Bag om Si le soleil ne revenait pas ?
Dans le village de Saint-Martin d'En-Haut, le soleil disparaît derrière les montagnes d'octobre à avril. Mais cette année, le vieil Anzevui, herboriste respecté, a sorti de son grimoire la plus funeste des prédictions : le soleil s’éteindra au printemps, pour toujours. Aussitôt, les uns accumulent des provisions, les jeunes se moquent du vieillard, et les autres se réfugient au fond de leur chalet et cèdent à la panique. Quant à Isabella, le sourire aux lèvres et l'espoir au cœur, elle part à la recherche du soleil...
Amoureux du grand air et des reliefs, Ramuz fait l'éloge de la montagne et de ses habitants. D'une plume volontairement rocailleuse il restitue le parler des gens d’alors, et rappelle que l'espoir est le soleil des moments les plus sombres. Ce roman pur et délicat fera l'objet d'une adaptation franco-suisse réalisée par Claude Goretta et sortie en 1987.
Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947) est un écrivain suisse réputé pour ses thèmes spécifiques tels que la solitude de l’homme face à la nature ou la poésie des terres, des vignes et des lacs, la transgression, la création et la destruction, l’ouverture et la fermeture. Après un séjour à Paris où il côtoie André Gide ou Charles-Albert Cingria, il s’installe définitivement parmi les vignes du Lavaux. Il est connu pour ses romans « L’Amour du monde » (1925) et « La Grande peur dans la montagne » (1926).
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