Bag om Gabriel Lambert
Séjournant à Toulon en 1835, l'auteur croise un forçat dont le visage lui est familier. La véritable identité de cet homme, Gabriel Lambert, lui est inconnue. Et pourtant, lorsque celui-ci se présente sous un autre nom, celui du vicomte Henri de Faverne, ses souvenirs lui reviennent: il fut naguère le témoin d'un duel opposant le dit vicomte à l'un de ses amis ayant mis en cause sa prétendue noblesse. Extrait: Maintenant, monsieur, s'il vous reste quelque pitié pour un malheureux qui, il le sait, n'a même plus droit à la pitié, n'exigez point que je rentre à votre service; j'oserai même vous demander plus: ne faites aucune question sur moi. En échange de cette grâce, que je vous supplie à genoux de m'accorder, je vous donne ma parole d'honneur qu'avant que vous ne quittié Toulon je vous ferai connaître le nom sous lequel vous m'avez rencontré avec ce nom, vous saurez de moi tout ce que vous désirez en savoir.
Vis mere