit en France, soit en Allemagne, la direction des idées philosophiques, il est impossible de ne pas être frappé de l'abandon presque général des études purement spéculatives. L'histoire des faits a remplacé la science des principes, et dans les faits mêmes on cherche surtout le détail, les traits particuliers des événements, la physionomie précise des acteurs. On ne s'élève plus, comme autrefois, au-dessus de la multiplicité des phénomènes pour chercher la loi qui les produit; on se plonge au contraire dans le courant des choses contingentes, et c'est à travers ce flux perpétuel, comme disait Héraclite, qu'on poursuit la vérité immuable. En un mot, pour les plus hardis investigateurs de nos jours, la philosophie du droit, c'est l'histoire du droit, la philosophie des langues, c'est l'histoire des langues, et la philosophie de l'esprit humain, c'est l'histoire de l'esprit humain dans toutes ses manifestations à travers les âges. Est-ce là une tendance particulière à notre siècle ? est-ce simplement la fatigue produite par l'abus des systèmes ? On a pu dire, surtout en considérant l'Allemagne, que cet abandon de la théorie n'était qu'une crise passagère..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    128,95 kr.

    " Il y a longtemps que les états de l'Europe ont été considérés comme une sorte de république fédérative; il y a longtemps aussi que la France est accoutumée à régler l'esprit de ce grand corps. Vaincue ou victorieuse, misérable où prospère, c'est toujours elle qui ralentit ou précipite le mouvement général, qui propage l'agitation inquiète ou qui ramène les heures tranquilles. Je lisais récemment dans un journal de Londres qu'un écrivain écossais, l'auteur d'une savante histoire des états européens de 1789 à 1815, M. Archibald Alison, venait de conduire son travail jusqu'à nos jours et s'apprêtait à le publier sous ce titre: Histoire de l'Europe depuis la chute de Napoléon jusqu'à l'avènement de Louis-Napoléon Bonaparte. Ce titre, vivement blâmé, on le devine, et signalé comme une bizarrerie, exprime avec sincérité l'opinion de la république européenne sur ses propres affaires. L'histoire de l'Europe, aujourd'hui plus que jamais, c'est l'histoire de nos révolutions; la guerre et la paix nous appartiennent. Cette influence n'est-elle pas manifestement écrite dans les littératures des peuples qui nous entourent? L'Allemagne surtout, malgré la différence de langue et l'opposition de race, l'Allemagne, si jalouse de l'originalité de son génie, est de plus en plus associée à nos destins et entraînée dans notre orbite..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " Depuis que la poésie allemande a abandonné les voies souveraines de l'art pour s'engager au service des intérêts quotidiens, elle a essayé çà et là, bien que trop rarement, de se rattacher à des traditions nationales. Le XVIe siècle est naturellement, dans les jours de lutte, l'arsenal obligé de la polémique. Publicistes, poètes, controversistes de toute sorte, pamphlétaires politiques ou religieux, tous peuvent trouver là des modèles, ou, si c'est trop dire, des encouragements. Cette féconde et tumultueuse époque restera longtemps encore la véritable patrie des novateurs. Les écrivains du XVIe siècle ont été étudiés dans ces dernières années par quelques-uns des nouveaux tribuns avec un empressement juvénile. Ulric de Hutten a reparu tout à coup dans les vers irrités de M. Herwegh, fier, sauvage, et sa lance à la main, comme dans le tableau d'Albert Dürer. Il n'était pas difficile de rencontrer chez le chevalier Ulric de belliqueux refrains, des cris de bataille, des clameurs furieuses contre les papistes; il suffisait pour cela d'ouvrir au hasard ses discours et ses dialogues. On a fait plus encore: on a recueilli dans tous les poètes de ce temps les hardis passages qui pouvaient venir en aide aux controverses présentes; on a précieusement rassemblé tous les titres du libéral esprit qui s'éveille; M. Hoffmann de Fallersleben, M. Margraff, ont donné des recueils bien remplis, bien composés, et dirigés nettement vers ce but. Toutes ces études sont excellentes; cette direction est saine et salutaire; ce qu'il y a eu de moins médiocre dans les récentes tentatives de cette poésie politique est venu de là; les traditions des ancêtres ont servi de guides aux mieux inspirés de ces jeunes tribuns, et sauvé quelques strophes de M. Herwegh, de M. Prutz, de M. Dingelstedt. Les autres, abandonnés à eux-mêmes et à la rhétorique des gazettes, ont été reniés par la Muse..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    "... Tant que le roi Louis fut l'héritier présomptif du trône de Bavière, et même pendant les commencements de son règne, on ne vit que la première partie de son rôle. Il était un des combattants de 1813, il avait chanté le soulèvement de l'Allemagne, et on lui savait gré d'avoir désiré une place dans ce groupe généreux où brillent les noms d'Arndt et de Rückert, de Théodore Koerner et de Max Schenkendorf. Le teutonisme se confondait alors dans les meilleurs esprits avec les idées libérales, et cette confusion explique bien des méprises qui seraient aujourd'hui sans excuse. C'était aussi le teutonisme qui mettait à ressusciter les traditions de l'Allemagne un empressement beaucoup trop passionné pour être toujours clairvoyant. Comme on avait senti durement les misères de la patrie divisée, et comme l'unité n'apparaissait encore que dans un éloignement bien obscur, c'était au passé qu'on la demandait. Cet idéal de l'Allemagne forte et puissante sous une loi commune, le présent ne pouvait le réaliser; en attendant les miracles de l'avenir, il fallut chercher cette grande image dans le trésor des temps évanouis. Il y eut un instant où des milliers d'âmes se réfugièrent, avec un entraînement aveugle, dans la foi du saint-empire. Plutôt que de ne pas jouir de cette unité imaginaire, les esprits s'en allaient à reculons dans le fond le plus ténébreux des vieux siècles, et ne s'arrêtaient qu'à Arminius..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    315,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Ecrivains Et Poetes Modernes; Litterature Etrangere Saint-René Taillandier Michel Levy ((hermanos de)) Michel levy freres, 1861

  • - Le prince Woronzoff et le prophète Shamyl
    af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " Toute la plage a retenti, ... ils souffrent de tes douleurs, tous ces mortels qui habitent le sol sacré de l'Asie, et les vierges de Colchide, intrépides soldats, et le peuple scythe, qui occupe les bords du marais Méotide, et cette fleur de l'Arabie, ces héros dont le Caucase abrite les remparts, bataillons frémissants et tout hérissés de lances. Il y a plus de deux mille ans que les choeurs d'Eschyle peignaient ainsi les peuples du Caucase, et il semble que rien ne soit changé. Aujourd'hui encore, comme au temps de Prométhée, la fleur de l'Arabie s'abrite sous les remparts des montagnes sauvages, et les ravins cachent un peuple de héros. Un autre trait qui avait frappé Eschyle, et qui a conservé pour nous toute sa force, c'est le caractère fabuleux de ce pays. Le Caucase, aux yeux du vieux poète, ce sont les confins du monde, c'est le désert inaccessible; si nous ne répétons plus ces paroles, tous les voyageurs qui visitent les gorges du Kasbeck, tous les savants qui essaient de pénétrer les secrets de ces peuples, vivantes images des antiques migrations des races, s'écrient encore avec la jeune fille aux cornes de génisse: Où suis-je ? chez quel peuple ? Quel est ce captif que j'aperçois enchaîné à ces rocs ? Ces rocs, où le titan vaincu continuait de braver Jupiter et prophétisait sa ruine, ces gorges et ces défilés formidables, où le prophète Shamyl tient la puissance russe en échec, sont demeurés la plus mystérieuse contrée de la vieille Europe..."

  • - Épisode de l'Histoire de Bohême
    af Saint-Rene Taillandier
    133,95 kr.

    " Les révolutions du monde moderne offrent de singulières analogies à travers toutes les différences qui les séparent. Après les premières violences de la lutte, quand la mort a fauché sur la scène les principaux acteurs, on voit apparaître presque toujours une seconde génération de héros, ou du moins de chefs énergiques, de régulateurs puissants, à qui échoit la mission de consolider la société nouvelle et de consacrer les changements accomplis. Calvin, parlant de ceux qui l'avaient précédé dans la révolution religieuse, dit que cette matière avant lui a été démenée confusément, sans nul ordre de droit, et par une ardeur impétueuse plutôt que par une modération et gravité judiciaire. Dans les révolutions politiques comme dans les révolutions religieuses, il y a toute une famille d'hommes qui peut tenir le même langage. Après nos guerres civiles du XVIe siècle, on voit se lever Henri IV; aux puritains de Cromwell succède Guillaume d'Orange, aux colons de Boston et de New-York le général Washington. Voilà des noms bien différents, voilà des chefs qui accusent des dispositions toutes contraires chez les peuples qui les ont acceptés ou subis; il y a pourtant un lien qui les rapproche, et, si opposés qu'ils soient les uns aux autres, ils attestent cette même loi historique: après les révolutions démenées confusément, si ces révolutions apportent des idées légitimes et durables, il faut que l'organisateur apparaisse..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " À la fin du XIIIe siècle, dans la plus turbulente des républiques italiennes, un poète, nourri de philosophie, de théologie, de mystiques rêveries amoureuses, est jeté brusquement au milieu des luttes de son pays. Passionné pour le bien, il s'efforce de voir clair dans la mêlée; mais comment découvrir le vrai chemin à travers tant de rivalités aux prises ? Ce ne sont pas des principes qui se combattent, ce sont des haines de famille qui éclatent au sein d'un même parti. Florence est un navire sans pilote battu par la tempête horrible. Pour s'attacher à un point fixe au milieu de ces perpétuelles secousses, il conçoit un idéal de l'ordre universel. De la politique confuse de sa cité natale, il s'élève à la politique de la chrétienté tout entière. Poète, il était devenu citoyen; le citoyen se transforme en une sorte de législateur philosophique et mystique, et c'est à la lumière de son idée qu'il va débrouiller le chaos de l'Italie. Qui le suivra? Personne. Son impartialité le condamne à l'isolement. Il est seul, il sait qu'il doit être seul, et cette solitude ne l'effraie pas. Comme on lui offre une ambassade auprès du pape, il jette ces mots à la face de ses concitoyens: Si je pars, qui reste ? si je reste, qui part? Ce serait de l'arrogance dans une autre bouche; c'est chez lui la conscience de son rôle. Le jour où il sera banni de son pays, il sera seul encore parmi ses compagnons d'exil. Les hommes qu'on a chassés de Florence avec lui sont aussi méprisables que ceux qui l'ont chassé. Sa prédication est trop haute, son idéal est trop pur; pour la cité qu'il imagine, il n'y a plus de place sur cette terre. Alors, errant de ville en ville, mendiant sa vie morceau à morceau, comme il y a dit énergiquement de l'un des personnages de son oeuvre, mendicando sua vita a frusto a frusto, il se réfugie dans la cité que lui construira la poésie. Toutes les études, tous les rêves qui ont agité son esprit, vont prendre un corps et une âme dans une oeuvre étrange, compliquée, mystérieuse, qu'il publiera simplement sous le titre de Commedia, et que la chrétienté, ravie d'enthousiasme, appellera bientôt la Divine Comédie..."

  • - Le Roman juif en Allemagne
    af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " Ce sera un des caractères de ce temps-ci que le réveil des traditions nationales d'un bout de l'Europe à l'autre. Le XVIIIe siècle avait effacé l'esprit particulier de chaque peuple; ardent à se séparer du passé et dédaigneux de ses meilleurs souvenirs, l'homme semblait ne plus avoir de relations avec le sol qui l'avait nourri; une pensée uniforme et des sentiments convenus se substituaient presque partout aux émotions, aux idées, à tous les phénomènes moraux suscités en notre âme par la réalité qui nous entoure; la figure abstraite de l'humanité avait pris la place de la créature vivante. De toutes les causes qui ont amené, il y a un siècle, l'appauvrissement général de la poésie européenne, il n'en est pas de plus sérieuse que celle-là. Lorsque la langue et la pensée de Voltaire gouvernaient les intelligences de Saint-Pétersbourg à Londres et de Berlin à Madrid, il n'y avait pas de place pour cette poésie vraie que le soleil fait éclore, qui se nourrit de la sève du sillon, qui reçoit pour les féconder les influences du monde réel, et porte au front, comme un signe charmant, la marque des lieux où elle est née. Une réaction ne devait pas tarder à se produire; on sait avec quelle fougue impatiente Lessing en fut le promoteur, et comme le génie national en Allemagne, en Suède, en Angleterre, combattit d'une manière éclatante et finit par remplacer la littérature artificielle dont le règne avait duré trop longtemps..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    "... M. Charles-Auguste Varnhagen d'Ense est né à Düsseldorf d'une vieille famille saxonne et westphalienne où la noblesse, acquise il y a bien des siècles par des travaux utiles, a toujours été dignement soutenue. Investie dès le XIIIe siècle de hautes dignités féodales, l'antique, illustre et chevaleresque race des Ense, comme l'appelle le chroniqueur westphalien Steinen, n'hésita pas à se transformer courageusement selon l'esprit des temps nouveaux; elle accrut dans les fonctions civiles et les travaux de la pensée le rang que lui avaient légué ses chefs. Depuis le XVIe siècle particulièrement, les Ense ont fourni à l'état des savants, des théologiens et des médecins célèbres. L'un d'eux, Jean d'Ense, fut médecin de Gustave-Adolphe et de la reine Christine de Suède. Le grand-père de M. Varnhagen d'Ense, distingué aussi par ses talents dans l'art de guérir, occupa un poste élevé à la brillante cour de l'électeur palatin Charles-Théodore. Son père suivit la même carrière; il étudia la médecine à Heidelberg, à Strasbourg, à Paris, et marié à une jeune fille de Strasbourg qu'il avait aimée pendant ses années d'université, il alla se fixer à Düsseldorf. C'est là que M. Varnhagen d'Ense vint au monde le 21 février 1785..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    108,95 kr.

    " Les subtiles doctrines de philosophie morale qui, en Angleterre et en France, essaient de se substituer aux grandes traditions du genre humain ont abouti récemment à des conclusions fort étranges; des esprits ingénieux, pénétrants, des penseurs qui ne sont nullement à dédaigner, ne craignent pas de contester à la société le droit de punir les délits et les crimes. Telle est en effet leur façon de comprendre la conscience et la liberté de l'homme qu'il ne peut plus y avoir ni crimes ni délits. A les entendre, quand la société condamne à mort un homme convaincu d'assassinat, elle se trompe sur la nature de l'arrêt qu'elle prononce; elle n'a pas le droit de déclarer que cet homme est un criminel, elle a seulement le devoir de le faire disparaître comme un danger public. Cet homme est une anomalie, une monstruosité; le salut de l'espèce veut qu'il soit mis hors d'état de nuire. On ne frappe pas en lui un être libre, un être moral, qui aurait violé des lois éternelles, car tous ces mots, d'après les docteurs dont il s'agit, sont entachés de mysticisme; on ne fait autre chose que supprimer un obstacle. Comme il appartient à un ensemble de créatures réunies en société, il faut bien, tout en plaignant son sort, lui appliquer les règles d'une responsabilité sociale; quant à la responsabilité morale, la société n'a pas le droit d'en parler. Qu'elle frappe, mais qu'elle se taise..."

  • af Saint-Rene Taillandier
    321,95 - 393,95 kr.

    This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the original. Due to its age, it may contain imperfections such as marks, notations, marginalia and flawed pages. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions that are true to the original work.

  • af Saint-Rene Taillandier
    133,95 - 187,95 kr.

  • af SAINT-R TAILLANDIER
    459,95 - 625,95 kr.

  • af Saint-Rene Taillandier
    323,95 kr.

    Littérature étrangère. Écrivains et poètes modernes, par Saint-René TaillandierDate de l'édition originale: 1861Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

  • af Saint-Rene Taillandier
    125,95 kr.

    Introduction au discours sur la poésie descriptive de M. Junius Castelnau... / par M. Saint-René Taillandier, ...Date de l'édition originale: 1859Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

  • af Saint-Rene Taillandier
    293,95 kr.

    Histoire de la jeune Allemagne: études littéraires / par M. Saint-René Taillandier, ...Date de l'édition originale: 1848Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

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    Des écrivains sacrés du dix-septième siècle: discours prononcé à l'ouverture du cours de littérature française à la Faculté des lettres de Strasbourg / par M. Saint-René TaillandierDate de l'édition originale: 1830-1850Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

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    Béatrice: poème / par Saint-René Taillandier...Date de l'édition originale: 1840Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

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    Le général de Berthier / par Saint-René TaillandierDate de l'édition originale: 1870Sujet de l'ouvrage: Berthier, deLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

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    Études sur la révolution en Allemagne. Tome 2 / par M. Saint-René Taillandier, ...Date de l'édition originale: 1853Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

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    Études sur la révolution en Allemagne. Tome 1 / par M. Saint-René Taillandier, ...Date de l'édition originale: 1853Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

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