Bag om La fiancée du rebelle
Extrait: ...coin, mais quelque chose me dit a moi que la corde qui me pendra n'est pas encore tressee, et que le juge qui decidera entre nous est plus haut place que tous les votres! -C'est ce que nous verrons bientot, repartit Evil en riant! Tu avais bien aussi l'esperance de m'egorger cette nuit! Je n'ai plus qu'un regret, c'est que ton maitre ne soit pas avec toi. Tu lui es si fort devoue que je t'aurais procure l'honneur de balancer ta carcasse a cote de la sienne et au bout du meme gibet.-Soldats, saisissez cet homme. S'il resiste, tuez-le comme un chien. Tranquille se laissa faire. On l'enchaina, ainsi que l'officier americain qui etait a la tete du complot, tandis que le capitaine Evil faisait fouiller les autres prisonniers pour les desarmer. En attendant que la forte fut remplacee sur des gonds neufs quinze hommes armes devaient veiller dans le vestibule. Quelques minutes apres l'arrestation de Tranquille et de l'officier son complice, une sourde rumeur eveilla toute la ville qui se remplit d'un grand bruit d'armes. Prevenu le soir meme du dessein des prisonniers bostonnais, le general Carleton avait resolu de profiter de la circonstance afin de prendre les Americains dans leur propre piege, et d'engager Arnold a venir attaquer la ville avec les troupes qui lui restait. Aussitot que le capitaine Evil lui eut fait savoir que le complot avait rate et qu'on venait d'arreter les deux principaux conjures, Carleton fit sonner les cloches et battre le tambour pour faire croire aux assiegeants que la ville etait alarmee. Tous les citoyens prirent les armes et coururent aux remparts. Afin de persuader a Arnold que les prisonniers etaient maitres de la porte Saint-Jean, Carleton fit tirer plusieurs decharges de mousqueterie et d'artillerie. On cria plusieurs fois hourra, comme si ces clameurs joyeuses eussent ete poussees par les prisonniers victorieux, et, pour completer l'illusion, trois grand feux furent...
Vis mere