Bag om Lettres au Cardinal Mathieu
" Si je ne vous ai pas écrit plus promptement pour vous exprimer toute ma reconnaissance de l'accueil que vous avez bien voulu me faire à Angers, et me ménager vous-même auprès de vos diocésains, vous ne m'aurez pas, je pense, intérieurement accus; de négligence, - et encore moins d'ingratitude, - mais vous m'aurez excusé plutôt sur le formidable arriéré de besogne que je retrouve à Paris, quand il m'est arrivé, comme ce mois-ci, de m'absenter une quinzaine de jours. Ce n'est rien de très important, à la vérité, mais c'est un détail à n'en plus finir, et parce que c'est le genre de travail le moins attrayant qu'il y ait au monde, il dure bien plus longtemps qu'il n'en vaudrait la peine. Mais me voici rentré dans mon courant, et le premier instant de loisir que; je trouve, j'en profite pour vous dire ce que je ne saurais trop vous redire: combien je vous suis obligé de votre bienveillance, et l'inoubliable souvenir que j'en ai rapporté. Plus de mots en diraient moins, et je suis bien sûr que Votre Grandeur ne se trompera pas à l'accent de ceux-ci. Je penserai plus d'une fois à Angers, ce qui n'est pas d'ailleurs bien difficile à un Vendéen, et quand j'y penserai, c'est l'Evêché que je reverrai..."
Vis mere